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Citations sur Ma vie sur la route : Mémoires d'une icône féministe (112)

Sans se rendre compte que pousser les femmes à avoir trop d’enfants est la première menace écologique et que les cours d’économie devraient partir de la reproduction et pas uniquement de la production. (page 167)
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Si on veut être écouté, il faut écouter.
Si on espère que les autres vont changer leur façon de vivre, il faut savoir comment ils vivent.
Si on veut être vu, il faut regarder les gens dans les yeux.
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"Je peux partir parce que j'ai une maison qui m'attend. Je peux rentrer parce que je suis libre de partir. C'est l'alternance qui donne toute sa saveur à chacun de ces modes de vies. C'est à la fois très ancien et très moderne. Nous avons besoin des deux."
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« Mes jolies, si les hommes pouvaient tomber enceinte, l’avortement serait un sacrement. » (page 147)
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Je me rendis compte que les Indiens adoraient poser des questions personnelles. Du temps de l'Empire, cette habitude devait rendre fous les Britanniques connus pour leur réserve. « Pourquoi est-ce que ta famille ne t'a pas trouvé de mari ? » « Les Américains sont riches, alors, qu'est-ce que tu fais avec nous en troisième classe ? » « Est-ce que tout le monde aux États-Unis a une arme ? » « Si je venais dans ton pays, est-ce que je serais bien reçue ? » Et, après avoir fait plus ample connaissance : « Comment font les américaines pour ne pas avoir trop d'enfants ? » Un jour, j'entendrais Indira Gandhi dire que rien ne l'avait mieux préparée à devenir Première ministre que ses voyages de jeunesse en train.
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Je m’interrogeai sur les raisons pour lesquelles on ne prenait pas la barrière du sexe autant au sérieux que celle de la couleur de peau. Les raisons sont partout autour de nous, aussi impalpables que l’air qu’on respire : parce que l’on confond encore sexisme et nature, comme c’était autrefois le cas avec le racisme ; parce que l’on considère que tout ce qui affecte les hommes est plus grave que ce qui touche « seulement » la moitié féminine de l’humanité ; parce que les enfants sont toujours élevés principalement par les femmes (et c’est un euphémisme) et que les hommes en particulier ont l’impression de retomber en enfance lorsqu’ils se retrouvent face à une femme de pouvoir ; parce que, en raison des stéréotypes racistes, les Noirs ont longtemps été perçus comme plus virils, si bien que certains Blancs se sentent confortés dans leur masculinité en leur présence (tant qu’ils ne sont pas trop nombreux); et parce qu’il n’y a toujours pas de bonne façon d’être une femme de pouvoir sans être traitée de vous-savez-quoi.
Il ne s’agit pas de compétition victimaire. Les systèmes de caste sexuels et raciaux sont interdépendants et ne pourront être éradiqués qu’ensemble. 
Il est temps de briser toutes les barrières avec une fierté égale.
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« La haine généralise, l'amour singularise » , nous rappelle la féministe Robin Morgan. Voilà pourquoi voyager est crucial. C'est une école de la singularisation.
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D’après les sondages, ce que les femmes redoutent le plus face aux hommes, c’est la violence. A l’inverse, eux craignent d’être ridiculisés.
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Au début, on pensait que les féministes étaient uniquement des ménagères insatisfaites, puis qu’elles constituaient un petit groupe d’excitées révolutionnaires qui brûlaient leur soutien-gorge, puis qu’il s’agissait de parasites vivant aux crochets de l’aide sociale, puis de copies conformes des cadres masculins avec attaché-case, et de carriéristes frustrées qui avaient oublié d’avoir des enfants. Pour finir, elles ont été accusées d’être responsables du fossé croissant entre les sexes qui risquait de faire basculer le résultat des élections. Cette fois, c’en était trop, alors, on nous a expliqué qu’on avait atteint une époque « postféministe » et que nous pouvions nous détendre, lever le pied, « tout arrêter. Sauf que l’objectif commun de toutes ces descriptions disparates et contradictoires est précisément de ralentir et d’entraver tout ce qui pourrait remettre en question la hiérarchie actuelle.
Il y a un enseignement à tirer de tout cela. Quand on nous dit que le féminisme est mauvais pour la famille, il faut comprendre qu’il est mauvais pour la famille patriarcale, mais bon pour la famille égalitaire qui forme la base de la démocratie. 
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pourquoi elles (les femmes) effectuaient 70% du labeur productif rémunéré et non rémunéré dans le monde, alors qu'elles possédaient seulement 1% des biens; pourquoi, dans l'étrange danse du quotidien, masculinité signifiait mener et féminité, suivre.
p.95
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