Pandore

Avec ses promesses de mythes, Pandore semblait idéalement coller avec mes envies de lectures actuelles et parfaitement de saison. Malheureusement et malgré ses attraits, je ressors quelque peu désappointé de cette dernière dont l'apport mythologique m'a semblé bien trop timide et sommaire pour me captiver totalement.

Effectivement, je m'attendais à une revisite pertinente et passionnante du célèbre mythe de pandore bien trop peu représenté dans la littérature alors que j'ai avant tout fait face à une sorte d'enquête, se plaçant au coeur d'une Angletterre géorgienne et d'un Londres lugubre et repoussant. Non pas que je n'ai pas apprécié cette incursion au sein de cet univers insalubre et poussiéreux néanmoins, j'en ai cette triste impression de ne pas avoir retrouver les promesses tant attendues en me lançant dans cette aventure. En ce sens, j'admets volontiers avoir eu quelques difficultés à me plonger sciemment au centre de ce complot, alliant trafic, contrefaçons et antiquités mais aussi, à m'être intéressé au devenir des protagonistes présentés. C'est donc sans réel investissement que j'ai parcouru les centaines de pages du roman de Susan Stokes-Chapman qui, pourtant, dévoile une plume aguicheuse et pleinement atmosphérique. Ainsi et si je laisse de côté mes attentes, sa première oeuvre se dessine loin d'être mauvaise et peut se montrer convaincante pour qui apprécie les romans d'ambiance. Il serait d'ailleurs mentir de ne pas admettre que l'auteure détient une plume visuelle ainsi qu'un style facilement immersif. Finalement, c'est l'élément que j'ai le plus adoré de cette lecture tant les nombreux et sombres lieux visités m'ont captivé par leur noirceur ainsi que leurs insalubrité. le résultat obtenu se démontre alors pertinent et percutant et j'ai plus d'une fois eu l'impression d'être étouffé par tant de moiteur et étouffé par tant de poussières et autres saletés, mettant en valeur et en relief le monde de l'antiquité et ses secrets.

Du côté de l'intrigue, celle-ci se dévoile facile d'accès et habilement ficelée malgré l'important manque de la part mythologique que je pensais retrouver. En effet, le mythe de Pandore est bel et bien présent mais est traité et construit d'une manière bien trop succincte, terre-à-terre et cartésienne. Où sont donc passées les légendes et autres fables émanant de cet étrange artefact ? Finalement, l'auteure met davantage en lumière le domaine de la joaillerie et bien qu'un tel choix soit parvenu à me faire réaliser de nombreuses découvertes, j'aurais apprécié un bien plus subtil et fin mélange entre fiction et réalité. Ainsi, c'est de manières bien trop anecdotiques que Susan Stokes-Chapman laisse entrevoir les légendes et le folklore desquels cette dernière s'est inspirée pour nous livrer cette chasse au trésor et quête d'identité qui aurait gagné à se dessiner bien plus mystérieuse et mystique.

