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Festival de lectures estivales !
Liste créée par LaBiblidOnee le 29/06/2023
47 livres. Thèmes et genres : vacances d'été , plage , mer , chaleur , roman

Parce que "lecture d'été" ne signifie pas uniquement légèreté, cette liste rassemble, tous genres littéraires confondus (thrillers, romances, science-fiction etc…), nos romans préférés contenant des destinations chaudes, des îles, des plages ou des piscines, bref : une ambiance qui fait penser aux vacances d'été et dans laquelle nous aimerions plonger pour oublier tout le reste. Liste participative pour nous aider à faire le plein de bonnes idées avant les mois de juillet / août ! D'ailleurs, cette liste manque cruellement de phares, avis aux connaisseurs ! Comme d'habitude, un petit mot sur le livre proposé est le bienvenu pour nous vendre un peu du rêve ;-))



1. L'île
Robert Merle
4.24★ (1646)

Après une mutinerie, les survivants décident de trouver une île déserte pour y finir leur vie et échapper à la prison... C'est le début d'une très belle robinsonnade pour l'équipage rebelle et une poignée de tahitiens pacifiques, sauf que toute société qui se crée doit définir des règles et répartir le pouvoir... C'est là que les ennuis ont commencé. Décor de rêve et suspense effroyable !
2. Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain
Célestine Hitiura Vaite
3.83★ (460)

Vivez le quotidien d'une famille tahitienne drôle, attachante et haute en couleurs, avec une plume trempée dans le parlé local, qui vous immerge totalement.
3. L'Île au trésor
Robert Louis Stevenson
3.95★ (17840)

Rien de meilleur sur la plage qu'une bonne vieille lecture de pirates et d'île au trésor !
4. Moana blues
Anne-Catherine Blanc
4.38★ (61)

Le deuil et la culpabilité d'un beau-père, dans les eaux bleues de tahiti... Qu'est-il arrivé à Moana ? Très beau, suspense et sensibilité au rendez-vous.
5. La Femme fardée
Françoise Sagan
3.55★ (711)

Ce livre a des petits côtés « la croisière s'amuse » de quand j'étais petite : Françoise Sagan rassemble sur un bateau de luxe quelques bourgeois, aristocrates et parvenus notoires, les fait se côtoyer, de découvrir, s'aimer, se déchirer. Plus particulièrement, nous suivons avec attention Clarisse, « la femme fardée ». Jeune aristocrate ayant épousé un gauchiste aigri qui ne l'aime que pour sa fortune, que parallèlement il critique, elle masque sa tristesse sous son maquillage à la truelle et quelques verres d'alcool fort. Les passagers la trouvent ridicule, mais ils trouvent son mari encore plus détestable alors ils la prennent plus ou moins en pitié. Et plus l'eau de la piscine enlève son maquillage grotesque, plus les autres passagers découvrent en Clarisse une personne charmante et désarmante qui souhaite simplement se protéger derrière un masque.
6. Rodden Eiland
Bouffanges
4.28★ (63)

Une robinsonade moderne, pour les vacances, ça vous dit ? Tout commence comme la série LOST par un crash d'avion sur une île qui semble déserte (mais qui sait ?), avec un ou des survivants (vous verrez bien), et la découverte d'un bunker dans la jungle profonde… La référence à Robinson Crusoé ne tarde pas à se faire sentir, notamment dans les tentatives d'organisation de la survie en attendant les secours (mais viendront-ils seulement ?) : hutte, recherche de nourriture, domestication d'animaux… et jusqu'à vendredi, mais que se passe-t-il vendredi ? C'est le noeud du roman, qui certainement vous surprendra. J'y ai retrouvé aussi une problématique que Robert Merle a déjà exploré dans « l'Ile ».
7. Les mensonges du Sewol
Tak-hwan Kim
4.50★ (116)

On sort abasourdi de ce roman au service de la vérité ! Kim Takhwan, pour qui « La vérité ne se révèle que dans les profondeurs », nous plonge corps et âme dans les limbes du naufrage du Sewbol, que la manipulation médiatique a noyé sous les mensonges. Vous plongerez dans les sombres dédales d'une épave, aux côtés de plongeurs exténués, au service de fantômes noyés qu'il faut remonter pour enterrer. Révoltant. Mais beau et humainement très fort.
8. Dix jours de rêve
Nicole de Buron
3.51★ (261)

Vous entrez directement dans la vie over-épuisante d'une avocate mère de famille over-bookée, d'une adolescente over-rebel, over-négligente, over-bordélique over… adolescente quoi, et épouse d'un homme over-macho qui la trompe avec sa prof de culturisme. Alors le jour où ce petit monde, de qui elle prend tellement soin sans qu'ils ne la remarque même un tout petit peu, oublie totalement son anniversaire, c'est la goutte d'eau qui fait déborder la baignoire de larmes dans laquelle elle est en train de noyer son chagrin. C'est décidé, puisque personne ne la voit, elle ne manquera à personne. Elle va se barrer, voilà ce qu'elle va faire. Dix jours. Dix-jours-de-rêve rien que pour elle, sur une plage de sable fin, léchée par une mer turquoise et brulée par un soleil de dépliant. Enfin ça, c'est le plan. Mais comme dirait l'autre, c'est là que les emmerdes ont commencé. Une plume drôle et cadencée, le roman parfait pour se détendre sur la plage !
9. Calme plat (Calme blanc)
Charles Williams
3.60★ (258)

