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3,8

sur 1110 notes
Le premier quart de ce roman m' a accroché.Passé ce cap,en dépit d'une satire de la société américaine sous la présidence Nixon plutôt réussie,l' ennui s'est installé:trop de longueurs,de redondances,de digressions,de personnages sans consistance. ...Si bien que finir ce pavé de 889 pages a été pour moi un exercice dépourvu de plaisir.Vite!Un bon polar scandinave avec des sentiments humains pour me remonter le moral!
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Formidable polar. En général je n'aime pas les histoires de Serial Killer mais celle-ci vaut le coup. ce qui a été fait après est une pâle copie.
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Un "petit" pocket de 900 pages ... un livre intense avec toutefois des longueurs ... la partie une en est l'exemple avec tous ses intervenants : la police, les différents shérifs, les journalistes, les politiciens, la mafia etc ... sinon l'auteur arrive à créer un paradoxe entre un tueur d'une monstruosité sans nom et ce petit garçon qui a tant souffert dans son enfance ... on le déteste et on a qu'une envie c'est qu'il se fasse attraper mais lorsque ressurgit ses vieux démons on souffre avec lui et on le plaint ... c'est très fort !!!!
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Je mets cinq étoiles à ce livre. Parce qu'il en va des polars, des livres de morts comme des guerres. A un moment donné, on doit avoir compris et stopper la reproduction des erreurs et des horreurs. Si l'on n'a pas compris que la guerre est immonde après des récits tellement puissants comme Remarque, Levi, et tant d'autres, on ne comprendra jamais. Et on reproduira.
La haine provient de violences subies, et elle se propage quand elle n'a pas pu être rendue plus diffuse, diluée, et évacuée sur les responsables. Elle sort encore plus dure sur des innocents ou des gens qui n'ont rien à y voir. Et qui subissent donc une violence, qu'ils devraient aussi rendre plus diffuse, diluée, etc. Et le cercle continue.
Et plus les personnes ont de pouvoir, plus cette haine et cette soif de domination et de contrôle est puissante et folle, et ça rejaillit à tous les niveaux.
Certains se salissant directement les mains.
Les autres courant derrière la haine pour l'arrêter, mais c'est vain.
Je mets cinq étoiles à ce livre, parce qu'il date. Il est de 1979. Il fait 759 pages. Il est donc assez énorme. Il est bien fait, il montre bien l'horreur, le mal qui s'incarne et qui s'exerce... Pas besoin d'en faire d'autres. Pas besoin d'autres opus de haine, pas besoin. Ici il y a suffisamment.
On peut sceller les choses ici.
Parce que ceux qui n'ont pas compris ne comprendront jamais et que ceux qui ont compris n'auront pas besoin de piqûre de rappel éternellement. Et ceux qui ont compris n'auront pas envie de perpétrer la haine. Et ceux qui n'ont pas compris trouveront dans ce livre, et dans tous ceux qui suivent et suivront tout un tas d'exemples, d'idées, de mécanismes qui pourra les faire jouir et accomplir qui sait à leur échelle des mouvements de haine, de violence et de noirceur.
Je mets cinq étoiles et je passe à autre chose.
Et j'éteins cette télé immonde, et internet trop pollué par le nauséabond.
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J'ai commencé ce livre dans le cadre de la lecture commune Vendredi lecture du mois de janvier.
Le thème était "dans la tête d'un tueur en série".
Le début de ce roman m'a botté, j'ai beaucoup aimé, mais au fur et à mesure de ma lecture, j'ai trouvé un peu longuet.
Trop de personnages, pas assez d'action..... j'ai abandonné :(
Pourtant le sujet abordé sur la peine de mort, le caractère de Bishop, sa vie, sa famille...... m'ont bien plu, mais pas assez pour que j'aille jusqu'au bout.
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Au delà du mal est un excellent thriller, certainement le meilleur que je connaisse. Il est paru en 1979 et nous pouvons dire que c'est le précurseur de son genre. En effet, c'est ce thriller-ci qui a inspiré le grand Stephen King. C'est un récit dérangeant d'une noirceur absolue, qui nous confronte à la perversité en personne.

Tout au long de ce récit, nous découvrons le personnage de Thomas Bishop, nous discernons au fil de la lecture comment le mal suprême a pu s'installer dans l'esprit fragile d'un jeune enfant qui a subi tortures morales et physiques de la part de sa mère. Nous voyons évoluer ce troublant personnage depuis sa naissance, en passant par son séjour de plusieurs années en hôpital psychiatrique d'où il s'évadera en camouflant son intelligence hors normes. Il de viendra ensuite le plus grand Sérial Killer que les Etats Unis n'ait jamais connu, l'incarnation même du mal. Nous avons l'entrée en scène de plusieurs personnages secondaires : hommes politiques, journalistes, policiers, psychiatres-qui incarnent la société qui a créé l'extrême perversion de Thomas Bishop.