C'est pourquoi et quand bien même je ne suis parvenu à apprécier pleinement et sciemment cette oeuvre, je ne l'ai pour autant nullement détestée. En effet, j'ai été sensible à la plume et au style atmosphériques de Susan Stokes-Chapman, offrant une oeuvre à l'ambiance envoûtante et mystique à parcourir même si je m'attendais à un style bien plus lyrique et moins cartésien. Ainsi, je surveillerais de près les romans à venir de cette dernière.
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Les éditions Michel Lafon nous habituent à la splendeur de leur couverture. Ce premier roman de Susan Stokes-Chapman, n'y échappe pas. La dorure est superbe et les nuances de bleu ajoutent du mystère à ce titre. Entrez dans la boutique des Blake, c'est entrer dans un monde ensorcelant. Pandore nous fait voyager à la fin du 18e siècle à Londres. On y rencontre Dora, une jeune femme qui rêve d'indépendance. Créatrice, elle ne perd pas espoir de voir ses bijoux sur les notables de la ville. Dora est le personnage fort de ce roman. J'ai aimé suivre son évolution tout au long de ma lecture. Dans un vieux Londres où la bourgeoisie côtoie la misère, l'auteure décrit avec minutie les détails et l'atmosphère qui s'y dégage. L'histoire débute réellement autour de la soixantaine de pages. En effet, à partir du moment où l'oncle de Dora ramène à la boutique le vase, l'intrigue prend réellement place. Ce vase grec n'est pas  réellement ce qu'il semble être et le mystère épaissit. J'ai aimé découvrir la façon dont l'auteure aborde le métier d'antiquaire et qu'elle développe le sujet sur la mythologie grecque. Avec une légère touche de fantastique, Susan Stokes-Chapman parvient à maintenir un rythme régulier permettant au lecteur de s'immerger un peu plus dans la lecture. Edward est un personnage tout aussi intéressant et attachant que nous découvrons également sous différents angles. Cette lecture est idéale pour les longues journées qui arrivent. 

Toute fin XVIIIe s, Dora vit avec son oncle dans la boutique d'antiquités de ses parents décédés des années plus tôt. Alors qu'elle aimerait devenir joaillière, son oncle fait venir dans la boutique un mystérieux pithos, énorme vase grec.

J'ai d'abord été attirée par la couverture de ce roman, ainsi que le titre. J'aime beaucoup la mythologie grecque et ses réécritures, ça tombe bien, c'est la mode en ce moment. La promesse d'un Londres du début XIXe s me laissait entendre qu'on ne serait pas dans une réécriture pure du mythe et effectivement on en est assez loin. Si vous cherchez vraiment l'histoire de Pandore, vous ne trouverez pas votre bonheur ici.
Mais j'ai malgré tout été vraiment séduite par l'ambiance, l'intrigue, les personnages et le soupçon de fantastique. On s'intéresse plus à l'art, aux antiquités, au marché noir, et à L Histoire qu'à la mythologie et j'ai beaucoup aimé !

C'était une parfaite lecture automnale et je n'ai pas été déçue ce qui arrive parfois quand on se jette sur un livre juste pour la couv' ^^.

Vous êtes tentés ?
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Un roman historique avec une touche de magie et de mythologie.

On plonge dans l'Angleterre de 1799, entre décors fastueux d'un côté, et pauvreté et saleté à son paroxysme de l'autre. Au milieu de tout ça se trouve Dora Blake, qui ne veut plus devoir dépendre de son oncle. On assiste à son évolution tout au long de l'histoire, ses envies d'indépendance, ses ambitions, ses rencontres…

Je dois avouer que cette héroïne est tellement moderne dans sa personnalité que j'ai parfois oublié que nous étions à la fin du 18ème siècle. Heureusement que les descriptions des lieux et l'atmosphère générale du livre me le rappelaient régulièrement.

J'ai trouvé que la part de mythologie grecque était parfaitement dosée. de même que la frontière entre réalité et magie (les personnages eux-mêmes n'étant pas tous convaincus à 100% d'une possible présence de magie ou non)

C'est une histoire que j'ai beaucoup appréciée et que je recommande à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux antiquités et mythes grecs. Des notes de l'autrice en fin de roman nous éclairent en plus sur les faits qui l'ont inspirés et les éléments qu'elle a inventés de toute pièce et qui n'auraient pas été possibles dans ce contexte.

Certains points ont toutefois été survolés et il me manque des réponses a certaines questions.

Pandore est le premier roman de l'anglaise Susan Stokes-Chapman et, bien qu'ayant lu des avis plutôt négatifs, j'ai été, pour ma part, séduite par ce récit historique plein de suspens.


Pandore nous offre un voyage dans le monde fascinant des antiquités de cette toute fin du XVIIIème siècle, une époque où les états européens pillaient sans état d'âme les merveilles de l'Egypte et des pays méditerranéens, une époque où les fouilles font fureur et sont très à la mode chez les aristocrates et la bonne société.

