AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais lu précédemment un autre livre de cette écrivaine "Je m'appelle Lucy Barton" qui m'avait beaucoup plu. Et en général, lorsque c'est le cas, j'aime bien lire un autre livre du même auteur. J'avais remarqué son premier roman "Olive Kitteridge" qui a eu le prix Pulitzer en 2009.
Ce roman qui est sous forme de nouvelles, puisqu'il se découpe en épisodes. L'héroïne est, comme le titre l'indique "Olive Kitteridge". Une sacrée bonne femme, si je puis m'exprimer ainsi. Brute de décoffrage, rustre, mais parfois tendre, et surtout touchante. le récit de l'histoire tient en quelques mots : Olive vit dans le Maine aux Etats-Unis, avec son mari Henry qui est plus sociable qu'elle. Leur fils Christopher, est un être réservé et porte un mal-être certain. Olive est une mère possessive, une professeur de mathématiques tyrannique mais quelque chose en elle la rend plutôt sympathique.
Pour ma part, tous ces épisodes sont inégaux. Les uns m'emportent et me donnent l'envie d'en savoir plus, notamment le dernier "Le fleuve" qui est une pépite de drôlerie et de tendresse à la fois ; les autres sont plus ennuyeux. Malgré tout, je les ai tous lus.
En résumé une lecture mitigée, j'ai quand même mis trois étoiles pour la qualité d'écriture qui est très agréable, la forme du roman sous forme de feuilletons et certains épisodes sont surprenants car Olive n'est pas toujours au centre de l'histoire, de temps en temps, elle n'est que le détail d'un des tableaux.
La lecture de ce roman-nouvelle a été plus lente et m'a paru plus lourde que son autre livre....
Commenter  J’apprécie          300


Toute les nouvelles de ce livre s'articulent autour d'Olive Kitteridge, prof de maths peu avenante, épouse du pharmacien de Crosby, petite bourgade maritime (fictive) du Maine. Voici une femme qui ressemble à tant d'autres : Mère étouffante, voisine pas toujours affable, mais pas vraiment acariâtre non plus; Un mauvais caractère qui cache des failles. Des élans de bonté, aussi, chez ce personnage complexe, qui sert en fait de prétexte à l'autrice pour raconter les coulisses du bourg et de sa population américaine moyenne typique : ses petits secrets, sa morale, ses drames domestiques, etc.
Une écriture ciselé et un portrait tout en finesse, jamais caricaturale, qui ne manque pas d'humour ni d'intelligence. Un bémol cependant pour l'inégalité des chapitres, car si certains m'ont accrochés d'autres m'ont parus un peu longs voir ennuyeux.
La construction en tout cas est originale, et l'écriture agréable, même si ce n'est pas un coup de coeur pour moi.
Commenter  J’apprécie          160
J'ai commencé à lire ce roman polyphonique pleine d'entrain.
J'ai lu 4 histoires, et puis la 5e ne m'a pas intéressée, et je me suis dit que finalement, je n'avais pas spécialement envie d'en savoir plus sur les habitants de cette ville du Maine.
En plus, impossible pour moi de situer l'action dans le temps (années 50 ? de nos jours).
Commenter  J’apprécie          70
J'ai fait la connaissance d'Olive il y a quelques années, par hasard, en regardant la série télévisée inspirée du livre.
Quand pour le challenge j'ai cherché un livre de nouvelles, ce titre est apparu dans la sélection. C'était l'occasion de faire revivre Olive.

J'avais beaucoup aimé le dynamisme, l'humour, les rencontres, les différents moments explorés dans la série. Toutes ces rencontres autour d'Olive, cette personne en apparence forte et insensible qui peut se révéler tellement en empathie et humaine m'ont beaucoup fait réfléchir sur le sens des choix que l'on pose, des décisions que l'on prend …

Pourtant, même si chaque nouvelle est agréable à lire, les lire les unes après les autres m'a semblé fastidieux. Si cela n'avait été pour le challenge, je pense que j'aurais préféré garder le livre et en lire une de temps en temps entre deux autres livres. Certaines sont plus poussives que d'autres, parfois décousues, même si on comprend qu'Olive est toujours le point d'ancrage, la qualité inégale des histoires relatées fait que j'ai été bien moins séduite par ma lecture que par la série.

