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Citations sur La reine de la Baltique (51)

La vue depuis le lanternon était à couper le souffle. Elle avait beau l'avoir déjà contemplée plus tôt dans la journée, elle avait du mal à s'en arracher.
C'était comme regarder la mer depuis un nuage.
C'était déjà extraordinaire en plein jour mais, au crépuscule, la vision était magique.
Les rayons du couchant peignaient tout l'archipel en rose et or et, à l'horizon, le ciel se confondait avec la mer vert sombre.
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Son regard se fixa sur sa main qui tenait les papiers. Il avait de jolis doigts, longs et fins, avec des ongles bien arrondis.
Parfois, il lui arrivait d'imaginer la sensation d'être touchée par ces doigts là. Avant de s'endormir, elle pouvait fantasmer sur ses mains qui la caressaient sur tout le corps.
Ce que ça ferait de se coucher contre lui, tout contre, peau contre peau ....
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Quelques pellicules s'écaillèrent de son crâne et décorèrent joliment le col de sa chemise.
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La machine à café du Systembolaget rappelait dangereusement celle du commissariat de Nacka. Erik, en revanche, capable de boire de l'huile de vidange si on lui en proposait, n'hésita pas à en prendre une tasse.
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Nora se tourna vers son mari, assis dans le fauteuil de jardin, occupé à faire une épissure sur une amarre. L'art presque oublié de réparer les cordages effilochés. La version masculine de la dentelle au fuseau, si l'on veut.
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Nora poussa le joli portail à deux battants qui conduisait à la villa Brand. Elle gravit les quelques marches du perron et frappa.
À Sandhamm, on ne connaissait pas les sonnettes. Soit la porte était ouverte et il fallait alors prendre la précaution de s’annoncer en criant : «Il y a quelqu’un ?» avant d’entrer, soit on frappait bien fort à la porte. Les deux façons étaient admises, pourvu qu’on signale clairement son arrivée.
Signe vint ouvrir vêtue de son éternel tablier, que Nora l’avait toujours vue porter. Parfois elle se demandait si elle n’en avait pas toute une panoplie, tous identiques, qu’elle jetait à mesure qu’ils s’usaient.
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Henrik déboula dans la cuisine, le visage sombre. Nora, qui était en train de faire des crêpes pour l’excursion à Grönskär prévue le lendemain, resta interloquée.
«Mais qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle.
- Ce qu’il y a, c’est que notre filet à perches tout neuf a un gros trou, siffla Henrik. Quel les gosses sont allés jouer dans le hangar et que nous avons un filet inutilisable et plusieurs accrocs dans celui à flétans. Qu’il faudra des heures pour les réparer. Voilà ce qu’il y a ! Et moi qui devais aller les poser aujourd’hui avec Hansse Christiansson !»
Nora essaye de compatir. Ce n’était pas bien grave.
«Ce n’est pas la fin du monde», hasarda-t-elle.
Voyant son regard irrité, elle bâtit en retraite.
« Je comprends que tu sois fâché, mais on pourra toujours en acheter un autre. C’est à ça que servent les allocations familiales, non ? A réparer les dégâts causés par les enfants », essaya-t-elle de plaisanter.
Henrik était toujours fâché.
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«Regarde toi-même : tout d’un coup, la colonne des recettes est bien plus importante que celle des frais. Et impossible de trouver une explication plausible. D’après ce que je peux voir dans les bilans annuels, il n’a pas acheté d’autres sociétés, ni signé de contrats importants. Pas de ventes d’actifs ni d’autres entrées extraordinaires qui expliqueraient cette augmentation. C’est comme si une fée, d’un coup de baguette magique, lui avait fait gagner beaucoup plus d’argent qu’avant. »
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- De la mort-aux-rats, répéta Nora. Drôle de façon de faire.
- D’un autre côté, ajouta Henrik, il est assez facile de s’en procurer. Pour un empoisonneur amateur qui n’a pas accès aux poisons plus classiques qu’on trouve dans le circuit médical, ça peut sembler efficace. Demandez à M. Tout-le-monde, la grande majorité des gens sont persuadés qu’on peut l’utiliser comme poison. »
Il avait captivé l’attention de Thomas.
« Qu’est-ce que tu veux dire par « poison plus classiques » ? demanda celui-ci en se penchant en avant.
- De l’arsenic, par exemple, ou de la digitale, qui est une fleur très courante. On l’utilise pour soigner les problèmes de cœur, mais c’est mortel à haute dose. Les moines se servaient autrefois de cette fleur pour camoufler des assassinats, car la substance laisse peu de traces. »
Henrik se tut, prit encore quelques chips et continua.
« La morphine fonctionne de la même façon. Un peu de morphine soulage la douleur, trop tue. Beaucoup de médicaments deviennent des poisons mortels s’ils sont mal dosés.
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Pour Nora, Sandhamn, c’était l’archipel extérieur, la proximité de la mer, un épais silence brisé par les cris des mouettes. On pêchait soi-même son poisson et on allait sous les pins cueillir des myrtilles. Les beaux jours, on descendait gouter sur la plage. Le soir, on allumait un barbecue près du ponton. C’était cette vie simple que Nora aimait, le calme, la paix. Les enfants pouvaient courir librement sans qu’on s’inquiète de la circulation, Tout le monde se connaissait. Une ambiance de petit village devenue rare de nos jours.
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