J'ai trouvé les descriptions détaillant le commerce des antiquaires et des pratiques illégales à cette époque très intéressantes. On ajoute à cela un mystère avec le mythe grec de Pandore et ce mystérieux Pythos fraichement arrivé à la boutique d'antiquités, une petite pointe de fantastique et on se retrouve avec un excellent roman.
Et, vous vous doutez qu'avec ce titre, le prénom de son héroïne et le vase, qu'il est aussi question du mythe de Pandore, la femme trop curieuse qui, en ouvrant la boite que lui avait confié Zeus, a libéré les maux de l'humanité qui y étaient contenus.

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J'ai lu Pandore dans le cadre du Prix Roman CSE Arquus organisé dans mon entreprise, pour la catégorie rentrée littéraire 2022. L'occasion pour moi de découvrir une nouvelle auteure et, avec son titre très court, il me permet de valider plusieurs cartes du Trope's Family Challenge. En parlant du titre, je me demande pourquoi il a été traduit; en effet, s'il fait référence au mythe de la boite de Pandore, il s'agit également du prénom de l'héroïne qui, lui, est resté Pandora dans la VF.

Contrairement à beaucoup, je n'avais aucune attente particulière en débutant cette lecture et j'ai vraiment apprécié le récit de Susan Stokes-Chapman. Il n'est pas trépidant mais il nous plonge dans le quotidien d'une jeune orpheline au XVIIIe siècle. Elevée par son oncle (le frère de son père), suite au décès de ses parents lors de fouilles en Grèce, (Pan)Dora regrette ce que ce dernier a fait de l'héritage de son frère. Jeune-fille naïve et rêveuse, elle dessine des bijoux et a apprivoisé une pie, qui est sa seule compagne.

Le chemin de Dora croise celui d'Edward, jeune ouvrier qui jouit de nombreux avantages grâce à la générosité de son meilleur ami notable. le souhait le plus cher d'Edward est d'intégrer la société des antiquaires et il pense que Pandora peut l'y aider.

L'intrigue est assez classique : un méchant en la personne de l'oncle dont l'avarice n'a d'égale que sa stupidité, deux jeunes rêveurs amenés à se rapprocher, un élément perturbateur avec l'ami d'Edward qui ne cache pas son aversion pour Dora, et un secret qui ajoute une pointe de mystère. L'écriture de l'autrice est agréable. Elle intègre à son récit des personnages ou évènements historiques, ainsi qu'un rappel du mythe de Pandore et de nombreux détails sur les antiquités grecques mais aussi le marché noir. Dans les notes de fin de roman, elle précise les libertés qu'elle a pu prendre avec la réalité de ses éléments, mais aussi d'où lui est venue son inspiration et cela est fort instructif !

En parallèle de son désir d'indépendance, raison pour laquelle elle doit parvenir à vendre ses bijoux, Pandora enquête sur le comportent étrange de son oncle, à la limite de la fébrilité, dont elle cherche à s'émanciper Celui-ci a semble acculé, totalement paranoïaque et cherche à mettre la main sur un parchemin dont nous ignorons tout. le lecteur se laisse emporter par la recherche de vérité, qui l'entraine jusque dans le passé, de même que par les évènements inquiétants qui surviennent.

Entre malédiction et karma, le destin fait son oeuvre sans que rien ne puisse l'entraver.
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J'ai tout de suite accroché avec ce livre. J'avais hâte de pouvoir le lire sur le mythe de la boîte de pandore. On retrouve Pandora dans une boutique d'antiquités à Londres. La boutique est géré par son oncle, ses parents sont morts alors qu'elle était très jeune.
Dans ce récit, on retrouve les codes de l'aventure avec une recherche de ce que ce vase représente. On a également des choses bizarres qui en découlent. Je trouve la fin un peu bâclé mais autrement on aime être dans ce Londres du 18 ieme siècle.