Calme plat, oui, mais avant la tempête. Ingram et Rae passent leur lune de miel sur leur nouveau bateau, en plein milieu de nulle-part sur l'océan, vers Papeete. le temps est au beau fixe, comme le bateau : pas un souffle de vent, calme plat. Quand soudain, un blondinet sur son canot perché brandit une rame. Son bateau coule, et il vient demander asile sur le leur. Rae, séduite par ce jeunot bien élevé, le prend sous son aile. Mais quand Ingram propose d'aller chercher récupérer le journal de bord du bateau, des fringues, etc, blondinet devient hystérique, pleure, refuse, dit que le bateau coule et que peu importe, il n'est pas assuré et, de toutes façons, tout le reste de l'équipage étant mort, il ne veut plus en entendre parler. Voyant qu'il n'obtiendra aucune explication du traumatisé, Ingram l'envoie dormir, et décide d'aller seul explorer le bateau, s'assurer qu'il n'y ait rien ni personne à sauver… avant d'embarquer pour de bon avec ce gamin perturbé. Comme de bien entendu, c'est là que les emmerdes ont commencé. Seuls, sur l'océan à perte de vue… et désormais sur deux bateaux différents ! Mais combien de fois devra-t-on le répéter ? On ne doit JAMAIS se séparer ! Vous regardez jamais de films policiers ou quoi ?! Tout n'a pas fonctionné sur moi dans ce roman, mais les vacances d'été sont incontestablement le bon moment pour le lire !
10. Sa majesté des mouches
William Golding
3.77★ (13473)

Il s'agit d'enfants et d'adolescents qui se trouvaient à bord d'un avion sans leurs parents, probablement dans le cadre d'activités extrascolaires, quand celui-ci s'est écrasé sur une île déserte. La jungle ayant amorti le crash de l'avion, les enfants rescapés se retrouvent seuls sur cette île, sans adulte pour prendre soin d'eux ni leur dire comment survivre. Ils tentent de s'organiser entre eux : Elisant un chef, construisant des cabanes, mangeant des fruits, et même chassant les cochons sauvages lorsque la cueillette ne leur suffit plus... Mais la chasse réveille leurs instincts primaires. Finalement, c'est un peu la version enfantine de "l'île" de Robert Merle !
11. Villa avec piscine
Herman Koch
3.45★ (531)

Marc est un médecin de famille désenchanté, que des années de pratique ont dégouté du corps de ses patients. Aujourd'hui, il est convoqué par le Conseil de l'Ordre pour avoir commis une erreur médicale, complètement improbable, ayant entrainé la mort de l'un de ses patients : Un acteur nommé Ralph. Mais contre toute attente, Marc espère que l'erreur médicale sera bel et bien confirmée… Parce que la seule autre explication serait d'imaginer qu'il l'ait fait exprès ! Est-ce envisageable ? Avait-il des raisons pour cela ? un roman très prenant à lire au bord de la piscine de votre camping/maison de vacances, que j'ai dévoré en une journée tellement je ne voulais plus le lâcher ! Je l'ai même préféré à son plus connu : Le Dîner, que j'ai trouvé plus fade et facile à côté.
12. Les indifférents
Julien Dufresne-Lamy
4.20★ (179)

j'ai immédiatement reconnu cette ambiance de vacances sur le bassin d'Arcachon où j'allais avec mes copine de fac. J'ai apprécié la poésie de la plume de l'auteur. J'avais pressenti également qu'un drame se jouait dans ces vies d'adolescents un peu trop libres. Ce que je n'avais pas prévu en revanche, c'est l'intensité de ces lignes et de cette histoire, l'émotion qui émane de cette narration construite avec soin. J'ai pris un coup au coeur. La nouvelle vie de Justine ressemble à d'éternelles vacances de sable fin, à la grande joie de sa mère. le lecteur est délicatement bercé par la plume de Julien DUFRESNES-LAMY, tandis que Justine découvre l'amitié à la vie à la mort, est fière de faire partie d'un tout qui l'accepte dans un décor idyllique. Et l'on y croirait presque. Si ce n'était cette épée de Damocles qui plane depuis le début du récit : « Ce matin, l'un des Indifférents est mort. Il est mort dans l'eau, sans douleur et tout doucement. Mais je ne peux pas dire son nom. Ma bouche est bâillonnée et mon corps incapable. Si j'en parle, la mort deviendra vraie. Elle prendra forme, et dansera devant nos visages pâles. Les gens pleureront, il y aura des deuils et un cercueil. Ma bouche se tait pour garder le secret. J'y crois comme une superstition. En me taisant, peut-être que la mort s'excusera. Peut-être même qu'on s'en sortira. »
13. Corniche Kennedy
Maylis de Kerangal
3.38★ (1418)

