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La Pucelle et le Démon est une réinterprétation de l'auteur de la légende de Jeanne d'Arc.. Une idée de départ très intéressante car certains historiens s'interrogent sur celle-ci en se demandant si elle n'aurait pas été qu'un pion. C'est donc avec une certaine réussite que l'auteur donne une interprétation de cette théorie, qui mêle fiction et faits historiques, dans un univers où la magie et les démons sont omniprésents.

L'auteur nous plonge immédiatement dans son récit, en passant sur un rythme effréné de Jehanne, pieuse vierge de Domfroy, à Sidoine, un mercenaire chargé de l'escorter devant le Dauphin. Une Jehanne qui dés la fin du premier chapitre est tuée par les démons. Au lieu de se remettre en question, Sidoine, se réjouit de ne pas avoir été présent au moment du carnage. Un personnage non conventionnel, blasphémateur, jurant comme un charretier, qui donne le ton à l'histoire.

Pour écrire son roman, l'auteur a fait un vrai travail de recherche, l'intrigue est bien maîtrisée et fait preuve d'originalité pour que cette histoire, plus ou moins connue de tous, surprenne toutefois le lecteur. A chaque début de chapitre, un incipit présente l'histoire de la vraie légende, permettant ainsi au lecteur de comparer la vérité avec la fiction.

En revisitant de manière originale et en y introduisant une part de fantastique, l'auteur nous offre une vision différente de ce qu'aurait pu être la réalité de l'autre côté de la légende. le lecteur appréciera cette façon de revisiter l'histoire à la manière de Pierre Pevel dans les Lames du Cardinal.

Sidoine chargé de ramener une jeune femme, il va prendre le parti de remplacer Jehanne par Oriane, une prostituée avec qui il avait passé la nuit. A partir de là, vous pouvez laisser Jeanne d'Arc de côté et vous concentrer sur le récit que vous avez entre les mains, histoire de ne pas en perdre une miette.

Le lecteur ressentira une forte empathie pour le personnage du mercenaire, car, en effet c'est celui qui évoluera le plus au fil des pages. Si au début, il apparaît grande gueule, paillard et je m'en foutiste il va au contact de la jeune fille s'adoucir et laisser transparaître sous sa carapace sa droiture et ses faiblesses. de surcroît, ses échanges avec sa partie démoniaque apporte une touche d'humour, même si on peur reprocher sur la fin que le démon serine toujours la même chose. Avec Oriane c'est l'inverse, elle apparaît au départ avec un caractère fort et des réparties qui bousculent Sidoine, mais par la suite sa présence et ses phrases ironiques font place à une attitude butée et orgueilleuse. le lecteur aurait apprécié que l'histoire bascule par moments sous son point de vue pour apporter plus de cachet à son personnage.

Oriane et Sidoine cohabitent bien, ce sont des personnages pleins de défauts mais le duo fonctionne à merveille. Les personnages secondaires ne sont pas assez fouillés, notamment la sorcière qui poursuit avec ses démons Sidoine.

Le style de l'auteur est plutôt bon, elle a bien su retranscrire selon moi la vie à cette époque, le langage y est cru et sans détour donnant une authenticité agréable à l'histoire.

Mais le tout manque de détails sur certains point du récit ou nous laisse sur un goût d'inachevé. Notamment le point le plus flagrant se révèle être l'opposition qui possède des moyens plus impressionnants que nos héros, dont les plans sont déjoués trop facilement. Ces ennemis sont par trop passifs, j'ai eu l'impression qu'ils n'étaient là que pour le décor. La magie présente dans cet univers manque cruellement d'explications de bases ; il existe différentes sortes de magie mais on ne sait lesquelles. L'univers n'est pas, au début du livre, n'est pas assez explicité et le lecteur a du mal à s'y immerger.

Quant à la fin , elle est trop brutale et il subsiste des zones d'ombres qui si elles avaient étaient explicitées auraient donné plus de charme au roman : un goût d'inachevé est la dernière impression qui reste dans la tête du lecteur la dernière page tournée.

