A trente ans, on est censé être marié, avoir des enfants et/ou une carrière brillante, peut-être même une maison.
Malgré son succès et sa popularité, elle n’avait personne avec qui le fêter : pas de mari, pas de petit ami.
Bien conservée ou pas, elle avait soixante ans. Qui voudrait d’une femme de cet âge ? Aujourd’hui, même les octogénaires s’intéressaient aux gamines de vingt ans !
Une fiancée enceinte après une aventure d’un soir… Cela ressemblait fort à un mariage précipité.
Partager ma vie avec quelqu’un, mais seulement si c’est la bonne personne. Autrement, ce n’est pas la peine, j’ai déjà donné. Avoir la santé, évidemment, mais c’est une réponse de vieux schnock. En gros, être heureuse et bien dans ma peau, avec un homme que j’aime et qui m’aime.
Difficile de rattraper le temps perdu à cinquante ans, a fortiori à soixante. Un jour, on se réveille seul, et on se demande comment c’est arrivé.
J’ai compris bien tardivement que l’existence n’était pas seulement faite pour s’amuser. Sinon, on se retrouve tout seul au milieu d’une bande d’idiots et d’une flopée de jolies filles sans cervelle qui ne cherchent qu’à profiter de vous.
Ayant frôlé la mort, elle portait un regard neuf sur la vie. Son âge n’avait plus guère d’importance à présent, car elle avait l’impression d’avoir quinze ans. Elle était en vie !
Il ne souhaitait que deux choses pour son anniversaire : ne plus souffrir, et retrouver sa vie. Une vie de sexe et de femmes.