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Citations sur Saison brune (65)

Une fin au bout du compte... ça revient toujours au même, il s'agit de trouver une façon de se taire.
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La rente de l'actionnaire est devenu le revenu dominant. Or ce revenu se développe contre tous les autres. La part de l'état, les salaires, la protection sociale, tous les autres revenus doivent être comprimés pour augmenter le revenu des actionnaires.
Fermer des entreprises, créer du chômage, faire pression sur les salaires... deviennent les finalités de cette nouvelle économie mondiale.
Mais la finalité, c'est ce qui transcende. Ce sont les valeurs pour lesquelles nous vivons. Or la finance n'est qu'un instrument. Elle ne peut donner sens. Si vous la prenez comme finalité sociale, vous produisez une démoralisation, une désorganisation totale de la société.
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Comment des sociétés organisées politiquement et économiquement pour produire plus et consommer plus dont le développement repose sur l'exaspération du désir de possession pourraient-elles s'accorder avec une culture de la sobriété et de la responsabilité collective ? Comment un système dédié à laisser chacun maximiser ses avantages en toute liberté pourrait-il être compatible avec une forme d'autocontrainte et de modération naturelle ?
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Comment des sociétés organisées politiquement et économiquement pour produire plus et consommer plus ... dont le développement repose sur l'exaspération du désir de possession ... pourraient-elles s'accorder avec une culture de la sobriété et de la responsabilité collective?

Au bout du compte, la liberté vantée par le modèle libéral est devenue le déguisement d'un individualisme forcené.
C'est la liberté de ne pas rendre de comptes.
Le refus de toute contrainte. De toute limite. Le refus du collectif.
"La société, disait Thatcher, une telle chose n'existe pas."

Augmenter les impôts pour assurer l'avenir du service public?
Accroître les prélèvements pour aider les plus pauvres?
Diminuer sa consommation ou préserver le climat?
C'est exactement le contraire du message cynique qui nous est répété tous les jours.

Le réchauffement climatique est aussi le symptôme de l'affaiblissement des solidarités de cet égoïsme collectif qui est le nôtre.
Hédonistes ironiques, jaloux de téléchargement libre, consuméristes insouciants et cruels.
Le réchauffement en cours, c'est aussi l'infinité de nos désirs. C'est l'accumulation de camelote. Et notre désinvolture devant la mise en danger du monde.
C'est la montée de l'insignifiance

Et parce que nous sommes joyeux, innocents et sans cœur...
Parce que la crise climatique n'est pas qu'à l'extérieur de nous... parce qu'elle est en nous...
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Puis c'est l'invention d'un monde. Un monde qui a un ton. Une voix qui lui est propre. Reconnaissable entre toutes.
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