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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sensuel et captivant (au début) ... Lisa Stromme s'est inspirée des peintures d'Édouard Munch pour créer cette belle histoire d'amour et de passion, que j'ai aimée lire; et pourtant, une petite semaine après avoir refermé ce livre, je me dis qu'il m'a manqué ce petit quelque chose qui aurait pu rendre cette histoire davantage fascinante. Un brin plus de psychologies des personnages peut-être.
Je connaissais Edvard Munch et plus particulièrement son "Cri". Lisa Stromme en fait une analyse intéressante, personnelle, qui s'intègre parfaitement bien dans l'histoire entre Edvard Munch et Tullik, cette jeune femme, belle et fragile, devenue sa muse. L'auteure donne une âme à ce tableau, et c'est assez fascinant.
Lisa Stromme nous décrit aussi l'atmosphère d'une époque dans un petit village nordique, où l'on se méfie des qu'en dira-t-on, où le regard des autres importent énormément, où dévier du "droit" chemin prend vite des allures de scandale. «Nous devrions suivre ceux qui sont lumière, qui nous montrent le chemin. Mais que faisons-nous ? Nous les persécutons. Les gens ignorent la lumière, ils préfèrent l'obscurité.» Munch n'est pas très populaire dans ce village, il est associé au cercle d'artistes de la Bohême de Kristiana, qui fait à l'époque outrage aux bonnes moeurs.
Le personnage de Johanna Lien, la cueilleuse de fraises, est attachant. Elle fréquente Edvard Munch, avec qui elle peut partager librement sa passion pour la peinture, et devient la confidente de Tullik.
Un bon roman, original, qui m'a absolument captivée au début, mais pour lequel mon engouement s'est un peu essoufflé au fil des pages, irritée certainement par les nombreux clichés qui étouffent les splendides passages sur l'art, les couleurs.
Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins, ce fût un bon moment de lecture malgré tout, et je n'hésiterai pas à recommander ce livre.
J'ai hâte de rencontrer Lisa Stromme, ce soir, et de l'écouter parler de ce roman, de son inspiration, et de pouvoir partager cette lecture avec elle. Double merci !

Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Dans ce roman, Lissa Stromme nous fait le récit de l'été 1893, à Åsgårstrand, où le sulfureux Edvard Munch s'est installé dans une petite maison en lisière de la forêt. 

Johann, jeune fille de seize ans, a été quelques années plus tôt le sujet principal 'La cueilleuse de fraises' du peintre "comme il faut" Hans Heyerdhal ... Cet été sa mère la place comme servante chez l'amiral Ihlen  ...

Tullik Ihlen la plus jeune fille de la maison prend Johanne en amitié et se servira d'elle pour approcher Munch ... 

Il la peindra, elle l'aimera à s'en rendre malade ...

Et c'est l'histoire de cette passion que nous narre Lisa Stromme ...  

Scandé par des citations extraites du Traité des couleurs de Goethe, ce roman montre comment la peinture se ressent avant/au lieu de se voir.

La maison de Munch à Åsgårstrand est aujourd'hui un musée ...  

A noter comme étape du séjour en Norvège ... à programmer :) 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Une fiction originale autour du tableau "Le Cri" de Munch et de ses amours tumultueux. Un mélange de fiction et de réalité qui nous fait découvrir ce peintre norvégien. C'est bien écrit avec un thème central sur l'Art et l'amour ; est-ce conciliable ?
Les peintres et leur muse : éternel sujet de roman ; Lisa Stromme s'en tire fort bien pour ce premier roman.
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Le résumé ne laisse aucun doute, l'autrice s'est directement inspirée de la jeune fille à la perle (cf ma chronique sur ce bijou littéraire). Ce n'est pas sournois, ni occulté, puisque la quatrième de couverture le mentionne clairement. Bien évidemment, la perspective de lecture de ce roman me laissait donc très enthousiaste.

Nous suivons donc Joanne, jeune servante de la rebelle Tullik, follement éprise du peintre Edvard Munch. Cette amourette provoque des sentiments d'une part chez Tullik, que cela rend littéralement dingue, et d'autre part chez Edvard, qui puise en l'ébahissement incommensurable qu'il voue à Tullik son inspiration artistique.

Edvard Munch a réellement existé et était un peintre norvégien dont l'oeuvre la plus connue est le Cri, que vous connaissez probablement. L'autrice interpénètre donc la réalité avec la fiction, en imaginant les histoires liées aux différentes oeuvres de Munch. La dimension artistique m'a particulièrement plu ; l'autrice nous en apprend plus sur les procédés artistiques, mais également sur le talent de Munch. ‘

Mais le problème, c'est que dès lors que Munch aurait du être le pivot de l'histoire, il n'est au final qu'un pion dans le jeu de Tullik. Cette dernière n'inspire aucune empathie, tout comme leur histoire d'amour n'inspire aucune compassion. Tout semble surfait et superficiel ; l'autrice érige un cliché agaçant de la gamine riche qui s'ennuie et qui s'éprend d'un type aux antipodes des valeurs pour contrarier ses parents. Sincèrement, j'ai plutôt eu l'impression de lire une fanfiction que des ados qui idolâtrent un artiste.

Vous l'aurez compris, cette lecture n'est pas un succès pour ma part, et est à mille lieues d'arriver ne serait-ce qu'à la cheville de la jeune fille à la perle.
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J'avais envie de lire ce roman, pour le fameux tableau de Munch que l'on connaît tous: le cri. Ce tableau m'interpelle à chaque fois que je le vois. Ce roman c'est l'histoire d'Edward Munch, mais c'est surtout l'histoire de deux jeunes filles: Johanne et Tullik. Johanne est en quelque sorte la protégé de Munch, ce peintre qui n'inspire rien de bon pour les habitants du village et la seconde jeune fille sera l'objet de toute ses attentions, jusqu'à en devenir sa muse. On y parle de liberté, d'émancipation, d'amour, d'art, de passion, de souffrance… J'ai aimé les nombreuses références aux peintures de Munch et la façon dont les chapitres sont articulés autour des couleurs, en citant le traité des couleurs de Goethe.

J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman, de par le style d'écriture, la lenteur du roman, de plus je n'ai eu aucun attachement envers les personnages. J'ai mis plusieurs semaines pour lire la moitié du roman, puis doucement, je me suis laissé tout de même emporter par l'émotion que dégage cette histoire, par sa poésie.
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