Dévisagée

repéré ce petit livre il y a déjà plusieurs mois (oui je fais partis de ces personnes capable de se retenir de lire même si j'en ai envie) et en le voyant à la bibliothèque c'était juste une évidence qu'il fallait que je l'emprunte. La couverture et le type d'histoire me faisait penser que le récit pourrait être assez simpliste et un peu trop niais sur les bords mais en réalité j'ai passé un très bon moment. Certes l'histoire reste simpliste mais ça ne change en rien le fait qu'elle soit belle, vraiment belle.

Dans cette histoire on suit Ava, grande brûlée dans l'incendie qui a ravagé sa maison qui l'a brûlé au troisième degré sur 70% de son corps emportant par la même occasion, ses parents et sa cousine, ses rêves et sa vie d'ado « normal ». On l'a suit 1 an après l'incendie au moment où elle réintègre la société. On voit donc, comment vivre, accepter de pouvoir ressentir de nouveau de la joie et surtout accepter qu'elle a survécu mais que ses proches non. Avoir l'impression de ne plus pouvoir vivre, car ça serait comme marcher sur la tombe de ses parents, leur manquer de respect, car vivre sans eux n'est pas une option.

J'ai trouvé le récit très touchant et remplis d'informations sur les personnes ayant subi des blessures lors d'un incendie. L'auteure a fait attention à ce que ses propos, ses idées soient au plus juste de la réalité en étant notamment en contact avec des grands brûlées dont deux particulièrement, l'ont inspiré pour créer son personnage.

Ce livre c'est une ode à la vie, c'est un combat qui persiste et une résistance qui peut certes par moment faiblir mais ne lâche jamais. J'ai sincèrement été touché par ces moments de joie et surtout par le fait qu'elle redécouvre la vie différemment en voyant d'autres options que de rester renfermer sur elle même. Elle a affronté les regards, les paroles blessantes, la crainte de déplaire, Ava a beaucoup de courage.

On part là sur un gros coup de coeur. Cela faisait longtemps que ce roman me faisait de l'oeil et attendait d'être lu.
Je l'ai donc sorti de ma pile à lire et dès les premières pages, je l'ai dévoré. le temps défilait en même temps que les pages sans que je ne m'en rend compte et je tiens à dire que les 450 pages valaient largement le coup d'être lues.
Effectivement, on ne parle pas suffisamment de sujets tels que les brûlures et autres blessures graves qui peuvent complètement ravager la vie de quelqu'un du jour au lendemain.
J'ai trouvé en lisant ce roman que divers sujets étaient bien traités, notamment le deuil, l'amitié, je harcèlement et la reconstruction de soi.
Il y avait une forme de tolérance et de respect dans la plume de l'autrice qui ont fait que malgré que l'histoire soit tragique et que certains passages peuvent être compliqués à aborder, on arrivait tout de même à apprécier la lecture et s'attacher fortement aux personnages d'Ava, Piper et Asad.

Pour moi, ce roman est une vraie leçon de morale et mériterait d'être mis davantage en avant. Il est riche et il nous en apprend beaucoup sur des situations qui sont à mes yeux trop peu abordées.

𠏌oup de coeur‼
�lerte rose fushia les gars !🦄
🌺Que celles et ceux qui n'ont pas encore lu cette pépite, se la procurent de suite !!!!🌷
�évisagée, d'Erin Stewart est officiellement ma plus belle découverte du mois.💮
🏵On découvre l'univers d'Ava, adolescente victime des flammes lors d'un incendie.🌺
Grande brûlée, elle a perdu 60% de son corps et doit maintenant se reconstruire.
Se reconstruire...💐 physiquement mais surtout psychologiquement.
�n tant que lecteur on est face à ses peurs, ses colères, ses angoisses les plus fortes.🌺
�n tant que non-brûlé, on se rend compte du regard des autres, de la réinsersion compliqué dans une vie sociale, de la difficulté à nourrir l'espoir...🌸
� roman m'a touché, il m'a apprit des choses...

"Dévisagée" raconte l'histoire poignante de Ava qui a tout perdu dans un incendie : ses parents, sa cousine, sa maison... et 60% de son corps. Elle a subi un nombre incalculable d'opérations pour récupérer un corps couvert de brûlures et de cicatrices.

