Quand j'étais étudiante, je détestais Schopenhauer, plus tard j'ai compris que je devais retenir de sa théorie, que toute relation sentimentale est une possibilité d'agression, plus je laisse de gens m'approcher, plus il y a de voies par lesquelles le danger peut m'atteindre
Il était impossible d'expliquer la nature, l'intensité de notre relation, ou le fait qu'Émerence était pour chacun de nous une nouvelle mère, bien qu'elle ne ressemblât à aucune des nôtres.
N'aimez jamais éperdument, cela ne peut que vous mener à votre perte.
Aujourd'hui, je sais ce que j'ignorais alors, l'affection ne peut s'exprimer de manière apprise, canalisée, articulée, et je n'ai pas le droit d'en déterminer la forme à la place de quelqu'un d'autre.
Celui que l'on ne peut pas aider, c'est qu'il n'a pas besoin d'aide, si elle en avait assez de la vie, personne n'avait le droit de la retenir.
Ce n'était vraiment pas facile, mais je ne pouvais rien y changer : C'est elle qui réglementait notre relation, et elle en réglait le thermostat avec économie et rationalité.
Quand J'étais étudiante, je détestais Schopenhauer, plus tard j'ai compris que je devais retenir sa théorie, que toute relation sentimentale est une possibilité d'agression, plus je laisse les gens m'approcher, plus il y a de voies par lesquelles le danger peut m'atteindre.
mais l'inspiration ne dépend-elle pas d'un état de grâce, même les jours où l'atmosphère est plus détendue ? ... la sérénité maintient en forme, mais les contrariétés nous affaiblissent.
Je la suivis des yeux, cherchant pourquoi elle tenait à mois alors que j'étais différente d'elle, je ne comprenais pas ce qu'elle aimait en moi. J'écrivais, j'étais encore jeune, je n'avais pas analysé à fond à quel point l'affection est un sentiment illogique, mortel, imprévisible, et pourtant je connaissais la littérature grecque qui ne représentait rien d'autre que les passions, la mort, dont la hache étincelante est tenus par les mains enlacées de l'amour et de l'affection.
Je restais là à contempler l'alignement militaire des pieds de mais et à me demander quelle pouvait être la mémoire de la terre, quand elle recouvre tant de sang, de morts, d'echecs et de rêves. Comment peut elle encore donner , avec de tels souvenirs ? Peut-être justement à cause d'eux ?