En cours de lecture... page 282 / 523 .
Nous sommes au matin du 30 juin 1860, en la demeure bourgeoise de Road Hill House, habitée par la famille Kent, la nuit a été calme. le jeune Saville Kent, âgé de 4 ans, a disparu. Il est retrouvé quelques heures plus tard, dans les latrines des domestiques, égorgé et exsangue. Après quelques tâtonnement de la part de la magistrature en charge de l'enquête, on fait appel au plus célèbre détective de Scotland Yard de l'époque, le détective Jack Wihicher, et bien vite l'évidence apparaît : le jeune garçon n'a pu être assassiné que par une personne de la demeure, un proche. Pourquoi, comment, pour dissimuler quelque sombre secret ? Débute alors un gigantesque Cluedo. On commence à étudier, disséquer l'emploi du temps, les déplacements de chaque protagoniste, pas à pas, étapes par étapes et ce apparemment jusqu'au dénouement final...
En parallèle, l'affaire passionne les médias de l'époque et la population entière de cette Angleterre si victorienne se pique de cette histoire. Chacun, chacune y va de sa théorie, de l'anonyme au plus grand nom, les courriers inondant les ministères, les journaux, Scotland Yard. C'est un chaos qui va laisser des traces, jusque dans la littérature...
Charles Dickens et
Wilkie Collins vont s'inspirer de cette affaire dans leurs ouvrages à venir. Ils vont surtout se nourrir de cette "folie", de cette passion qui secoue l'Angleterre de ce goût du crime qui a attisé les plus folles théories et de futures vocations...
Alors, bienvenue à Road Hill House, dans une Angleterre victorienne si souvent décrite, écrite. Bienvenue dans ce roman noir qui se joue de tous les codes, vous entraîne dans une valse de détails. Mais voilà, un peu trop à mon goût... je commence à lâcher prise à la page 282. Je vais continuer ma lecture pour connaître le coupable du crime du petit Saville Kent mais en sautant sûrement quelques passages... Dommage car dès le début on mène l'enquête, on se laisse emporter par l'intrigue mais beaucoup trop de longueurs...
A suivre...