Dans l'ensemble, un roman accrocheur à l'action bien présente mais peu attractive dans la deuxième partie du livre, aux interventions du démon de Sidoine trop redondantes. Avec La Pucelle et le Démon, l'auteur nous offre un roman aux personnages réussis, au récit ironique et à l'écriture fluide, aux combats très bien réalisés qui rendent le récit très visuel, mais où l'on aurait aimé en savoir plus, notamment sur le passé de Sidoine.

Une romance hors du commun entre deux protagonistes qui ont chacun un secret qui pourrait leur valoir de finir sur un bûcher. Une façon ludique de réviser cette partie de notre histoire de France que j'ai adorée. Il y a un juste équilibre dans le récit entre les batailles sanglantes et la romance, les descriptions et les dialogues. le tout servi par une écriture fluide.

Le monde décrit dans La Pucelle et le Démon est donc semblable à notre Moyen-Âge à l'époque de Jeanne d'Arc, si ce n'est qu'on y utilise la magie et les démons… en bien comme en mal.

On y découvre les horreurs et l'angoisse des champs de batailles, la barbarie des routiers, la position déplorable de la femme dans la société, et on peut s'empêcher de songer aux scènes les plus dures de Braveheart. .
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Ce roman pourrait bien vous faire réfléchir sur L Histoire....

Non, ceci n'est pas un argumentaire hyper sérieux et documenté sur la vraie vie de Jeanne d'Arc, avec prise de position sur sa nature divine, et sur divers autres aspects de sa vie. Non. Toutefois, l'auteure s'est suffisamment renseignée et surtout elle a sa petite touche personnelle qui vous fait dire que si vous connaissiez L Histoire, vous n'y étiez pas et donc, par conséquent, qui peut savoir si l'histoire que l'on raconte, c'est au fait prêt ce qui s'est passé.

Par ce que quand même, une Vierge qui vient du fin fond de la campagne, monte une armée, se dirige vers le Roi de France, lui révèle des trucs, part à la conquête d'Orléans et se fait cramer sur un bûcher pour sorcellerie. C'est moi ou ce n'est qu'une histoire qu'on n'en voit que dans les films ? Ou dans les livres ? Et l'auteure a très bien pu saisir ce point de vue là pour nous introduire quelques bouffées de fantastique mais aussi pour nous raconter un autre version, imagée, de la vie de Jehanne



Une narration qui montre que le débat sur la vie de Jehanne est toujours d'actualité


Qu'est qu'on a pu prendre position sur cette femme (sans mauvais jeu de mots). Était elle vierge jusqu'au bout ? Était-elle une sorcière (parce que bon, elle a combattu avec Gilles de Rais quand même) ? Ou une sainte ? C'est fou quand on y pense sérieusement car l'histoire de Jeanne d'Arc est sûrement celle qu'on connaît le mieux en France mais c'est aussi celle qui suscite le plus de débats et souvent ils sont très houleux. Pourtant, le cas de Jeanne d'Arc n'est pas isolé, surtout à cette époque. Je ne dis pas que les femmes guerrières étaient foule au XV° Siècle mais elles existaient. le débat venait juste au moment de savoir si elles étaient sorcières ou saintes. Ce qui rend Jeanne si proche de nous c'est qu'elle incarnait la femme de caractère, l'Amazone, celle qui prend les choses en mains.

Bénédicte Taffin a repris exactement ces caractéristiques pour nous montrer Oriane dans le rôle de Jehanne qui, elle, était très fade en fin de compte. Oriane est une jeune femme qui elle n'a pas froid aux yeux, qui fait ce qu'il faut pour survivre et se battre. Elle ne mâche pas ses mots, bien entendu. le talent de l'auteur est de rattacher tous les éléments de sa fiction à des éléments de la légende de Jeanne d'Arc ce qui double le plaisir du lecteur, lui permettant de lui donner sommes toutes, une lecture alternative de l'histoire.


En bref, un livre détente qui a énormément d'humour, d'action et de référence. J'ai adoré les clins d'oeil à notre Histoire.