J'ai bien aimé Pandore, qui avait pas mal de références au mythe originel. Déjà, la protagoniste principale s'appelle Pandora. Ensuite, comme énoncé dans le résumé, elle est la seule capable d'ouvrir le vase antique que son oncle a réussi à se procurer. Puis, elle a une pie, qui s'appelle Hermès. J'ai beaucoup aimé chercher les références et clins d'oeil à la mythologie. J'ai aussi beaucoup aimé suivre l'évolution de Dora, et surtout la voir rêver et se battre pour avoir son indépendance et la liberté de créer les bijoux qu'elle veut sans qu'on puisse la juger, hors les compliments. Pandora Blake va rencontrer plusieurs personnes dans sa quête identitaire, de liberté et d'indépendance, qui lui seront toutes d'une précieuse aide. Enquêter avec Dora et ses alliés sur les secrets de sa famille était très intéressant, j'avais plus ou moins deviné certaines choses, mais pas toutes, la chute a bien été amenée et collait avec l'intrigue.

Londres, 1799. Pandora Blake vit chez son oncle et travaille dans la boutique d'Antiquités qu'il a reprise à la mort de ses parents. Lorsqu'une mystérieuse caisse contenant un artefact est livré, le comportement de son oncle change.

J'ai bien aimé ce roman, l'histoire autour des objets antiques, la volonté de Pandora de devenir joaillière et indépendante, l'ambiance un peu sombre et mystérieuse. On a peu d'histoires qui se déroulent autour du commerce d'antiquités.

Mais le rythme était assez lent, ça met vraiment du temps avant de démarrer et l'intrigue autour du mythe de Pandore, qui est ce qu'on nous promet, est finalement plutôt survolée.

Le roman permet néanmoins d'évoquer, grâce à Pandora mais aussi à la gouvernante de la maison, la condition de la femme à l'époque victorienne. En effet, une femme sans ressources ne peut quasiment rien faire seule et est totalement soumise au pouvoir de l'homme de sa famille.

C'était donc une lecture agréable, mais qui n'a pas répondu à toutes mes attentes notamment concernant le mythe de Pandore.

Ses parents décédés, alors qu'elle était enfant, dans l'effondrement d'un site de fouilles en Grèce, Dora (Pandora de son nom de baptême), vit sous la tutelle de son oncle, qui gère également la boutique d'antiquités de son père. Dora vit mal la situation, puisque son oncle dilapide l'argent qui leur reste, il laisse la boutique tomber en décrépitude, les antiquités qu'il propose sont souvent des copies. Elle se tourne alors vers la confection de bijoux, pour tenter d'échapper à cette tutelle qui l'étouffe… En mal d'inspiration, c'est l'arrivée d'un mystérieux vase, farouchement gardé au sous-sol, qui va permettre à Dora de réaliser des créations uniques. Mais ce vase semble maudit : autour de lui, des voix, des morts, des maladies qui ne guérissent pas. C'est aidé d'Edward Lawrence, un jeune homme cherchant à intégrer une société d'antiquaires, que Dora va tenter de percer l'énigme de ce vase…
On ne va pas se le cacher, en lisant le pitch, je m'attendais à autre chose. Enfin, pour être plus précise, à ce que le mythe de Pandore soit davantage exploité. le problème parfois, avec l'implicite…
Néanmoins, c'est vraiment un roman plaisant à lire : l'époque, les bas-fonds de Londres, la haute société aussi, sont très bien dépeints. L'atmosphère entretient un vrai suspense, et l'intrigue tient la route. J'ai beaucoup aimé le personnage de Dora, qui se bat pour être indépendante, à une période pourtant encore peu favorable aux femmes. Donc certes, un petit désappointement face à mes attentes de départ, mais une bonne surprise, malgré cela, à l'arrivée.