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3,82

sur 2305 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est des fois ou le matérialisme n'apporte pas le bonheur. Kino, pécheur de perle l'a appris à ses dépends.

John Steinbeck, nous narre avec brio la vie des pécheurs de perles exploités par les commercants.
Ce roman est une belle satire de la société, des clivages riches - pauvres. Mais également de l'acquisition des richesses et surtout du besoin de les conserver qui entraine l'homme vers des dérives et le rend capable de tout.

J'ai juste le regret d'avoir "lu" ce roman en livre-audio. Une première pour moi. Et franchement je n'aime pas ça. Je l'ai fait pour répondre à un item de la coupe des 4 maisons sur FB.
J'ai trouvé ce livre assommant, mais d'un autre côté je pense avoir trouvé la solution idéale (pour moi) contre l'insomnie.

De ce fait, je crois ne pas avoir apprécié ce roman à sa juste valeur.
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Le dicton populaire dit que l'argent ne fait pas le bonheur... Et John Steinbeck l'adapte à sa manière dans ce roman court et intense.

Nous sommes au Mexique, au début du 20e siècle. Kino, Juana et Coyotito mènent une existence simple et sans complications. Jusqu'au jour où Coyotito est piqué par un scorpion... Ce "simple" incident va pousser Kino et Juana à désirer ce dont ils n'ont jamais eu : de l'argent. Pas pour devenir riches, mais pour soigner leur enfant. Et, pendant un temps, le couple va croire à sa chance, car Kino va pêcher une perle énorme, qu'il espère vendre un bon prix.

L'avarice, la réaction des gens à la richesse d'un autre, les projets insensés que font ceux qui se trouvent soudain face à une fortune inespérée, tous ces thèmes et bien d'autres sont traités avec talent par Steinbeck, qui rend cette fameuse Perle responsable de tous les maux de la famille de Kino.

Même si La Perle m'a moins passionnée que Des souris et des Hommes ou que Les Raisins de la Colère (coup de coeur inoubliable), j'ai trouvé ce récit de la déchéance d'un homme et de ceux qui l'entourent fascinant à lire. Et, comme toujours, la plume de l'auteur fait des merveilles et nous emmène réellement sur les traces de ses personnages, peu nombreux mais tellement bien décrits que l'on s'y attache sans même s'en rendre compte.

A découvrir si vous aimez Steinbeck !
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En tombant sur une critique Babelio de ce livre que je n'avais pas lu, j'ai eu envie de retrouver le plaisir de ma lecture des romans de Steinbeck de mes années lycée ( il y a très longtemps). Mais je n'y ai pas retrouvé le Steinbeck militant de mes souvenirs. Ce petit roman, presque une nouvelle, est en fait un conte moral. Cette morale est bien sûr toujours d'actualité, mais ce récit philosophique, un peu caricatural, m'a semblé avoir vieilli, à moins que ce soit moi.
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Après avoir tellement entendu parler de la plume de John Steinbeck je me suis finalement laissée tenter par la lecture de la Perle. Un court roman aux allures de contes avec une morale qu'on en peut pas rater. L'auteur décrit de manière très habile, au travers d'une histoire simple, les défauts de l'homme en société : l'envie, la convoitise, la jalousie, mais aussi la cupidité et l'avarice... En somme on pourrait appeler ça une bonne lecture intéressante.
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Un court roman, presque une nouvelle. C'est raconté à la manière d'un conte. Quelques personnages, un événement hors du commun presque magique. Mais où sont les méchants? Les gens, le sort, la part sombre des personnages? Et où est la morale?
Très rapide à lire, bien écrit, mais sans rien de clair qui se dégage pour moi à la fin.
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Un pécheur dans la misère pêche une perle huîtrière dans la ville de la Paz (ville mexicaine de Basse-Californie du Sud), et se dit enfin que tout va s'arranger pour lui et sa famille. Mais la cupidité des blancs n'a pas de limites et va détruire cette promesse de bonheur, car ces Indiens miséreux n'ont pas appris à biaiser, ils sont naïfs et aisément manipulables… Tout espoir en un futur meilleur, est-il impossible quand on est pauvre ?
J'ai bien aimé, mais j'ai trouvé la fin un peu rapide. le style reste magnifique et l'histoire désespérante de lucidité. Pour le moment « Des souris et des hommes » reste mon oeuvre préférée.
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Un texte court de Steinbeck qui se lit facilement et rapidement mais qui ne m'a enthousiasmé ! L'histoire est pourtant émouvante avec une morale qui laisse la place aux plus forts, qui n'autorisent pas la réussite aux gens du peuple. Rien ne change tout particulièrement dans les pays pauvres !
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L’argent ne fait pas le bonheur. C’est la morale de cette histoire présentée comme une légende dès les premières pages. Kino vit dans une hutte en Inde avec sa femme Juana et Coyotito, son fils. Ils sont très pauvres et à la suite d’une piqûre de scorpions, Kino amène son fils en ville pour le faire soigner auprès d’un médecin. Mais celui-ci refuse de le soigner car il sait que Kino ne peut pas le payer. Kino retourne chez lui furieux et se mets à rêver de tomber sur une perle qui le rendrait riche. Et c’est exactement ce qui va lui arriver.

