Une vie entre deux océans

Vu le nombre de critiques, je vais faire court. Un beau roman qui commence par nous narrer la rencontre, puis l'amour entre un homme et une femme, les drames de leur vie, et l'amour inconditionnel pour un enfant qui débarque sans crier gare, presque tombé du ciel. Et là, une question : jusqu'où peut on aller par amour des siens? Et quelles sont les limites à sa propre conscience? Voici les deux sentiments auxquels Tom aura à faire face. Un roman construit autour du conflit personnel des protagonistes entre la loyauté et la trahison, la prise de conscience mais aussi, l'amour, toujours... Quelques longueurs parfois, mais un style qui reste toutefois agréable.

Isabel avait les lèvres pâles et le regard abattu;Il lui arrivait encore de poser délicatement la main sur son ventre, avant de se souvenir qu'il était vide. et il arrivait encore aussi que ses corsages portent des traces de ce lait qui avait été tellement abondant les premiers jours, ce festin pour un convive absent.

Une 1ère partie très "*eau de rose"* et un peu ennuyante pour mettre en place les personnages, puis une montée en puissance dans le drame. C'est poignant avec des personnages auxquels on s'accroche et qui nous prêtent à réfléchir grâce à une psychologie fine. Une écriture soignée dans un cadre sublime, on entre dans la vie des protagonistes, on vit avec eux, avec toutes leurs interrogations, leurs doutes, leurs douleurs.
On ressort "touché" et ému de ce livre.

Un roman très prenant. J'ai dévoré ces 500 pages en quelques jours. L'histoire est bien construite. le problème de conscience bien amené et les personnages attachants.
Un petit bémol toute fois : j'ai trouvé ce livre régulièrement limite eau de rose... mais c'est peut-être moi...

Le roman débute par la rencontre de Tom, un homme marqué par les horreurs de la guerre, et Isabel, une jeune femme pétillante. Elle devient son épouse et part vivre sur l'île de Janus où Tom est gardien de phare.
Tom et Isabel vivent une belle et délicieuse histoire d'amour qui va s'assombrir peu à peu et tourner au cauchemar. Isabel, à qui la nature refuse la joie d'enfanter, va croire au miracle lorsqu'un dinghie échoue près du phare. Car à son bord un homme gît, inanimé, ainsi qu'un adorable bébé, bien vivant par contre. Un enfant qui pourrait être le sien et qu'elle veut garder pour l'élever, malgré la réticence de Tom.
Mais Tom va accepter de ne rien déclarer aux autorités.
Un mensonge qui va ronger Tom et provoquer un cataclysme lorsque le destin les met face à la réalité par la rencontre avec la mère légitime de l'enfant.
Paru récemment, ce roman connaît déjà un immense succès. Et comme beaucoup de lecteurs, j'ai été conquise par ce mélodrame où la vie d'un enfant est tiraillée entre parents légitimes et quasi adoptifs !

Voici un roman très agréable à lire ; à l'écriture souriante et enlevée.
Dans ce roman dépaysant, qui se déroule sur une île australienne, un phare entre deux océans, nous suivons Tom, gardien de phare et Isabel son épouse. La vie est belle sur l'île. Cependant, ils ne peuvent avoir d'enfants. le moral d'Isabel se détériore. Mais, après sa troisième fausse couche, un bateau s'échoue sur la plage de l'île avec, à son bord, un homme mort et un bébé de quelques mois. Isabel est persuadée que le bébé, qu'elle prénommera Lucy, est morte en mer. Tom et Isabel vont décidé de garder le bébé et de le faire passer pour le bébé naturel de Isabel.
Ce roman est, au départ, très positif, plein de bonne humeur. Il est écrit avec des grosses gouttes de fraicheur. Mais les évènements relatés vont rendre le récit plus lourd, plus dérangeant... Notamment dans le dernier quart du livre.
Les personnages sont très attachants :
Isabel, qui veut être mère et qui ne peut pas. Elle fera tout pour rendre normale la venue de Lucie au sein du couple.
Tom hésite. Est-ce bien ou n'est-ce pas bien. le jour il rencontrera la vrai mère de Lucie, il commencera à avoir des remords. Remords qui les conduiront à leur perte. Tom tout au long du récit, ne veut qu'une chose : le bonheur d'Isabel.