A la lecture de « Corniche Kennedy », je mesure à quel point cette plume, à fleur de pensées qui se bousculent, est sa marque de fabrique. A Marseille, entre les calanques et les plages surveillées, il existe des plateformes de roche interdites au public où la baignade est dangereuse. Tous les étés pourtant, les jeunes des banlieues viennent y flirter, y bronzer, y régner. Et s'y baigner : C'est le lieu et le temps des défis, des t'es pas cap à l'emporte-pièce, de l'orgueil et des fanfaronnades. C'est aussi une manière de s'affirmer dans une société de laquelle ils se sentent exclus pour tout un tas de raisons. Alors pas question de céder. Pas question d'abandonner « la Plate » aux autorités : Cet endroit est leur royaume, ces ados y font leur loi, font tourner les autorités en bourriques. La Plate devient une lutte symbolique. A leurs risques et périls. C'est bien encore avec sa sensibilité toute personnelle que Maylis de KERANGAL nous fait pénétrer, avec aisance et plaisir, ce royaume adolescent des banlieues. Sa capacité à entrer au plus profond des êtres lui permet de se glisser, en tant que narrateur, alternativement dans la peau de chacun de ses personnages, cadeau délicieux pour une lecture exhaustive de la situation. Elle nous offre encore une narration libérée de toute convention, coulant pourtant tout naturellement de considérations générales du narrateur en observations particulières des personnages, voire en l'expression intime de leurs ressentis très personnels. Elle est d'une justesse incroyable dans ses portraits, nous fait vivre plusieurs vies sans jamais juger ni excuser. Elle décrit la société ou des fragments, qui finissent toujours par former un tout.
14. Robinson Crusoé
Daniel Defoe
3.78★ (12855)

L'occasion de (re)découvrir un classique ! Robinson est un aventurier dans l'âme : Il a tout sur le continent pour vivre comblé mais, contre les avertissements de ses parents, il décide de prendre le large et son navire est pris dans une tempête. Tout le monde périt sauf lui, bon nageur que le hasard ou la providence va échouer sur une île… plus ou moins déserte. Il va y rester presque 30 ans.
15. La face nord du coeur
Dolores Redondo
4.01★ (1400)

Enquête à la "esprit criminel" dans la moiteur du Bayou, ses rites, légendes et croyances... en pleine tempête ! Je me suis régalée de l'ambiance et du rythme.
16. Canicule
Jane Harper
3.89★ (1513)

Petite communauté rurale du sud-est de l'Australie. Écrasée par le soleil, terrassée par une sécheresse sans précédent. Sa poussière. Son bétail émacié. Ses fermiers désespérés. Désespérés au point de tuer femme et enfant, et de retourner l'arme contre soi-même ? C'est ce qui est arrivé à Luke Hadler, et Aaron Falk, son ami d'enfance, n'a aucune raison d'en douter. S'il n'y avait pas ces quelques mots arrivés par la poste : Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles...
17. Ultramarins
Mariette Navarro
3.71★ (999)

Une commandante expérimentée, vingt marins sous ses ordres. Une baignade, rien qu'un plongeon et quelques brasses. Nos rires et des frissons, de froid, de peur ? Qu'importe, la liberté, dit-on, n'a pas de prix. Une jolie fable onirique sur ce fragile équilibre à trouver entre nos libertés et la routine de nos devoirs quotidiens.
18. Komodo
David Vann
3.50★ (584)

Un roman tout en tension qui nous plonge au tréfonds de l'âme humaine au fur et à mesure que la plongée des personnages dans la beauté sombre de l'océan se fait plus profonde, mais aussi au coeur d'un problème plus structurel : le modèle de famille et l'éducation des enfants. Vous aimerez ou détesterez l'héroïne, ça, je ne peux le garantir... Mais le décor fait vacances !
19. Ce n'est pas un fleuve
Selva Almada
3.88★ (126)

Nous partons à trois, entre hommes, sur une île voisine pour quelques jours de pêche, arrosés de soleil et de bière. Les têtes tournent, un bateau tangue, des jambes se mouillent, les blagues viriles s'écoulent. Et l'on est si bien à se laisser bercer par ces bribes d'amitié masculine, brute mais profonde, propice à la méditation. Lorsqu'une raie énorme tend la ligne, l'un des trois fait feu et, acharné, l'achève de trois balles comme pour tuer définitivement le souvenir d'un autre corps effrayant du passé, surgissant des mêmes eaux - « C'est sûrement qu'il reste quelque chose des gens à l'endroit où ils meurent »… Un exorcisme seulement à moitié réussi, qui convoque plus de souvenirs fantômes qu'il n'en chasse, dans l'esprit des trois amis. Roman d'ambiance dont la touffeur vous fera ressortir ensuqués.
20. Le nid du serpent
Pedro Juan Gutierrez
4.00★ (115)