On suit Ava et l'acceptation de son nouveau quotidien, mais aussi, surtout, de son corps.

J'ai fait une longue pause dans ma lecture : j'aimais bien, et en même temps, c'était trop d'émotions pour moi. Il n'y a pas un jour où je ne versais pas ma petite larme 😅

Les chapitres sont courts et le roman se lit vite. C'est un livre incroyablement humain qui ne laisse pas indifférent.

C'est un gros coup de ❤ ! Je vous recommande vivement ce titre 🥰🥰🥰
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Un roman jeunesse nécessaire. D'une part, pour relativiser certains petits complexes; on découvre dans ce roman ce qu'est la VRAIE souffrance, physique comme psychologique. D'autre part pour montrer l'importance d'être ouverts à ceux qui sont différents, l'importance d'aller vers eux, d'être à leurs côtés. Enfin, pour la leçon de résilience, magistrale.

"Tout le monde a des cicatrices. Certaines sont juste plus visibles que d'autres."
Ava a tout perdu dans un incendie et elle demeure seule, défigurée; dévisagée, justement. Reprendre l'école, faire face aux regards des autres - et même à son miroir - paraît impossible. Erin Stewart nous raconte son parcours, tout le courage qui lui faut pour réussir à s'accepter et à accepter le regard des autres. Un roman poignant, émouvant. Très recommandé.

Le thème des grands brûlés, voilà un sujet que je n'ai pas souvent retrouvé dans mes lectures, et celles-ci sont très nombreuses ! Encore faut-il que celui-ci soit aborder de la bonne manière, si bonne manière il y a !

Je dois bien avouer que l'auteure a su faire preuve de justesse dans ses propos, dans le déroulement de tout l'après drame, dans le cheminement des soins médicaux, dans tout ce qui touche le côté psychologique. N'oublions pas que la pauvre Ava n'est pas seulement brûlée sur plus de la moitié de son corps, elle a également perdu ses parents ce fameux jour ! Déjà devoir affronter une de ces épreuves n'est clairement pas facile, mais les deux ensembles, je ne suis pas certaine que je réussirais à me relever de ce genre d'événements !

En lisant le résumé, nous savons dans quel genre de livre nous allons nous lancer, mais franchement, nous ne sommes pas prêts à tout ce que nous pouvons y découvrir ! Je ne l'étais franchement pas !

Durant la plupart du temps qu'a durer ma lecture, je me suis sentie tiraillée. D'un côté par la souffrance et le désespoir de la jeune Ava, d'un autre par l'évolution qu'elle va avoir grâce à l'amitié naissante entre elle et Piper et Asad qui va agir comme un baume cicatrisant. Malgré tout, les cicatrices, que celles-ci soient intérieures ou extérieures, seront et resteront toujours visibles.

Je ne peux nier que nous ressentons assez bien que le public cible de base est jeune, cependant, je n'ai eu aucun mal à me sentir à l'aise avec le récit que j'ai trouvé tellement prenant, que les plus de 400 sont passées à une vitesse grandissante au fil des chapitres qui s'enchaînent.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais néanmoins une excellente découverte que je vous conseille de faire si ce n'est pas déjà le cas.

On dirait un pavé mais je l'ai lu d'une traite !
Ava est une ado qu'on rencontre sortie de l'hôpital où elle a fait 2 mois de coma suivi de multiples opérations au service des grands brûlés. dans cet incendie, elle a perdu ses parents et sa cousine et vit désormais avec les parents de sa cousine. Elle doit reprendre le lycée et est morte de trouille : elle ne ressemble plus à rien.
Ce roman aborde donc forcément, au travers des grands brûlés, les thèmes de la différence, de l'acceptation de soi, de la laideur ou de ce qu'on peut considérer comme telle. Ava est une jeune fille pleine de force et d'envie de vivre, on la suivra dans ses déboires, dans sa perception du regard des autres, dans ses émois de jeune ado avec une vie aussi difficile, on la suivra dans sa nouvelle vie et ses nouveaux amis.
C'est très bien écrit, c'est drôle, parfois un peu attendu il est vrai, ce n'est pas tendre du tout, c'est parfois cruel mais les personnages sont bien campés (sauf la psy, dont je n'ai pas aimé du tout le personnage, que j'ai trouvé trop facile et pas assez professionnel.)
A lire dès la quatrième !