Ce qui est assez rare, très souvent un livre que j'apprécie me déçoit une fois qu'il est adapté en film.
Peut être le fait d'avoir d'abord vu les films puis lire les textes?
Bref, un moment agréable, mais pas de réel coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          65
OLIVE KITTERRIDGE


Je ne pense pas qu'il soit utile de reprendre tout ce qui a été dit précédemment sur ce livre , avec grande finesse souvent ......
Oui cette forme de treize nouvelles liées les unes aux autres pour former un roman est assez plaisant et permet à Elisabeth Strout une certaine liberté pour aborder son sujet : dépeindre la" petite" vie provinciale de cette "petite" ville du Maine aux états-unis à travers "ses petits âmes" ....
Olive en reste le personnage central mais on découvre aussi tout ce "petit monde" qui la touche de près ou de loin .... Des gens .....oui des GENS ..... comme vous et moi .....
Olive , personnage principal , se définit elle même comme une personne peu aimable : Elle n'a aucune prétention dans la vie ,n'ayant jamais cherché à exercer quelque pouvoir de séduction !
Prof de math exerçant son métier avec plus de compétence pédagogique que psycholoqique , épouse peu encline à jouer tous les rôles qu'on attribue d'ordinaire à celle-ci , mère aimante mais plutôt "empruntée et maladroite" là encore , genre "brute de décoffrage" dans toutes ses démarches .....Olive traverse la vie , sans s'embarrasser de questions existentielles et écorche son entourage sans se poser de questions !
une robuste bonne femme du terroir , bien ancrée dans ses racines , oubliant de censurer ses réflexions et capable d'assassiner quelqu'un d'un coup de joutes verbales et de continuer sa route sans remise en question ..... Mais aussi , au moment où on s'y attend le moins , savoir témoigner d'une telle force d'empathie qu'elle désarme le lecteur qui finit par s'attacher à cette héroine pour le moins singulière ..........
Et dès lors c'est parti , le charme opère :
On se surprend à faire des analogies avec notre quotidien , avec le regard que l'on porte sur la vie autour de nous , dans son extrême banalité ......Avec tous nos travers , nos mesquineries , nos névroses , nos piaffements , nos fragilités , nos amours et désamours (sans savoir si on saura un jour ce que c'est vraiment) , nos doutes ,nos chagrins et colères , nos rancoeurs ,nos illusions et désillusions .....Et le temps qui passe ..... ainsi va la vie ....


Elisabeth Strout sait mettre en lumière les petites tragédies de la vie ordinaire avec toutes ces facéties ,le ridicule de nos efforts pour donner un sens , l'absurdité des vilains coups du destin ....... avec juste le mordant et la dérision qu'il faut pour nous faire sourire de cette "vaste comédie humaine" à laquelle nous appartenons !

....... Et si au début j'ai ressenti une certaine pesanteur (à l'image de l'imposante Olive ),j'ai vite été conquise par l'humour placide de l'auteure :
"Lydia a divorcé il y a quelques années.Son mari l'avait mordue .Ce détail est un secret"
"C'est la dame aux cheveux roses de la bibliothèque qui m'a raconté tout ça "
"Les tulipes fleurissent , splendides, ridicules."

Quelques passages aussi, complètement désopilant, éclaboussant la religion à travers l'apparition d'un perroquet religieux !

Finalement le coup de génie de cette auteure dans ce roman , c'est de se distancier de ses personnages pour nous les rendre à la fois drôles , émouvants , pathétiques , irritants , antipathiques ......Et de nous faire accepter cela car c'est bien de nous , les "gens normaux" , dont elle parle !!!!
Le livre se termine dans une ouverture apaisante et lumineuse ..........


Encore imprégnée de ma récente lecture de FREEDOM DE JONATHAN FRANZEN , je dois avouer avoir eu quelques difficultés à m'adapter au style d'ELISABETH STROUT ! (si je m'en réfère à FREEDOM c'est que malgré tout , j'ai rencontré beaucoup de points communs dans ce portait de l'Amérique d'aujourd'hui )


ps : un truc complètement hilarant tout au long du livre , c'est la relation des Américains à la nourriture et l'importance des "doughnuts" !!!!! Là encore il y aurait beaucoup à dire !!!!
Commenter  J’apprécie          41
Olive Kitteridge, professeur de math, est une femme imposante, tant physiquement que mentalement. Dans la petite ville côtière de Crosby, dans le Maine, Elizabeth Strout nous la montre aux travers de différentes histoires, tranches de vie qui touchent les habitants tout au long de plusieurs décennies. Dotée d'un caractère irascible et pas toujours des plus agréables, le lecteur se rend compte que Olive cache une sensibilité qu'elle est incapable d'exprimer.