Gutierrez m'a transportée à Cuba, sous une chaleur humide et beaucoup de sueur, avec un peu de rhum, des Camarades machos et des filles faciles. le narrateur s'appelant Pedro Juan, l'auteur semble se mettre en scène, un peu comme Bukowski (d'ailleurs cité en épigraphe) dans ses Contes de la folie ordinaire. « On ne doit écrire que ce que l'on a vécu dans sa chair ». Rapidement, je vois bien que le gars est un poète, de la même espèce que le précité : « J'étais sur elle et en elle, la bite enfoncée jusqu'à la garde, le nez dans la touffe de son aisselle. L'odeur de sueur d'une Noire est l'aphrodisiaque le plus puissant au monde. Gladys était un serpent, oui. Elle baisait avec tout son corps, dense, souple, musclé. A chaque orgasme, elle était prise de tremblements et criait de toutes ses forces. » Voilà, vous savez où vous mettez les pieds ! Je me demandais où l'auteur voulait nous emmener avec ces épopées avortées, alors qu'en fait, précisément, il ne nous emmène nulle part ailleurs que dans cette vie merdique et libre de laquelle il ne peut s'enfuir, mais qui l'a mené à l'écriture. de pinga ! « C'est là que j'ai découvert à quel point l'oisiveté est nécessaire à la création ».
21. Madame Bâ
Erik Orsenna
3.95★ (1351)

Son petit fils a été embarqué en France par des recruteurs de football et elle cherche à le rejoindre en France. Seule solution : remplir le formulaire 13-0021 pour une demande de visa - et remplir ses nombreuses cases, trop petites pour contenir ses réponses : Qu'à cela ne tienne, Madame Bâ rédigera une longue lettre – que dis-je, un roman, c'est le cas de le dire ! - au chef de la France, afin de se présenter et de demander à venir. Dans cette lettre, elle reprend point par point les questions du formulaire et y répond par chapitres entiers. A la demande de son nom, encore faut-il préciser d'où il provient, à quoi et à qui il est associé, sans quoi il ne la représenterait pas vraiment. A l'occasion de la case « métier », c'est encore tout un pan de Madame Bâ qui nous est dévoilé et, avec elle, du Mali tout entier ; et ainsi de suite. Nous découvrons au fil des pages la beauté de ce pays, mais aussi ses malheurs et ses turpitudes. Son administration corrompue, les quelques bonnes volontés, les traditions, etc… Bref : un conte africain contenu dans un formulaire administratif. Aussi improbable que pertinent, pari réussi. Voyage garanti pour les vacances !
22. Freeman
Roy Braverman
4.03★ (355)

Mais c'est que ça décoiffe, ce vent de policier sur mes cheveux ensablés ! Et pour cause : On ouvre ce roman sur un alligator en plein cyclone, alors qu'un homme cagoulé tente de cambrioler la maison du boss de la mafia locale, avec deux sicaires à ses trousses qui tentent de l'en empêcher… Les pages volent toutes seules et la tempête qui s'engouffre dans la maison les secoue tous les trois comme le tambour d'une machine à laver. Difficile d'entrer plus en fanfare dans un bouquin, qui d'ailleurs se poursuit tambour battant ! Et l'écriture imagée de Roy Braverman n'y est pas étrangère, qui nous immerge aisément dans le décor. Un roman policier qui vous fait bien voyager au coeur du bayou.
23. Lonesome Dove, tome 1
Larry McMurtry
4.46★ (2178)

Et si on partait faire du cheval dans un western pour débutant ? Tout démarre avec la nonchalance de ces climats, les voix graves et trainantes de ces cowboys trempés de sueur, dont la seule et unique distraction est la seule et unique putain existant dans le seul et unique saloon du coin - dont le pianiste a un trou de balle dans le ventre, qui ne s'est jamais refermé… Ça et les parties de cartes arrosées de whisky le soir, qui servent à payer ladite unique putain, sur laquelle chacun fantasme à sa manière : plus ou moins imaginaire, plus ou moins respectueuse, plus ou moins sérieuse… Jusqu'à ce que Jack arrive sur son cheval épuisé et, pour fuir le shérif à ses trousses, propose d'aller faire fortune dans le Montana. Branle-bas de combat pour l'équipe qui, n'ayant plus fait grand chose depuis que l'armée a pris la relève avec les indiens, est un peu rouillée. C'est ainsi que, sur un coup de tête, Call nous mènera en territoire indien, avec du bétail volé à de dangereux mexicains, pour rejoindre le Montana où le troupeau devrait trouver de l'herbe verte et prospérer avant qu'on en fasse commerce. Mais les dangers de la route sont inégaux, tout comme l'expérience de cette drôle de bande de rangers convertis en cowboys, dont les secrets personnels de chacun vont sacrément compliquer le trajet, pour notre plus grand plaisir…
24. L'Ile des Perroquets
Robert Margerit
3.74★ (447)