Pas accroché plus que ça.

Les thèmes abordés étaient plutôt intéressants, mais ça a été fait de manière peut-être trop caricaturale, et dans la légèreté des livres pour ados.

Et finalement, j'ai eu comme ce sentiment de déjà-vu qui vient tout gâcher. Parce que même si en soit, je n'ai pas souvenir d'avoir lu précisément un autre livre sur un personnage défiguré suite à un incendie, il existe plein de variantes : des maladies qui rendent différent, un handicap ou défiguration suite à un accident, au fond c'est le même combat et toujours la même chose. Des personnages qui se retrouvent rejetés, moqués, par leur différence, qui essaient de se reconstruire, avec toujours des obstacles similaires. Les émotions ne sont pas vraiment parvenues jusqu'à moi, ce qui fait que je n'ai pas du tout trouvé ce roman poignant.

On rajoute ici des activités extrascolaires (le théâtre, parce que l'art c'est toujours la meilleure méthode pour se reconstruire) et des amitiés fugaces et superficielles, on a le combo parfait du roman pour ados de base, qui n'innove en rien le genre avec ses facilités scénaristiques toutes plus prévisibles les unes que les autres et son happy end improbable avec toujours ses messages plein d'optimisme et d'espoir.

Bon et surtout, c'était un peu trop long à mon goût.

Dommage.

Il y a un an, un terrible incendie a ravagé sa maison. Plus terrible encore, ses parents et sa cousine dont elle était très proche sont décédés. Aujourd'hui, Ava, brûlée à 60 %, panse toujours ses blessures, aussi bien psychiques que physiques. Après deux mois de coma, des dizaines d'opérations et de greffes, son corps cicatrise petit à petit. Et le docteur Sharp lui apprend que dorénavant, elle n'a plus besoin de son masque en plastique. Avec Cora, sa tante qui l'a recueillie, tous les deux sont d'accord sur le fait qu'il est temps pour l'adolescente, après être restée depuis tout ce temps cloîtrée, de reprendre les cours au lycée. Aussitôt, Ava refuse mais devant l'insistance de Cora, qui, elle, a perdu sa fille, elle accepte pour une période d'essai de deux semaines. C'est au lycée Crossroads High, où elle ne connaît personne, qu'Ava tente de reprendre une vie « normale ». Dès ses premiers pas dans les couloirs, elle est dévisagée, parfois moquée, et les regards qu'on lui jette, de pitié, dégoût ou curiosité, sont aussi insupportables que blessants. Heureusement, tous les lycéens ne sont pas les mêmes et deux d'entre eux vont l'aider à se sentir mieux...

Blessée dans son coeur et dans sa chair, Ava, une adolescente de 16 ans, va devoir s'armer de courage pour affronter encore toutes les épreuves auxquelles elle va être confrontée. Déjà battante et combattante, c'est aux regards des autres qu'elle va devoir face face maintenant qu'elle réintègre le lycée. Et c'est un long parcours qui l'attend d'autant qu'on sait combien les adolescents ne sont pas tendres entre eux. Heureusement que son oncle et sa tante, ainsi que Piper et Asad, vont l'aider, la soutenir, la porter et l'encourager à aller de l'avant. Avec beaucoup de réalisme (grâce, comme le souligne Erin Stewart dans les remerciements, aux nombreux témoignages qu'elle a récoltés auprès des grands brûlés), d'émotions et de tendresse envers ses personnages, l'auteure dépeint le parcours ô combien difficile d'Ava, une adolescente extrêmement touchante que l'on ne peut qu'admirer. Elle aborde ici un sujet plutôt rare en littérature jeunesse et montre combien le regard que l'on porte sur soi et le regard des autres peuvent être blessants et cruels. le deuil, l'amitié, la tolérance, la dépression, le syndrome du survivant... autant de thèmes intelligemment traités.
Un roman émouvant et empreint d'humanité...