Tout d'abord repéré chez Keisha, ce roman semblait correspondre à mes goûts. Je n'ai donc pas hésité à l'emprunter à la bibliothèque. Si je l'ai lu d'une traite, je ne peux pas dire que je ressors vraiment enthousiaste de cette lecture.

L'intrigue prend place dans le Maine, une des régions qui me plait le plus aux États-Unis. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la description que la romancière fait de la petite ville de Crosby et de la vie qui s'y déroule. Cela donne vraiment envie d'y aller, je trouve. J'ai aussi apprécié la plume et le style de Elizabeth Strout, tout en finesse. L'écriture fluide m'a permis de lire tout le récit, d'une traite, m'y accrochant alors que je n'étais pas convaincue par le contenu. du moins, quelques éléments ont été déplaisants pour moi.

Tout d'abord, j'ai été désarçonnée par la forme que prend le roman. Je pensais, d'après le titre, qu'il était consacré à Olive Kitteridge. Mais chaque chapitre se consacre à des personnages différents, proches ou non d'Olive et parfois, elle n'apparaît même pas. J'ai même eu l'impression à certains moments de lire un recueil de nouvelles.
Ce qui a aussi été déplaisant pour moi, c'est que j'ai trouvé ce roman déprimant. Plus j'avançais dans ces tranches de vie, plus mon moral en prenait un coup. Elizabeth Strout s'attache à raconter les petits ou plus grands malheurs qui touchent la vie des uns et des autres : décès, mariages malheureux, maladie, enfants ingrats, … Bref, pas de bonheur au détour de ces pages. Pourtant, c'est aussi la vie. Seul la fin semble enfin un peu porteuse d'espoir.
Et enfin, je dois reconnaître que le personnage même d'Olive Kitteridge m'a paru insupportable. Même si l'auteur nous la montre parfois sensible et fragile, il faut reconnaître qu'elle a un tempérament impétueux et un caractère de cochon. D'ailleurs, cela lui nuit, notamment avec son fils, et même dans ce cas, elle ne se remet pas en question.

Un avis en demi teinte donc.


Lien : http://www.chaplum.com/olive..
Commenter  J’apprécie          30
Au travers de la vie des habitants de Crosby, nous suivons la vie de Olive Kitteridge, la femme du pharmacien du village, mère de Christopher.

J'ai été déstabilisée par la construction de ce roman et j'ai eu eu bien du mal à rentrer dans cette histoire. Beaucoup de personnages qui ne font qu'une brève apparition au cours d'un chapitre, et que l'on ne croisera pour la plupart plus du tout, permettent de plus ou moins bien cerner Olive Kitteridge. Une femme imposante autant par sa carrure que par son caractère déterminé.

J'avoue que je me suis ennuyée, je suis restée totalement indifférente à la vie de cette femme. J'aurai préféré suivre celle de son mari, qui me semble plus souple.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          22
Des chapitres comme des nouvelles, qui tournent autour d'une ville provinciale et d'Olive femme au caractère paradoxal et très finement dépeint.
On s'attache à elle qu'elle soit bourrue et sans-coeur, ou attentive à un élève, ou incapable de savoir comment aimer son fils. Un personnage étonnant et fascinant !
Commenter  J’apprécie          20
[...]Ni totalement un recueil de nouvelles, ni totalement un roman, une suite d'histoires qui, toutes, parlent ou évoquent à un moment Olive Kitteridge. Cette vieille bonne femme pas très sympathique, ancienne prof de maths (déjà, personnellement, c'est un mauvais point) à la retraite. On commence avec son mari, adorable pharmacien, puis on va parler de tous ces gens qui vivent autour d'elle, qui la connaissent, la fréquentent ou se souviennent d'elle… C'est un texte assez unique, plutôt sympathique, assez méchant par moments… [...]
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          10
celle d'Olive ou de ses congénères, la vie se compose de grandes secousses et de petites secousses, liés dans le temps et l'espace, par rapport aux événements plus ou moins marquants; le roman sur la vie qui passe et sur le vieillissement qui ne nous laisse pas indemnes, tant mieux si c'est dans une opulence toute nord-américaine, tant pis si le dépressif prend le dessus;
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (605) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}