Les morts n'existent qu'à travers le souvenir des vivants [...]
Je pense que certains lieux possèdent leur propre mémoire, car ils se situent aux points de jonction entre plusieurs dimensions.
Vous seriez fasciné par la complexité des mécanismes de défense et de réparation que notre cerveau est capable de mettre en œuvre pour protéger notre intégrité, aussi bien physique que mentale.
notre perception du réel se fonde en grande partie sur nos souvenirs. Ceux-ci sont stockés pour certains dans ce que l'on appelle la mémoire autobiographique _ce que JE suis_, c'est un peu le roman de votre vie telle que vous la vivez de l'intérieur... et pour d'autres dans la mémoire sémantique _ce que j'ai appris... c'est -à -dire la somme de vos expériences et de vos apprentissages.
Quand le présent, le passé et le futur se rejoignent, cela crée une sorte de distorsion durant laquelle les événements transpirent d'une époque à l'autre.
Alors vous voyez, les fantômes, les zombies et toutes ces conneries, c'est de la gnognotte à côté des mathématiques !
Lisez ce livre [Mécanique quantique d'un certain Cohen - Tannoudji], vous comprendrez. C'est quand même un prix Nobel qui en est l'auteur, pas un écrivaillon à la mords-moi-le-nœud ou un quelconque scribouilleur de polars à bon marché !
les souvenirs inscrits dans l'hippocampe sont comme des barques sur un fleuve. La nuit, ils larguent les amarres et dérivent lentement pour quitter l'hippocampe et rejoindre le cortex cérébral. Ce sont les traces de nos expériences vécues et elles se nichent dans notre mémoire à long terme pour former une tapisserie que nous reconstituons durant l'état de conscience, mais également dans nos rêves.
Elle se tenait sur le bord d’un abîme dans lequel elle allait disparaître sans laisser la moindre trace. Les morts n’existent qu’à travers le souvenir des vivants et dans son cas, personne ne s’était manifesté, ni famille ni amis… Elle était seule dans les abysses, il n’y avait rien de plus froid que l’oubli.
Lorsqu'on aime un enfant, on le protège de tout et parfois de lui-même.
Les morts n'existent qu'à travers le souvenir des vivants et dans son cas, personne ne s'était manifesté, ni famille ni amis. Elle était seule dans les abysses, il n'y avait rien de plus froid que l'oubli.
Etre grosse quand on est gamine c'est un peu comme se jeter dans une fosse aux lions avec des menottes : on a peu de chances d'en ressortir indemne.