La Perle

Je n'ai pas reconnu le style de l'auteur, que j'ai découvert très récemment avec "les raisins de la colère". J'ai trouvé que cette novella, avec ses chants mystiques, avait des airs de conte tragique.

Je n'ai pas aimé cette histoire qui nous dit qu'un pauvre ne peut pas faire fortune, sous peine de voir sa fortune, au sens de destin, basculer.
L'argent (ici la perle qui a une grande valeur) est comme un démon qui maudit le pauvre qui essaie d'en profiter, même s'il le fait par son travail, de manière honnête.
J'ai juste retrouvé Steinbeck dans sa description des acheteurs de perles.

Alors un pauvre doit se contenter de son sort sans chercher à avoir une vie plus confortable ? Je n'aime pas ce fatalisme. Même si la malédiction vient de l'avidité des autres hommes et reste réaliste.

Kino est un humble pêcheur indien qui coule des jours paisibles avec Juana, sa femme et son bébé Quiyitito jusqu'au jour où il découvre la plus grande perle du monde. Pour sauver son fils qui risque de mourir suite à une piqûre de scorpion, Kino voit dans cette perle, un signe de providence qu'il faut à tout prix exploiter. de son univers fait d'un bonheur simple, sa vie va alors basculer dans la haine et la violence. Ce conte philosophique raconte comment certains destins misérables ne sont parfois jamais voués à changer. C'est avec candeur que John Steinbeck nous rapporte cette triste histoire et on le pressent dès le début, celle-ci va mal finir. le scénario se répète depuis la nuit des temps et montre à quel point la vie peut être injuste.


C'est en ces termes que l'auteur commence son récit : "Dans la ville, on raconte l'histoire d'une grosse perle - comment elle fut trouvée, puis perdue à nouveau ; l'histoire de Kino, le pêcheur, de sa femme Juana et de leur bébé, Coyotito. Et comme l'histoire a été si souvent racontée, elle est enracinée dans la mémoire de tous. Mais, tels les vieux contes qui demeurent dans le coeur des hommes, on n'y trouve plus que le bon et le mauvais, le noir et le blanc, la grâce et le maléfice - sans aucune nuance intermédiaire. Si cette histoire est une parabole, peut-être chacun en tirera-t-il sa propre morale et y découvrira t-il le sens de sa propre vie. Quoi qu'il en soit, on raconte dans la ville que... "


Voilà un triste hommage à l'histoire des hommes... Un conte très facile à lire et accessible à tous les lecteurs.
Lien : http://livresacentalheure-al..

Un livre qui m'a beaucoup plu... Jusqu'à lavant dernière page. Je reste sur ma faim. Je comprends où l'auteur veut en venir mais pour moi, il manque quelque chose.

Court roman vite lu, à la fois fascinant et violent et poétique... et tragique.
On sait dès le départ que ça finira mal, car la manière d'écrire nous le dit déjà. Histoire pessimiste et fataliste sur le monde dirigé par l'argent.

Un livre assez décevant. L'idée de fond est bonne mais on voit venir le récit d'assez loin et la fin n'apporte rien. Loin du niveau de Steinbeck dans ses autres oeuvres.

L'argent ne fait pas le bonheur ... et fait même le malheur, selon Steinbeck. Une petite nouvelle pas très originale dont l'intrigue est ultra prévisible pour nous expliquer tout ça, et l'affaire est tristement pliée. Des personnages caricaturaux, une dose de sentimentalisme bon marché et une grosse déception finalement pour le lecteur que je suis.

J'avoue que je n'ai pas aimer ce petit livre..
Je l'ai trouver pessimiste, je l'ai ressenti comme si un peuple pauvre doit ce contenter de la pauvreté sans jamais essayer de s'en sortir.. c'est absurde. Un peu caricatural et je me souvient avoir plusieurs fois lever les yeux au ciel a sa lecture ce qui n'est pas bon signe..
Je n'ai pas vraiment apprécié la plume de l'auteur non plus je ne l'ai pas trouver entraînante..
Mais c'est un petit livre il est vite lu et vite oublié malheureusement.

C'est un joli petit conte initiatique, bien qu'un peu court et fataliste.
Une perspective de bonheur vaut bien un déchaînement de jalousie et de malheurs !?