Une vie de pirates du 17ème siècle : une île, un trésor, la marque noire, des robinsonnades et des sérénades, du rhum... Bref, la vie quoi ! Libre comme l'air qui pousse toujours les bateaux vers de nouvelles aventures ;-)
25. Le lion
Joseph Kessel
3.94★ (12037)

Ce n'est l'histoire du roi de la savane qu'au travers de l'histoire des hommes qui vont malheureusement (pour qui ?) croiser son chemin et avoir une action sur sa nature. C'est surtout l'histoire de Patricia, enfant blanche née en Afrique d'une pure citadine (la bien nommée Sybil) et d'un chasseur de bêtes sauvages, Bullit, reconverti en Directeur du parc royal. C'est l'histoire d'un désormais classique que je vous recommande... Chaudement !
26. Désert solitaire
Edward Abbey
4.16★ (1244)

Désert Solitaire, c'est le Walden de l'Ouest américain. L'auteur et narrateur se fait embaucher comme ranger saisonnier dans le parc naturel des Arches, ce décor de Lucky-Luke, avec ses trous creusés dans la roche par le vent au fil du temps, sculptures de gré rouge qui s'auréolent d'or au coucher du soleil. C'est dans ce décor de rêves qu'Edward Abbey se couche tous les soirs et se lève chaque matin. De sa caravane prêtée par le gouvernement, il veille à la préservation de cette nature exceptionnelle, observe sa faune, sa flore et leur équilibre, aide et ravitaille les rares touristes qui osent braver le trajet qu'il faut faire à pied, à cheval ou à vélo pour en profiter, après avoir laissé tout autre moyen de transport sur un parking éloigné. De cette expérience qu'il raconte ici, naîtra plus tard son inoubliable Gang de la Clé à Molette. Je ne suis pas objective : j'adore l'auteur, sa plume, son regard. Et son combat.
27. Les aventures de Tom Sawyer
Mark Twain
3.93★ (9270)

Les enfants aiment cette histoire parce qu'elle parle de héros comme eux, mais en tant qu'adulte j'ai moi aussi apprécié de retrouver ces instants d'insouciance, où tout était possible : Ces anecdotes qui ponctuent et façonnent notre enfance, forgent l'adulte que nous devenons ; Ces histoires inventées et fantasmées qu'on se raconte comme vérités, qui se chuchotent la nuit entre les lits, se colportent en douce sous nos pupitres. Ces infimes conquêtes qui constituaient notre monde entier et à l'intérieur duquel celui des adultes avait bien du mal à s'imposer. Les aventures de Tom Sawyer ont été les miennes : il m'inspirait quand j'étais enfant, mais cet enfant existe encore en nous, et c'est amusant de le retrouver avec le recul de l'âge et de l'expérience.
28. Rêves de garçons
Laura Kasischke
3.62★ (1095)

Comme d'habitude, l'auteure nous plonge dans une atmosphère très étrange où planent le doute et le malaise. La prouesse cette fois, c'est qu'elle parvient à le faire tout en plantant un décor idyllique et baigné de soleil, d'insouciance, de rêves d'ado. La plage de l'étang et les baignades, le soleil aveuglant et les cigales, les nuits étoilées et les grillades de chamallows : chaque élément de ce roman contribue à la fois aux vacances de rêve et à la tension qui devient palpable. le récit prend un air des « Chair de poule » de ma jeunesse, ces histoires à raconter au coin du feu pour se faire peur. Et si, à l'arrivée des filles au camp, on leur a présenté les traditionnels fantômes de la forêt, il est certain que de cette forêt sera désormais hantée par d'autres cauchemars !
29. Accès direct à la plage
Jean-Philippe Blondel
3.67★ (504)

Cette impression de survol et de vue d'ensemble en fait un livre à prendre sur la plage, pour être dans l'ambiance et surtout pour sa légèreté qu'il conserve jusqu'à la fin, comme si les épreuves coulaient sur les protagonistes parce qu'au final, c'est tout cela, la vie. Un roman qui roule tout seul entre deux plus consistants et dont l'idée est sympa, mais qui, je pense, ne me marquera pas longtemps par manque d'attachement aux personnages, de clarté dans le tissages des liens et de profondeur, dus en partie je pense au format court de l'oeuvre.
30. Cet été-là
Véronique Olmi
2.89★ (1220)

Tout le monde sent que sera peut-être bien le dernier été passé ensemble dans la maison de Delphine et Denis, tant la tension est palpable. Tous à leur manière se posent des questions sur leur vie, la compare à celle des autres et tentent d'alléger l'ambiance lourde de non-dits, de secrets et d'incompréhensions mutuelles ; Ils tentent un peu désespérément de maintenir une certaine cohésion pour se donner l'illusion que rien ne change. Mais la réalité les rattrape qui les forcera à affronter leurs peurs ; et est-ce un mal ? Une histoire charmante dont le ton un peu nostalgique nous plonge exactement dans l'ambiance de ce genre de situation, la fin d'une vie et le début d'une autre, sans plomber le récit pour autant : Celui-ci reste léger comme l'air, grâce à la plume de l'auteur mais aussi je pense au format relativement court de l'oeuvre. Ce roman raconte simplement la vie dans un décor qui se prête à la méditation et aux confidences : C'est un petit compagnon à embarquer si vous aimez les romans introspectifs, avec lequel on passe un bon moment même si, peut-être, il ne marquera pas longtemps.
31. L'été solitaire
Elizabeth von Arnim
3.93★ (101)

