Un verre d'eau que l'on sert à un malade avec un sourire d'amour, cet acte tout simple dépasse les découvertes des plus grands savants.
Je crois très profondément à la communion des âmes. Lorsqu'une personne en porte une autre dans son cœur, que ce soit la mère qui porte dans son cœur un enfant au loin, ou le deuil d'un proche, si l'on fait mémoire devant Dieu en demandant sa protection pour l'être aimé, il s'établit une relation spirituelle d'une force incroyable.
J'appelle "Dieu" la Bonté en son essence.
Celui qui vit de manière désintéressée porte Dieu dans son cœur, même s'il ne l'appelle pas "Dieu".
"Dieu", c'est un mot en quatre lettres.
Employer un mot, ou ne pas l'employer, quelle importance ?
Je vois la lumière dans le monde. Plutôt que de me lamenter parce que tout va mal et de m’en affliger, je prends le parti de m’arrêter sur cette lumière.
Je la regarde quand elle illumine le visage des gens et leur cœur. Trop de personnes sont plongées dans la détresse et ne lèvent pas les yeux vers la lumière…
Socrate décrivait la caverne où nous voyons défiler la réalité comme un théâtre d'ombres.
Les hommes y sont assis, le dos tourné à l'ouverture.
La lumière du soleil projette les ombres des passants sur le mur du fond.
C'est ainsi, selon Socrate, que l'on se connaît les uns les autres.
Nous sommes des ombres les uns pour les autres.
La pédagogie de Socrate visait à aider les jeunes gens afin qu'ils percent leur ombre pour se connaître et exprimer le meilleur d'eux-mêmes.
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Combien de fois ai-je dit autour de moi, et notamment à mes élèves : "Sois toi-même ! Fais sortir de toi tout ce que tu as de beau !"
On passe de la mort à la vie en aimant
Je vois la lumière dans le monde. Plutôt que de me lamenter parce que tout va mal et de m’en affliger, je prends le parti de m’arrêter sur cette lumière.
Je la regarde quand elle illumine le visage des gens et leur cœur. Trop de personnes sont plongées dans la détresse et ne lèvent pas les yeux vers la lumière…
Un Français sur quatre est déprimé au point de devoir se soigner.
Je comprends ce désespoir et j'en ressens toute la portée à travers le courrier qui m'est adressé. Pourtant, à mon sens, la dépression ne peut être qu'une étape. Elle doit nous permettre de comprendre que le découragement et la tristesse sont contraires à la vie et à la vérité de l'être. Nous sommes faits pour tomber par terre et, toujours, dans la lutte, nous grandir puis finir par nous relever.
Je voudrais que mes frères et sœurs en humanité soient plus heureux. Je travaillerai à cela jusqu'à mon dernier souffle.
Des gens me disent qu'après m'avoir lue ils se sont sentis apaisés, plus contents de vivre.
Dieu me fait un grand cadeau en me permettant d'avoir cent ans. Je l'en remercie et m'efforce d'être encore une source de bonheur pour les autres, autant que mes forces déclinantes le permettent.
Comme le disait le curé d'Ars : "Au ciel nous serons des rentiers."
Mais je crois que, même dans la lumière du ciel, je prierai toujours pour mes frères et sœurs.