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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions Gallmeister pour ce masse Critique qui m'a permis de découvrir un autre titre de ce genre dont je suis fan : le western.

Si je n'avais jamais lu le roman, je connaissais, un peu, pour ne l'avoir vu qu'une fois et il y a fort longtemps, le film qui en a été tiré par Don Sielgel avec John Wayne : le dernier des géants.

C'est ce qu'on appelle, sans nul doute, un western crépusculaire. Entendez par là un western qui se passe à une époque presque moderne (ici l'année 1900) et dont le héros est certes, toujours un fin tireur, mais un homme âgé ou malade ou mourant. Bref, la fin d'une époque et la fin d'un mythe.

L'action est ici concentrée en quelques courtes scènes, dont le duel final. La bataille qui se livre est plus intime et moins glorieuse : John Books lutte contre le cancer qui le ronge inexorablement et le réduit à l'état d'une ombre pitoyable, bien qu'encore un homme hargneux, dépendant du laudanum : impossible d'uriner normalement, voire même de tenir debout, et tous ces gens répugnants qui lui tournent autour, viennent lui rire au nez, attendant sa mort dans l'espoir d'en tirer quelque chose.

La galerie de personnages qui l'entourent n'est guère reluisante en effet : se dessinent déjà les archétypes de l'homme moderne. Pas un pour relever l'autre, excepté la propriétaire de la pension, une veuve courageuse qui parvient à dépasser ses préjugés et une compréhensible aversion pour ce type d'homme. Elle est cependant affublée d'un fils en pleine crise d'adolescence, ou d'identité, au choix, qui a pour Books un mélange de respect et de mépris. Je n'ai pas du tout aimé ce jeune blanc-bec... Books lui, inspire plutôt la sympathie, malgré son "tableau de chasse", en comparaison des crétins et des médiocres que j'évoquais plus haut.

Evidemment, cette fine gachette aura à coeur de finir sa vie en beauté, sur un exploit. Avec lui s'éteint la grande tradition des tireurs de l'Ouest américain. Un western qui tranche certainement par son originalité mais à la tonalité trop sombre pour moi. C'est sans doute que je n'avais pas réellement envie d'assister au déclin d'un cow-boy, d'être témoin de ses derniers jours, préférant l'image du "poor lonesome cow-boy" qui s'éloigne dans le couchant. Ah, cliché, quand tu nous tiens...
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Comme il se doit dans un western, l'histoire débute par un cavalier.

M. Books a parcouru une longue distance pour retrouver un homme à El Paso et rien ne pourra l'en empêcher. Pas même ce pauvre type qui agonisera sous le soleil pour avoir tenté de dépouiller le cow boy. Car on ne s'attaque pas à un tueur de légende sans prendre de risque.

Mais ce western n'est pas comme les autres. le héros de l'histoire est malade à en crever. Il n'a que quelques jours ou semaines à vivre à cause d'un cancer. Books sait que la nouvelle va attiser la curiosité, les mauvais sentiments et de bien viles intentions. Alors qu'il est cloué dans un fauteuil, sa dernière aventure se décide dans la pension d'une veuve, Mme Rogers, et les flingues ne sont pas près de se taire.

Glendon Swarthout a écrit son roman en 1975, quand le western a perdu de son éclat. La mythologie américaine est tombée dans le sang et dans la boue. Les cow-boys sont des sales types, rustres ou bigots, quand ils ne sont pas des salopards. Pourtant leurs histoires continuent à nous parler. Ici, il s'agit du grand départ, du sens de la vie à travers les derniers jours d'un homme qui va tirer sa révérence et cherche la manière de le faire comme l'homme qu'il a toujours été : par le feu et l'acier et « le goût de la mort sur la langue. »

Gallmeister remet sur l'étalage un auteur essentiel. Merci pour cette belle initiative.

Du bon, du brut et de l'antique. Tout ça brille au soleil noir d'El Paso, sent bon comme du cuir graissé et se hume comme un whisky d'âge.

T. Sandorf
Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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De Swarthout, je ne connaissais -et par ricochet- que le film épatant que Tommy Lee Jones a tiré de son roman "The Homesman" avec la formidable Hillary Swank.
Avec "Le Tireur", western crépusculaire passé lui aussi à la postérité cinématographique grâce à Don Siegel, John Wayne et Lauren Bacall, le romancier confirme sa capacité à dépeindre la période troublée et violente de la saga de l'ouest américain, parvenue dans ce roman à ses ultimes soubresauts de société non encore policée.
Books est le dernier des géants, la "dernière gachette", en triste posture et venu à El Paso pour consulter un médecin qui lui a, huit ans auparavant, ôté une balle du ventre. Verdict sans appel : le cancer le ronge et il lui reste peu de temps à vivre. Dans la maison de famille où il a trouvé refuge, il se pose la seule question importante à ses yeux : comment mourir dignement ?
Glendon Swarthout n'a pas raté sa cible et a construit un western solide qui, en outre, propose un portrait de femme énergique et généreuse comme on en voit peu dans ce genre pour le moins macho.
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Ce qui n'est pas banal avec ce livre, c'est que je voulais lire un western.
Si l'époque et le cadre sont bien caractéristiques du genre, l'histoire quand à elle est intemporelle.
On suit les derniers jours d'un homme atteint d'un cancer.
Certaines descriptions sont d'une violence, non pas à cause de balles de revolver, mais par la réalité sordide des conséquences de la maladie.
J'avoue avoir été déçu par cet aspect.
Dans un autre cadre peut être que tout aurait été différent, mais ici , j'attendais autre chose.
Le roman n'étant pas très long, il se lis facilement, et on a envie de savoir la fin.
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Ce roman à été pour moi une surprise totale, je ne m'attendais absolument pas à ce genre de scénario.

Je pensais retrouver une histoire avec un vieux cowboy, un déroulement cliché comme on les connait bien sur les Westerns. Absolument pas, on retrouve J. B. Books, le plus grand et dernier tireur de la conquête de l'ouest est connue.

Cependant il va apprendre l'une des pires nouvelles qu'une personne pouvais avoir durant cette époque.
J'ai été étonner de comment le déroulement de l'histoire, la fin n'a pas été réellement une surprise pour moi, mais je pose quand même quelques questions sur le personnage de Gillom, concernant l'agent qu'il volera, que va-t-il en faire au final ? Va-t-il s'enfuir avec ou donnera-t-il la somme à sa mère ?

Pour conclure, le livre reste très fluide et agréable à lire, cela nous permet de nous poser également des questions sur la vie et la mort.
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