Le Roi vert

Lisez la 4e de couverture et vous aurez toute l'intrigue.
Ce livre n'a pas de rebondissements ; serait-il simplement un support que l'auteur utilise pour nous bassiner qu'il connaît bien le fonctionnement de l'économie occidentale actuelle ?

Ce roman se décompose en deux parties.

La première partie est mémorielle. Elle se déroule à la fin de la seconde Guerre Mondiale, lorsque les alliés pénètrent dans les camps et les survivants crient vengeance contre ceux qui se sont enrichis sur le cadavre de leur famille.
J'en ai apprécié la plume et le propos, fort en émotions, peignant l'atmosphère si particulière de l'époque.

La seconde partie est plus sensationnelle, rocambolesque. Comment un homme, sous couvert de trusts et autres mécanismes (légaux) d'un capitalisme ultralibéral, se hisse à une position économique similaire à certains états.
On nous bassine avec les pages d'énumérations des sociétés et de leurs capitaux. Pour plus d'illustration ? Et dans le même temps, on devrait croire qu'un indien, rescapé de la Shoah, sort de la forêt amazonienne dans le but de construire un empire économique. Voici donc où le bât blesse : on nous assomme avec des détails économiques pour donner de la substance à un scénario sans queue ni tête.

Pour conclure, à mon humble avis, le Roi Vert peut être intéressant pour comprendre certains mécanismes économiques, mais le roman en lui-même pêche par le manque paradoxal de réalisme.