« À Salinas, nous croyions avoir tout inventé, même le chagrin. » (p. 598)
« Et les gens bâtissaient un avenir aussi riche que leur présent était misérable. » (p. 186)
« On peut être fier de n’importe quoi si c’est tout ce que l’on a. Moins on possède, plus il est nécessaire d’en tirer vanité. » (p. 10)
« Débarrasse-toi d’elle, je t’en prie, Adam. Jette-la dehors. Elle te mettra en pièces. Elle te détruira, Adam. Elle te détruira. » (p. 145)
La douleur fulgurante de la vérité se dissipe, alors que la douleur lancinante du mensonge demeure. C'est un mal rongeant.
A notre époque, lorsqu'un homme meurt, s'il a possédé la fortune, l'influence, le pouvoir et tous les attributs qui éveillent l'envie, et que les vivants font l'inventaire de sa vie, la question est toujours là: "A-t-il fait le bien ou le mal?" Ce qui consiste à poser d'une autre façon a question de Crésus. La jalousie n'est plus, et la commune mesure est la suivante: "Fut-il aimé ou haï? Sa mort est-elle une perte ou engendre-t-elle la joie?"
Pour dire d'un homme qu'il fut heureux, attendez qu'il ait tourné sa dernière page.
Dessie n'était pas belle - peut-être même pas jolie - mais il émanait d'elle cette lumière qui poussent les hommes à suivre certaines femmes dans l'espoir de capter quelques rayons.
On ne sait pas comment la peur naît chez les parents. Ils faut reconnaître que leurs appréhensions ne sont pas motivées, bien souvent. Et les parents les plus inquiets sont ceux d'enfant unique.