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Le mercenaire Sidoine de Valzan, dit La Hire, est chargé par la duchesse Yolda d'Argal de trouver Jehanne, une prophétesse censée remettre le Dauphin sur le trône de Falatie. Cependant, poussé par l'appel de la chair, La Hire s'arrête dans le village d'à-côté et y assouvit ses besoins naturels avec une prostituée, Oriane. Seulement voilà, le lendemain, lorsqu'il se rend au village de Domfroy, il constate que celui-ci a été ravagé par une bande de bhargoests, et que Jehanne n'est plus. Il décide alors de remplacer celle-ci par Oriane, la catin...

C'est peu de dire qu'après le très réussi Les Yeux d'Opale, j'attendais avec une certaine impatience le nouveau roman de Bénédicte Taffin. C'est sous le pseudonyme transparent de Benedict Taffin (pour sa littérature "adulte") que l'auteure nordiste nous revient enfin avec un roman fantasy aux allures pseudo-historiques. Et c'est là que le bât blesse. En effet, cette histoire de Jehanne la prophétesse qui doit remettre le Dauphin sur le trône et aider à bouter l'ennemi hors des frontières du Royaume, ça nous rappelle forcément quelque chose. D'ailleurs, dans une courte postface éclairante, l'écrivain nous explique ce qui, dans l'histoire de notre pucelle nationale, l'a poussée à s'interroger sur cette histoire qui a fait L Histoire. Seulement, en faisant mourir dès les premières pages sa Jehanne, Benedict Taffin aurait pu faire le choix de l'uchronie, et ainsi nous donner à voir les bouleversements d'un tel évènement. C'aurait pu être très intéressant, mais cela n'a pas été le choix de l'auteure. A la place, Benedict Taffin a préféré se lancer dans une Fantasy pleine de bruit et de fureur. Choix respectable s'il en est, même si là encore on aurait pu s'attendre à une réinterprétation totale de l'Histoire (du moins telle qu'on nous l'a apprise dans les manuels scolaires). Bien au contraire, l'auteure a choisi de suivre à la lettre (ou presque) les faits historiques tels qu'on les connait (là encore, ou presque). C'est bien cet entre-deux que j'ai trouvé agaçant dès les premières pages de ma lecture. Autre petit détail qui déstabilise au début, tous les noms propres ont été changés, et il faut réaliser une petite gymnastique intellectuelle afin de se situer...

Le lecteur suit l'ensemble des évènements par le biais de l'un des personnages principaux, La Hire (en fait, ce surnom est aussi celui du personnage historique qui, semble-t-il, a inspiré Benedict Taffin, c'est-à-dire Etienne de Vignolles). Personnage truculent s'il en est, Sidoine de Valzan recèle, au propre comme au figuré, un terrible secret. En effet, un redoutable démon l'habite, et seule la puissance magique d'une perle parvient tant bien que mal à le faire rester à sa place. J'ai trouvé cette complexification (qui relève presque de la schizophrénie) du personnage très intéressante. Et malgré le risque pour la compréhension d'une telle mise en place dans l'écriture, je trouve que l'auteure s'en est très bien sortie.

En conclusion, vous l'aurez compris, malgré mes petites réserves en première partie, j'ai beaucoup aimé ce roman. Sans aucun temps mort, Benedict Taffin emporte son lecteur dans le bruit et la fureur de cette pseudo-guerre de cent ans qui n'a absolument rien de factice. On y est, on a mal pour nos héros qui souffrent, on suffoque avec eux, on s'aime aussi parfois... Bref, tout ce qu'on demande à un roman où les situations héroïques et la Fantasy se mêlent intimement, avec une pointe d'érotisme jamais vulgaire, quoiqu'un peu empli de violence parfois (on est au Moyen-Âge, que diantre !).

A lire donc de toute urgence !

A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Sans être extra-ordinaire, ce roman est simple et rafraichissant : L'histoire suit la supposée chronologie de la vie de Jeanne d'Arc lors de son départ pour remettre le dauphin sur le trône, mais avec une trame de fantaisy.
Le mélange fonctionne parfaitement !
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La pucelle et le démon est un roman de fantasy que j'ai trouvé à la fois surprenant et agréable.

