Je l'ai lu très rapidement, une petite demi-heure et c'est lu. Il faut savoir que c'est un conte qui fait 16 pages. Je ne l'ai même pas mis sur ma liseuse en fait (c'est pour ça que je n'ai pas fait de photo), je l'ai directement lu sur mon téléphone. Mais sa petitesse ne rend pas cette histoire inutile et simpliste. Bien au contraire, ça la rend incisive et directe !
On va suivre une mère de famille qui regrette sa jeunesse, quand elle pouvait encore faire des rêves pleins de couleurs. J'ai trouvé ce récit certes très imaginatif, mais tellement empreint de vérité. Je ne peux pas dire que je sois une enfant mais je ne pense pas être une adulte non plus. du haut de mes presque 20 ans, je rêve encore. Je lis des livres ou regarde des films où milles choses peuvent arriver. Et parfois, on a besoin d'y croire. On a besoin de croire que la vie ne s'arrête pas à la fin du mois quand il faut payer le loyer mais qu'on est déjà à découvert, quand les impôts vous envoient une lettre de relance parce que ça fait déjà deux mois qu'ils attendent vos versements. On a besoin de croire que le monde va au delà de ça. On a besoin de croire en notre imaginaire. Et la question que pose ce conte est de savoir si oui ou non, un adulte peut encore rêver et croire ? Si un adulte en a encore le pouvoir ou si le poids des responsabilités est trop fort à supporter ?
Ce qui est assez drôle est que justement je m'en faisais la réflexion. En fait, j'ai peur de me transformer en adulte trop occuper pour s'amuser à cause de son travail. Un adulte qui vit sa vie routinière : se lève, va travailler, rentre, allume la télé et va se coucher. C'est quelque chose que je veux absolument éviter. Et je trouve que
Stéphanie l'l'exprime avec brio. Peut-être que ce n'est pas vraiment ce message qu'elle voulait faire passer mais chacun interprète à sa façon. Ce que je sais c'est que j'ai des rêves et que je ne les abandonnerai pas au profit d'une vie bien rangée et sans danger.
La morale est claire et limpide. L'auteur nous dit que le monde est beau aux yeux des enfants et que si nous n'arrivons pas à le voir, peut-être devrions-nous être généreux et offrir ce dont on ne peut plus se servir à ceux qui le peuvent encore, à ceux qui le veulent encore. Pour les aider à avancer. Parce que « quelqu'un en aura certainement besoin pour transformer la sienne » (de vie).
Au final, voilà une lecture qui m'a vraiment fait réfléchir. Je vous la conseille. Elle est un très bon moyen de se questionner sur sa vie et son passé.
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