Alive

Condamnée à mort pour avoir assassiné quatre hommes ayant violé sa petite amie et être accusé du meurtre de celle-ci. Tenshû Yashiro croit que son heure arrive, qu'il va la rejoindre. Mais au lieu de cela, on lui propose un contrat pour jouer les cobaye. Ne sachant pas de quoi il retourne, il accepte et se retrouve enfermer dans une salle avec un autre détenu, Gondo.

C'est une sorte de huit clos, nous suivons les deux hommes enfermés dans cette énorme pièce. Ils ne manquent de rien, ils peuvent avoir tout ce qu'ils veulent. Seule chose qu'ils ne peuvent pas avoir, des femmes. Sauf qu'un jour, ils vont faire la connaissance d'une étrange jeune femme, elle aussi enfermée, mais très étrange.

Je n'ai pas vraiment accroché les dessins, mais ce one-shot est tout de même sympathique. L'histoire est intéressante, psychologique. C'est violent et on le ressent à travers les dessins.
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Pour cette 1000e chroniques sur le site, pas de chance, ça tombe sur un titre que j'ai pas bien aimé. Ou pas bien compris. C'est le manga one-shot Alive de Tsutomu Takahashi.

Pourtant, la série médiévale Sidooh, dont je suis les derniers tomes sortis, me plait beaucoup. Allez savoir quelle est l'idée générale qui soutient l'écriture de Alive. Comme j'ai du retard dans l'écriture de mes chroniques, je ne sais même plus trop ce qu'il se passe à la fin.

Je m'attendais à un thriller psychologique avec l'enfermement comme exhausteur de tension entre les protagonistes déjà bien intenses dans leur genre.

Mais non ! Malgré qu'Alice soit une one-shot, Tsutomu Takahashi y ajoute encore un élément, un certain virus. Cela peut peut-être plaire à certains lecteurs mais cela m'a fait sortir de la tension inhérente au début de l'histoire pour partir dans ce qui fait très habituellement dans les manges avec transformation. je n'ai trouvé aucun intérêt à cet ajout fantastique.

En même temps, quand je vois la quantité de titres que l'auteur sort , j'ai l'impression qu'il est à la tête d'un petit studio de création et peut-être Alive est un projet d'assistant ? du coup, je me pose la question des conditions de travail du mangaka qu'on visualise facilement comme l'artiste solitaire face à sa planche mais est-ce encore le cas ?


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L'oeuvre démarre bien, le mystère s'installe et c'est vraiment intriguant.
Malheureusement, Takahashi part trop loin, le tout devient confus et trop grotesque.
Graphiquement l'auteur est bien présent avec son style si dynamique et sombre, mais les planches de toute beauté sont un bien maigre lot de consolation pour une oeuvre qui aurait pu mieux faire.