Une lecture pour ceux qui préfèrent, comme cette auteure, passer leur été à lire dans la fraîcheur de leur jardin. C'est un petit moment suspendu que ce roman, d'une auteure anglaise devenue comtesse prussienne une fois mariée. En cet été de fin de 19ème siècle, pour une fois, elle aimerait être seule - c'est à dire avec son mari, ses enfants, ses domestiques et jardiniers, mais sans visites ni réceptions mondaines : juste elle et son jardin, son magnifique éden, havre de paix où elle s'adonne à la contemplation et à la lecture et donc, est heureuse. Consciente qu'elle passe alors pour une originale, c'est en lisant Thoreau qu'elle nous explique cette lubie. Elle le lit naturellement près de l'étang, là où le seigle chatouille le ciel et où les azalées éclaboussent le paysage de leurs jolies couleurs, « tandis que d'innombrables grenouilles lancent tout autour leurs croassements d'amour ». Joli clin d'oeil à ce passage de Walden que j'aime tant ! Mais vous le verrez, elle a un moment et un endroit pour chacun de ses romans préférés...
32. Naufrages
Akira Yoshimura
4.20★ (858)

Je l'ai trouvée originale et intéressante, cette histoire d'un village de pêcheurs, enclavé entre mer et montagne, tellement pauvre qu'il compte sur le naufrage de navires sur leurs récifs pour assurer sa subsistance. Pous les amateurs de romans japonais, mais aussi pour les allergiques comme moi ! Ce n'est ni trop lent ni trop épuré ;-)
33. Les Naufragés de l'autocar
John Steinbeck
3.85★ (954)

Bon ok y'a pas de plage là-dedans, mais un voyage en car, pour partir en vacances, ça nous est tous arrivé ! Et puis la route 66 c'est sympa aussi, non ? Ok, Ok, c'est l'un de mes romans préférés de l'auteur alors je voulais le caser. A la croisée des chemins, un autocar tombe en panne près d'une station-service restaurant. Les passagers, contrariés de ce contre-temps, sont contraints de dormir chez les propriétaires qui se retrouvent désagréablement envahis. Inévitablement, s'engagent alors des conversations timides et forcées autour des besoins primaires tout d'abord (l'organisation des nuits et repas). Puis très vite, et de plus ou moins bonne grâce, tout ce petit monde fait plus ample connaissance pour passer le temps . Du contact rapproché de ces inconnus, tous plus différents les uns des autres, ressortent les fantasmes, les désirs de plaire ou de séduire, les complexes d'infériorité ou de supériorité de chacun, bref : Des jeux de rôles se mettent en place. J'ai adoré ! Un classique difficilement oubliable, à lire pendant vos trajets de vacances !!
34. Tè mawon
Michael Roch
3.69★ (225)

J'ai hésité à insérer ce livre à cette liste de vacances parce qu’il faut s'accrocher un peu à la lecture au départ car, comme l'indique le titre, on trouvera du créole dans ce texte d'anticipation. Mais c'est aussi ce qui lui fait mériter sa place ici : Qu'est-ce qui fait plus vacances que le créole ?! Et au-delà de ça, il touche finalement une problématique que l’on rencontre en vacances : le langage. Comment mêler créole et scénario d'anticipation ? Lanville, mégalopole tentaculaire caribéenne à la fin du siècle. de Cuba jusqu'au Vénézuela, cette ville-monstre, toute en hauteur, où les pauvres vivent Anba Lanvil et les plus privilégiés Anwo Lanvil, abrite une population bigarrée et prône la diversité culturelle. Alors bien sûr, le langage devient essentiel pour communiquer : l'auteur vous le prouve en vous obligeant à vous adapter au langage de chacun ! un exercice original réussi.
35. Le passeur
Stéphanie Coste
4.27★ (924)

Cruelle beauté que celle de l'histoire, très actuelle, de cet intermédiaire aussi médiatisé qu'invisible : le Passeur. Censé aider à traverser clandestinement la mer pour fuir guerres ou dictatures, il représente le dernier espoir de milliers de persécutés, contraints de quitter leur terre et leurs proches dans des conditions pire que précaires. Mais cet homme, qui va les aider à marcher sur l'eau, est-il leur sauveur ? Ou une épine de plus sur leur chemin de croix, un homme extorquant leurs économies pour n'organiser que leur naufrage ? Une écriture poétique et bien rythmée. Le rapport avec les vacances ? La traversée de la mer... Qui vous rappellera que nous sommes bien privilégiés.
36. Là où sont les oiseaux
Maren Uthaug
3.96★ (419)