Surprenant, car c'est une relecture inédite du mythe de Jeanne d'Arc. Changez les noms, ajoutez de la magie et des démons et vous aurez une idée de l'ambiance. Un tel parti pris aurait pu être ennuyeux à lire, mais ce n'est pas le cas. Parce que je connaissais l'histoire de Jeanne d'Arc, je me suis amusée à rechercher les similitudes, à essayer de deviner comment l'auteur allait utiliser tel élément du mythe.
De plus, cette relecture se double de manigances politiques. Orianne est assez vite reconnue par plusieurs personnes influentes, qui choisissent pourtant de maintenir la mascarade, parce qu'ils ont besoin du symbole qu'elle représente. le personnage d'Orianne devient d'ailleurs ambigu au fil du roman : elle est beaucoup plus maligne que ce qu'on aurait pu croire au départ, elle fait preuve d'un charisme insoupçonné, et on en vient à se demander si au bout d'un moment, elle n'est pas persuadée d'être l'élue.
Sous des dehors assez archétypaux et derrière des combats relativement bourrins (que j'ai aimés, ne boudons pas notre plaisir), j'ai trouvé l'histoire très riche et subtile.

Outre cet aspect novateur, la lecture m'a plu car j'ai passé un agréable moment. D'abord parce qu'il y a des moments vraiment prenant, les combats sont très cinématographiques, assez sanglants et réalistes. J'ai adoré le couple Sidoine/Orianne, qui ne peuvent pas s'empêcher de s'engueuler dès qu'ils sont dans la même pièce, tout en dépendant l'un de l'autre (Mention spéciale aux dialogues assez vifs et aux interventions d'Askaar).
Ensuite, parce que « La Pucelle et le démon », c'est une peinture d'un Moyen-âge crasseux, c'est une histoire qui prend des proportions épiques, ce sont des combats, des démons, des sorcières et des complots, mais c'est aussi une belle histoire d'amour. Alors, avant que les rabat-joies (dont je fais habituellement partie) se barrent en disant « les histoires d'amour, c'est nul », je précise que ce n'est pas tarte pour un sous. L'histoire est racontée d'un point de vue de Sidoine qui éprouve des sentiments… tourmentés et mitigés pour Orianne, qui ne vont cesser de croître au fil du roman. Sidoine n'est pas gentil, ni doux, il se comporte parfois très mal, mais je n'ai pu m'empêcher de me sentir proche de lui et de souffrir avec lui.

Le seul bémol que je mettrais au roman, c'est la dernière partie (la déchéance d'Orianne et le bucher). La fin en elle-même est satisfaisante de mon point de vue de lectrice, mais j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus développée. Là, tout est plié en quelques chapitres, c'est un peu dommage.
En tout cas, la fin est suffisamment ouverte pour laisser espérer une suite.

En résumé :
Un roman fort sympathique et novateur, que j'ai vraiment pris plaisir à lire. Une auteure à suivre, à mon avis.

Note complémentaire à cette critique : Si vous lisez ce roman dans un lieu public, vous vous exposerez par contre à force moqueries et railleries. En effet, pour beaucoup « La pucelle et le démon » serait plus un titre de hentaï qu'une référence à Jeanne d'Arc (oui, je sais, la culture du plus grand nombre peut être affligeante).

Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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L'histoire de Jeanne d'Arc, revue et corrigée à la sauce fantasy. L'histoire est drôlement bien menée, le ton est parfois cru (et les scènes d'amour aussi) mais toujours adapté à l'époque. le lecteur a les pieds dans la boue aux côtés de Jeanne et son armée. Un très bon petit roman.
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Je passe mon tour.

L'histoire revêtait des atours aguichants : une réécriture de Jeanne d'Arc sous le joug de l'ironie du destin. Si on plonge tout de suite dans un monde manichéen (sujet oblige), c'est plus le style de l'auteur qui m'a empêchée de m'y plonger totalement. Ce texte fait partie des intrigues qui se lisent facilement mais qui essaient tout de même de se hisser dans le haut du panier. Malheureusement, j'ai décroché au bout du chapitre 4 à cause de personnages trop stéréotypés qui ne m'ont pas du tout maintenus dans l'intrigue qui apparaît elle-même dans des topos trop usés par la fantasy de nos jours. Je ne pense pas qu'un autre style appliqué à l'histoire aurait changé la donne.
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L'histoire ? Jehanne, ayant été massacrée par des démons, le mercenaire Sidoine, ramène Oriane, une prostituée rencontrée la veille. Oriane prend donc la place de l'élue, celle qui permettra au dauphin d'accéder au trône et de gagner le combat contre les Azuléens.