En conclusion : roman très fort sur le bien fondé des actions et le remord. Peut-on réparer les erreurs passées sans faire de mal à qui que ce soit ?
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Je l'avais loupé lors de sa sortie en grand format et il a fallu qu'il soit en poche pour le rencontrer, ce texte.
Un soldat revenu vivant de la grande guerre, meurtri intérieurement, Tom, décide de devenir gardien du phare de Janus, une île du bout du monde. Il trouve dans ce travail rude et ses conditions de vie difficile, une paix qui lui a manqué longtemps. Tom rencontre un jour Isabel, jeune femme de 19 ans, dynamique, joyeuse qui relance son goût de vivre. Après un mariage, le couple va vivre sur Janus et est heureux, jusqu'à ce que l'incapacité pour Isabel d'avoir un enfant et des fausses couches successives, érode la jeune femme. Lorsqu'une barque échoue sur l'île avec un homme mort et un bébé de quelques mois vivant, Isabel demande à son époux de taire l'évènement, d'enterrer l'homme et de garder la petite fille qui s'appellera Lucy. Tom cautionne au mépris des lois car il voit que celle qu'il aime, reprend vie au contact de l'enfant. Lucy grandit, ses parents "adoptifs" l'adorent et la famille est heureuse ... Mais, l'enfant a une mère qui l'attend désespérément, Hannah en sombrant dans la folie et les remords de Tom vont enclencher une machine infernale qui pourrait bien broyer tous les acteurs de l'histoire.
Un roman magnifique qui parle des conséquences humaines de la grande guerre, de la place du parent, de la place de la mère et d'amour. J'ai aimé tous les personnages, même les plus stupides dans ce texte, car ils sont terriblement humains.

Je l'ai dévoré, ce roman-là, d'une part parce qu'il est bien écrit, d'autre part parce que l'auteur arrive à installer ses personnages dans une douleur psychologique sans trop en parler, c'est prégnant, lancinant, sous jacent, et pourtant on ne se perd pas dans mille et une explications.
Le protagoniste principal, Tom, revient en Australie après avoir combattu durant la 1ère guerre mondiale. de ce qu'il a vu là-bas, vécu, on ne sait pas grand chose. Il a tué, il a vu tuer, il a perdu ses amis, camarades, il en a sauvé d'autres, à tel point qu'il a eu une médaille. de ce qu'il ramène avec lui, en lui, de ce qui l'obsède, des souvenirs qu'il trimballe, on en sait peu. Mais on sait qu'il a besoin de se reconstruire, de juste profiter de la lumière des étoiles ou du vent dans les vagues, et il prend un poste de gardien de phare, seul dans une île au milieu de nulle part.
C'est sans compter la rencontre avec Isabel, dont il va tomber amoureux et qui va lui réapprendre à vivre ; ensemble ils coulent des jours presque heureux sur l'île de Janus (la symbolique du nom est importante!) car ils ne parviennent pas à avoir d'enfant. Jusqu'au jour où un canot va s'échouer, avec à son bord un homme mort, et un bébé bien vivant, lui...
C'est un roman où l'espoir, l'amour, flirtent avec le désespoir, la rage et la colère, où l'on ne s'ennuie jamais, et cela malgré le huis clos dans une toute petite île (une grande partie du roman).
Belle lecture!

Janus Rock, est une île isolée à l'Ouest de l'Australie, à 150 km de la côte, face à Point Partageuse. Tom, héros de guerre, décide d'y assumer le rôle de gardien de phare pour oublier les tranchées françaises et les hommes qu'il a dû tuer pour sauver ses compagnons.

La vie est douce sur Janus. Loin de tout et de tous, elle s'écoule tranquillement. Puis Isabel, nouvellement épousée, rejoint Tom, apportant dynamisme et gaieté, explorant chaque crique, cartographiant et baptisant chaque anse. Jusqu'à ce qu'Isabel convainque Tom de recueillir un bébé que la mer a apporté alors qu'elle vient de perdre le leur.

C'est un livre captivant, aux personnages émouvants en proie aux décisions qu'ils ont prises en négociant avec leur conscience et parfois même en transigeant avec Dieu. Un roman qui maintient en haleine jusqu'aux dernières pages.
Lien : http://partageonsnoslectures..

Très joli livre sur l'amour maternel, sur la douleur de ne pas être mère, la douleur de ne plus être mère...
J'ai versé quelques larmes à la fin, j'aurais aimé qu'elle soit autre, même s'il semble qu'Isabel ait trouvé la paix, à une semaine près elle aurait pu serrer une dernière fois son enfant et son petit-enfant dans ses bras.
Car oui, Lucy a autant été la fille d'Isabel que Grace n'a été celle d'Hannah. Car l'amour qui lui a été donné était authentique, puissant et inconditionnel : il était tout simplement l'amour d'une mère, d'où qu'il provienne.