En tant qu'élu de Gallmeister, Là où sont les oiseaux peut se revendiquer d'un nature writing maritime qui nous fait prendre une grande bouffée d'embruns de plein fouet. En fait de grands espaces, l'océan à perte de vue soumis aux aléas du temps : beau l'été, tempêtueux l'hiver, un peu à l'image des personnages de ce livre sur lesquels il déteint forcément, tout isolés qu'ils sont, et entièrement dépendants de son bon gré. Ces personnages sont au nombre de trois principaux, qui nous prêteront tour à tour leur point de vue sur leur histoire. Glauque. Un roman sur les drames silencieux d'habitants dont la vie rude, et isolée de tout, les soumet aux caprices du temps et du mauvais sort qui semble, cependant, particulièrement s'acharner sur eux dans cette histoire.
37. Les garçons de l'été
Rebecca Lighieri
3.70★ (2015)

Zachée et Thadée, deux frères, étudiants brillants et surfeurs surdoués, déploient les charmes de leur jeunesse sous l'été sauvage de La Réunion. Mais un requin va faire à jamais basculer leurs vies et celles de leurs proches, et révéler toute la noirceur d'âme que peut parfois camoufler la beauté physique et le verni social. Des personnages détestables dans des corps de rêves, une tension palpable dans un décor de vacances. A lire sur la plage sauf si vous avez envie de légèreté !
38. Une vie entre deux océans
M. L. Stedman
4.08★ (3968)

Proposé par Magielivres : la 4ème est exactement le début de l'histoire,"Après avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l'île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu'au jour où un canot vient s'échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d'un homme, ainsi qu'un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d'être parents, Isabel demande à Tom d'ignorer les règles, de ne pas signaler « l'incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices .." Je l'ai lu à sa sortie et il m'est toujours resté en mémoire.
39. Un coup de soleil
Serena Giuliano
4.25★ (2685)

Proposé par babounette : léger, mais plein de soleil ! (4ème : Six foyers, et un point commun : Eléonore, femme de ménage. Mais leur routine risque de se voir chamboulée… Lundi, dottore Di Martino. Veuf au cœur brisé. Mardi, signora Rizzo. La doyenne à l’esprit mal tourné. Mercredi, les Ferrara. Culs-bénits, autoritaires. Jeudi, signora Marino. Voyante : lit dans les cartes et les pensées. Vendredi matin, signor et signora Landi. Aisés, bronzés, désespérés… Vendredi après-midi, signor D’Amato. L’homme invisible ! À Salerno, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Éléonore. Entre ses ménages et ses jumeaux ados, elle n’a pas le temps de goûter à la dolce vita. Surtout, Éléonore ne parvient pas à oublier Marco, dont elle vient de se séparer. Pendant qu’elle récure chez les autres, au moins, son esprit est occupé. Mais en pénétrant dans l’intimité de ses clients, elle va s’apercevoir que les apparences sont trompeuses, et sa routine bien huilée pourrait se trouver chamboulée… Son rêve de toujours deviendra-t-il réalité ? Et si un hasard s’apprêtait à rebattre toutes les cartes ? )
40. Mamma Maria
Serena Giuliano
4.08★ (5130)

Proposé par babounette : Maria mia, Que de beaux moments passés avec toi dans ton petit café au milieu d'un tout petit village napolitain avec vue sur mer, entourée par Luciano, Ugo et Franco, trois retraités aimant taper la carte, ton petit-fils Giovanni, ton fils Pino, ta belle-fille Raffaella à qui tu rends la vie pas simple, eh oui, elle est milanaise, quel défaut mais au fond de toi, tu l'aimes. La jolie Sofia, traductrice, surnommée nénné (petite en napolitain), ton amie Lucia maraîchère, zia Gianna, tante de Sofia. Et Souma et Mustafa, mais eux deux, c'est une autre histoire. Mamma Maria, c'est un monde à elle seule, c'est le soleil, c'est l'Italie, c'est aussi son fichu caractère sous un coeur tendre, c'est la Mamma des sept cents âmes de son village, elle connaît tout le monde et tout le monde la connaît. Bref, j'ai adoré . L'écriture de Serena Giuliano est tellement vivante, savoureuse, italienne, que sincèrement, j'ai vécu au milieu de tout ce petit monde le temps de ma lecture.
41. L'été où tout a fondu
Tiffany McDaniel
4.02★ (2882)

Proposé par Sylviedoc : Autopsy Bliss, procureur de son métier et père de deux garçons, lance une invitation au diable à se présenter chez lui. Surprise, c'est un gamin noir en salopette débraillée et pourvu de magnifiques yeux verts qui débarque. Personnellement je l'ai trouvé absolument craquant, et la famille Bliss n'a pas tardé à lui faire une place au sein du foyer, d'autant plus qu'il a le même âge que Fielding, leur plus jeune fils, le narrateur. Mais l'arrivée de Sal va entraîner des réactions en chaîne dans la population, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne vont pas tous lui réserver un accueil aussi enthousiaste que les Bliss... Et la canicule qui va coïncider avec cette apparition va évidemment échauffer les corps et les esprits. j'ai eu très chaud pendant ma lecture, quelle idée aussi de lire un bouquin avec un titre pareil alors qu'il fait plus de 30° dehors ! Heureusement, contrairement aux habitants de Breathed, j'avais de la crème glacée à disposition dans mon congélateur.
42. Ar-Men : L'Enfer des Enfers
Emmanuel Lepage
4.25★ (743)