J’ai eu du mal, je n’aime pas du tout le style de Steinbeck et pourtant, je ne laisse pas tomber. Je vais sûrement tomber un jour sur un livre de lui qui me plaira autant qu’il plaît aux autres lecteurs. Ce qui ne me plaît pas, ce sont les longues descriptions qui ralentissent l’histoire. Malgré tout, j’ai été prise par cette histoire et ait lu cette nouvelle en une journée (merci les vacances !).

Je mets tout de même la note de 3/5 parce que malgré tout, j’ai eu peur pour Coyotito tout le long de l’histoire et il y a certains passages qui m’ont fait tourner les pages plus vite que les autres.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Une petite fable sur: " l'argent ne fait pas le bonheur".
Thème semble t'il récurrent chez Steinbeck .
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Kino est pêcheur de perle. Il vit dans une maison modeste dont le sol est en terre battue. Son épouse est Juana. Ils ont un bébé qui s'est fait piqué par un scorpion. le bébé à de la fièvre, son visage est bouffi, il faut le faire voir par un docteur. Celui-ci n'est pas pressé de venir pour des pauvres gens. Lors d'un premier contact avec le domestique du docteur, Kino pour payer présente de petites perles et le docteur ne se montre pas intéressé à intervenir. Alors Kino s'en va pécher d'autres perles et en trouve une grosse comme un oeuf de mouette la plus grosse du monde. de cette pêche tout le village est au courant depuis les huttes sur la grève jusqu'au village en ciment où habitent les riches. Tous convoitent sa perle, plein de projets dans la tête. A tous ceux-là Kino fait obstacle. Autant le docteur était désintéressé de soigné l'enfant, à présent, il dit pouvoir soigner l'enfant mais il se fait qu'entre-temps le mal de l'enfant a disparu.

Kino était dans le rêve, il pourrait acquérir différentes choses – un fusil par exemple et son fils irait à l'école, il saurait lire et cela lui serait profitable ;

La perle on a voulu la lui voler. Avec le souci que lui cause la perle Juana est d'avis à la détruire ou la jeter au fond de la mer. Kino n'est pas de cet avis, il décide de la vendre mais les acheteurs pour leur propre bénéfice cherchaient à en donner le moins d'argent possible. Alors, Kino voulu aller loin de chez lui à la capitale pour en avoir un bon prix.

En convoitant la perle un homme attaque Kino dans le noir et Kino cherchant à se défendre le tue avec son couteau. Il sera poursuivi, il lui reste à partir mais il constate que l'on a brûlé sa maison et troué le fond de son bateau. Il part avec Juana et l'enfant et prend la précaution de dissimuler les traces de son passage. Il arrive à tuer ses trois poursuivants.

Steinbeck nous montre que posséder attise de la convoitise, de la jalousie, une soif d'appropriation et que l'homme qui possède peut-être en péril.

Faut-il chercher le bonheur hors de l'argent ? Oui, mais nous savons que l'argent est indispensable.

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