La lecture ? J'ai beaucoup aimé lire ce roman à l'écriture visuelle quasi cinématographique. Je lui suis gré d'avoir utiliser un vocable restreint de néologismes (dont les sonorités m'ont plu!). Je n'aime pas trop peiné pour accéder à l'imaginaire du narrateur.
Et sur le plan narratif, l'auteure nous entraîne dans les aventures épiques d'Oriane à travers les yeux de Sidoine, son protecteur et amant, qui au fond est le principal protagoniste. La Hire, comme on le surnomme (j'adore ce mot "ire" qui, pour moi d'emblée, désigne son caractère colérique!), est habité depuis son adolescence par le Démon, un bhargoest nommé Arhkaar. En "googelisant Hire", j'ai découverts qu'il est aussi un personnage historique, homme d'arme qui se rallie à Jeanne d'Arc, surnommé ainsi pour des raisons obscures (colère ou lieu de naissance ou les deux?), de son vrai nom : Étienne de Vignoles.
En bonne conteuse, Bénédicte Taffin joue avec les contrastes : Oriane la prostituée/Jehanne la pucelle, Sidoine l'amoureux transi/Archkaar le démon-pervers assoiffé de sang et de sexe (qui a choqué plus d'un lecteur et que je trouve, pour ma part, ambigû et donc très intéressant), l'histoire de Jehanne - « la vraie » contée en début de chapitre/ l'épisode qui s'y associe d' Oriane emprise avec un zéphyr dans un univers de Fantasy... La fin ne déroge pas à ce thème du double et la pirouette est futée... Très futée!...

Et plus sur mon blog... :)
Lien : http://linnelharsson.blogspo..
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Et non vous ne vous trompez pas, ce roman reprend effectivement la trame de Jeanne d'Arc. Sauf que comme le révèle la quatrième de couverture, cela commence mal puisque des Bhargoests se sont repu de notre sainte Jehanne. C'est là qu'on rentre dans l'intrigue purement fantasy du roman de Benedict Taffin.
Son roman reprend en trame de fond, chapitre par chapitre, le mythe de Jeanne d'Arc. Mais l'auteure y a évidement apporté bon nombre de changements. Et je dois le dire, même si on ne peut s'extraire du fait que c'est véritablement un roman de fantasy, par moment, il est vraiment difficile de ne pas se demander si cela ne mettrait pas en relief quelques vérités sur notre emblématique Jeanne d'Arc.

Je dois l'avouer, dès la première demi-page, j'ai cru commencer un roman un peu mièvre. Dès la demi-page suivante j'ai compris que je m'étais bien trompé ! (Ce n'est pas une critique loin s'en faut, c'est comme si j'avais commencé un roman en croyant lire du Céline Guillaume mais qu'en fait c'était du Justine Niogret, ce n'est pas du tout la même ambiance !)

Une fois que le roman m'a bien remis en place sur sa nature profonde, je me suis laissé vraiment porter par le récit prenant de l'auteure. Et c'est bien là son art, c'est d'avoir su capter toute mon attention, tout en sachant qu'il n'y avait pas vraiment de surprise, sauf pour quelqu'un qui ignore tout de Jeanne d'Arc. Enfin, pas de surprise sur l'intrigue générale, parce que la touche de fantasy qu'amène l'auteure est vraiment présente et apporte au roman une tout autre dimension qu'un simple roman sur fond historique.
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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[...] Pour conclure, je suis ravie d'avoir découvert Bénédicte Taffin avec son roman "La Pucelle et le Démon". J'ai apprécié cette réécriture de l'histoire de Jeanne D'Arc et, surtout, l'écriture simple et immersive de l'auteur.
Lien : http://les-lectures-de-mina...
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