Proposé par berni_29 : Au large de l'île de Sein, sur cette chaussée où prend fin la terre, il est un phare qui se dresse aux avant-postes comme pour défier les déchaînements de l'océan. Il s'appelle Ar-Men, mais on le surnomme « l'Enfer des enfers ». Certains jours, il se mélange avec la furie des éléments, disparaissant dans le paysage, émergeant à peine des flots tumultueux. Ar-Men : L'Enfer des Enfers est une formidable BD où le talentueux Emmanuel Lepage nous invite à côtoyer au plus près le tumulte de l'océan comme si nous y étions. Trois récits viennent s'entrelacer et s'enchâsser dans des pages et des planches rugissantes d'écume. Une lecture passionnante et pleine de poésie aux dessins époustouflants, où les récits s'entrelacent pour écrire celui de cette roche qui est à la fois refuge, prison et rempart : Ar-Men.
43. Les Gardiens des Enfers
Alcante
3.86★ (42)

Proposé par Spleen : également une BD sur un phare et ses gardiens et qui n'est pas non plus une destination estivale de tout repos avec une histoire de fantôme et de naufrage : Un jeune marin , Jack Jones perd un bras en sauvant un compagnon de bord et se retrouve gardien d'un phare relié au continent avec un homme inquiétant et secret . Se superpose à cette histoire celle du naufrage d'un navire transportant des orpailleurs rentrant des mines avec leurs provisions d'or ... Frissons garantis !
44. Plein gris
Marion Brunet
3.98★ (1125)

Proposé par Sylviedoc : L'équipage était au départ constitué de cinq amis. Il n'en reste que quatre. Ce qui devait être de belles vacances pour décompresser avant le bac vire au cauchemar, d'autant plus qu'une très grosse tempête s'annonce, et que les communications ne passent plus. le huis-clos est propice aux réminiscences, et Emma, la narratrice, remonte le temps pour comprendre comment la situation a pu dégénérer jusqu'à ce point de non-retour. Tous les petits et grands secrets remontent à la surface, comme des corps de noyés, les inimités et les malentendus prennent une autre dimension sur la mer en furie, les esprits s'échauffent, et la peur de la mort exacerbe les tensions. On alterne tout au long du récit entre la progression de la tempête et les tentatives des jeunes pour s'en sortir, et les retours en arrière qui nous permettent de cerner les caractères et les interactions dans le groupe. Beaucoup de tension, on est happés dans l'histoire et pour ma part je l'ai lue d'un trait, en apnée (oui, c'est facile !). J'aime l'écriture de Marion Brunet, elle est l'une de ces auteures qui ne prennent pas les jeunes pour un lectorat de seconde zone, et est souvent appréciée des adultes aussi pour la qualité de ses romans.
45. Pharricide
Vincent de Swarte
3.21★ (36)

Proposé par Berthelivre : Un thriller qui m'a épouvantée mais qui n'a pas ébranlé le phare des rois, le roi des phares : Cordouan.
46. Je n'ai pas peur
Niccolò Ammaniti
3.93★ (715)

Proposé par Bobby_The_Rasta_Lama : canicule et terreur à l'italienne :)
47. Les silences d'Ogliano
Elena Piacentini
4.03★ (555)

Proposé par dannso : [4eme : La fête bat son plein à la Villa rose pour la célébration de fin d’études de Raffaele, héritier de la riche famille des Delezio. Tout le village est réuni pour l’occasion : le baron Delezio bien sûr ; sa femme, la jeune et divine Tessa, vers laquelle tous les regards sont tournés ; César, ancien carabinier devenu bijoutier, qui est comme un père pour le jeune Libero ; et bien d’autres. Pourtant les festivités sont interrompues par un drame. Au petit matin, les événements s’enchaînent. Ils conduisent Libero sur les hauteurs de l’Argentu au péril de sa vie. Situé au cœur d’un Sud imaginaire, aux lourds secrets transmis de génération en génération, c'est un roman d’aventures autour de l’accession à l’âge adulte et des bouleversements que ce passage induit.] Un roman à l'histoire tragique, aux personnages forts, âpres comme la vie dans ces terres pauvres, où il ne fait pas bon refuser la protection des mafieux, où des hommes meurent d'avoir voulu s'en libérer, où des adolescents se voient contraints de porter les armes, où une femme trop belle et trop jeune pour son mari va embraser le corps des jeunes du village et en rendre fou certain. Quelques jours, cet été-là vont révéler à Libero qui il est, il n'en reviendra pas indemne.
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