L'auteur a un style d'écriture pour le moins particulier mais qui m'a personnellement séduite. Il mène son récit d'une manière presque journalistique laissant peu de place à l'émotion. C'est un style d'écriture tout à fait en adéquation avec le personnage diabolique de Thomas Bishop. Shane Stevens nous plonge dans les ténèbres des esprits les plus pervers, de quoi nous déstabiliser et presque remettre en question notre propre esprit que l'on considère à priori rationnel. Il y a quelques digressions et longueurs qui nous font retrouver le tueur avec un plaisir malsain. Les pulsions monstrueuses, les délires et les confusions mentales du personnage principal sont d'un réalisme si terrifiant, que l'on en vient presque a se demander si l'auteur n'est pas Bishop. L'auteur a su incarner son personnage à la perfection et cela se ressent tout au long de la lecture. le mystère règne également autour de celui-ci puisque après la publication de ses 5 romans il a disparu dans l'anonymat le plus total, « Shane Stevens » étant probablement un pseudonyme.

Au delà du mal est le roman suprême, un précurseur inégalable mettant en scène l'abominable perversion d'un personnage terrifiant dénué de conscience. Il faut également souligner que c'est un roman violent, cru et parfois insoutenable dont les âmes sensibles feraient mieux de se tenir à l'écart.
Lien : https://universlitteraires.w..
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Je viens de terminer ce pavé de 760 pages. J'ai beaucoup apprécié cette lecture même si, publié récemment en français, il se perd, voire se noie, dans une masse foisonnante de récits sur les tueurs en série.
Pourtant, une fois remis dans son contexte de publication (1979) et celui de son intrigue (1947-1979), cet ouvrage se révèle une plongée saisissante et ô combien troublante dans la psyché psychopathe de Thomas Bishop.
Sa course éperdue parsemée de cadavres particulièrement maltraités (heureusement l'auteur ne s'étend pas ad nauseam sur de morbides et sanguinolentes descriptions ) est racontée en parallèle de sa traque par la police et plus spécialement par un journaliste d'investigation aux intuitions étonnantes. Et alarmantes... La réussite de Shane Stevens est également de montrer la frontière infime qui peut séparer l'homme du "monstre". Et que dire de l'éthique à géométrie variable du criminologue et du sénateur... Comme quoi la monstruosité se situe à plusieurs niveaux. Ce qu' avance l'auteur en entrecroisant divers intervenants et intrigues.
Tout ceci rend ce roman complexe et riche en matière de réflexion. le cadre de cette période de l'Histoire des États-Unis est lui-même très intéressant, entre débats houleux sur la peine de mort et débuts des démêlés qui vont s'abattre sur la présidence de Nixon.
Le style de l'écrivain est sobre dans l'ensemble, voire froid par moment. Je retiens aussi un courant de misogynie présent dans chaque strate de la société présentée par ce roman. Une manière pour l'auteur de montrer que les atrocités littérales que fait subir le meurtrier aux femmes rejoint ce que chaque membre de la gente masculine leur infligent d'une façon plus symbolique ?
Bref un moment fort et intense de lecture. Je ne l'offrirais cependant pas à des personnes trop sensibles.
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Lisant beaucoup de polars récents, j'ai trouvé celui-ci désuet; par contre, j'ai apprécié les descriptions des personnages, on sait tout sur le tueur mais également sur ses victimes. J'avoue que j'aurai abandonné le livre si ce n'était pas une collègue fane d'Olsen qui me l'avait prêté, c'est vraiment juste pour en discuter avec elle que je l'ai lu jusqu'à la fin.
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"Shane Stevens (probablement pseudonyme) ... a écrit 5 romans ... avant de disparaître dans l'anonymat."
Je le comprends de vouloir resté invisible.
J'ai trouvé ce livre complètement inutile, une vraie perte de temps.
Heureusement, le 1/3 (sinon la moitié) des pages du livre peuvent être tournées sans être lues, ça réduit le supplice.
La fin est aussi surprenante et subtile qu'une brique de béton.
Comme si l'auteur en avait eu marre d'écrire.
Désolé pour la seule étoile
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L'idée est bonne, mais qu'est-ce que c'est long à démarrer ! D'ailleurs, j'ai commencé à trouver le roman intéressant à peu près à la moitié du bouquin et encore.
Bref, c'est dommage parce que lier le journalisme, des tueries, leur effet sur la politique, la mafia, les affaires était une bonne idée
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