NeuN, tome 1

Ce récit est plutôt intéressant, il traite d'une histoire se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, en Allemagne en 1940 mais ce n'est pas un récit historique réel. Il s'agit d'une aventure dans le contexte du IIIème Reich, Hitler ayant des progénitures secrètes, cachées aux quatre coins de l'Allemagne, décident de les éliminer. le 9ème enfant, va réussir à s'échapper grâce à son garde du corps missionné pour protéger l'enfant par Hitler lui-même.
Le scénario est intéressant, l'ambiance est plutôt noire, l'histoire nous tiens en haleine, les graphismes presque au crayon, sont magnifiques.
Hâte de lire la suite.

Une uchronie sur l'Allemagne Nazie dessinée et imaginée par un japonais. le manga débute par un bon suspense et de la violence, inévitablement; une histoire qui ne demande qu'à se poursuivre avec d'autres tomes.

Avis portant sur la série:

Neun veut dire 9 en Français. Je précise qu'il s'agit de l'Allemand. Nous sommes en effet en 1940, alors que le III ème Reich semble être à son apogée. Visiblement, les équipes d'Hitler ont réussi à concevoir 13 enfants qui ont hérité de l'ADN du Führer pour assurer la pérennité de l'ère nazie.

La première réflexion qui pourrait nous venir à l'esprit est de se dire : pauvres enfants qui ne sont pas aidés avec un tel père autoritaire et sans pitié ! Il faut dire que celui-ci ou son entourage à commencer par Himmler et Goebels ont décidé de les exterminer tous. Ceci dit, c'est un peu dans leurs tristes habitudes...

A noter que ce premier tome est introductif. Il ne livre que peu de renseignements sur les enjeux. Il y a de l'action mais cela prend son temps. Il y a un petit fond d'ésotérisme également. On ne peut s'empêcher de penser que c'est traité de la même manière que la série qui cartonne sur Netflix, à savoir Strangers Things où les enfants sont également des numéros.

Les tomes qui se suivent se révèlent assez passionnants avec des personnages secondaires qui se révèlent assez charismatiques.

Le crayonné est très sombre, à l'image de cette période où l'on ressent de la peur au vu des uniformes de SS. Cela crée une atmosphère assez angoissante et anxiogène. Il y a une incontestable maîtrise de la part de l'auteur qui délivre une très belle prestation.

9e des treize enfants clonés à partir des gènes du führer Hitler, Neun, garçon âgé d'une dizaine d'années, a été confié à une famille d'accueil de Brausteppe, un village du sud de l'Allemagne sous la surveillance assidue d'un garde du corps nommé Théo Becker. Au château de Wewelsburg, en Wesphalie, Himmler ordonne que soient éradiqués les treize enfants d'Hitler. Sommé par l'officier SS dépêché à l'élimination de Neun, Théo Becker refuse d'obéir à tout ordre n'émanant pas directement du führer. Il fait face aux tueurs alors que sa famille est massacrée et prend la fuite avec Neun.
L'Allemagne nazie, à son apogée en 1940, est une source inspirante pour une uchronie. Sur un schéma simple de course-poursuite, le manga flirte avec les démons de la vieille Europe. Les clones d'Hitler ont des allures de Poulbot à qui le lecteur pourrait donner le bon Dieu sans confession. Les nazis ont la barbarie chevillée au corps. Leurs regards froids et hautains accompagnent leurs meurtres prémédités sans état d'âme. Comme l'écrivait le philosophe Pascal, « Qui veut faire l'ange fait la bête » et peut-être réciproquement. Cette ambigüité essentielle sous-tend l'histoire imaginée par le mangaka nippon Tsutomu Takahashi. le graphisme n'est pas léché mais il est vif, expressif, tranchant. Les hachures se combinent aux aplats noirs et gris et délivrent une ambiance de nuit et de brouillard qui suinte la noirceur. le manga ne laisse aucun répit à ses personnages et le lecteur suit le rythme prenant. Ciblé pour les jeunes adultes masculins âgés entre 15 ans et 30 ans, la série a été créée en 2017 et paraît en France depuis 2019 sur un rythme soutenu (2 en 2019, 3 en 2020).

Pika nous sort un nouveau manga Neun, un Seinen qui a une histoire très prometteuse, mais nous sommes également plongés dans une période terrifiante. Ainsi âmes sensibles abstenez vous.
Ce n'est que le début et si cela continue à être bien mené, nous allons vivre une sacrée histoire dont nous nous remettrons sans doute pas facilement.
Le graphisme a ce côté mur, seinen, réaliste, qui vous prend aux tripes. Certaines scènes sont en pleine page et nous n'y restons pas indifférent.
L'histoire exploite beaucoup de thématique : le seconde guerre mondiale, mais également le clonage, et le fait qu'ils soient semblables et différents en même temps tant entre eux que leur modèle le Führer.
Nous avons le côté allemand, quelques mots, y compris chaque chapitre se terminant par le mot « Ende » donc pour nous signifier la fin.
Les SS et leurs façons de faire nous font toujours autant trembler d'effroi.
Neun est donc le neuvième garçon de ce projet, une sorte de projet diabolique qui continue à faire vivre le Führer. Est-ce que ce sont des bombes à retardement ? Sont-ils comme leur modèle ? Neun va nous apparaître comme un jeune garçon maladroit, naïf. Heureusement que Théo est la pour le protéger. Son gardien, le « Wande » de Neun est très fort, redoutable. Mais d'ailleurs il s'oppose, mais pourquoi ? Pour accomplir sa mission ? Est-il toujours d'accord avec les Nazis ? S'est-il attaché au gamin dont il s'occupe ?
Et déjà nous allons rencontre un autre personnage haut en couleurs.
Pour l'instant Theo et Neun sont coincés, jamais à l'abri d'être dénoncé. Comment s'en sortir ? A qui faire confiance ?
Il a tout d'un thriller oppressant avec un matériel aussi intéressant que diabolique. Si c'est bien mené, il a de quoi être une bombe. Affaire à suivre.

Que dire de ce manga "historique"? C'est clairement un shonen (seinen?) qui se veut noir et particulièrement violent mais ce n'est pas ça qui me dérange le plus. J'ai l'impression de lire un livre de propagande de guerre où les allemands sont vulgaires, représentés sur des traits grossiers rappelant les caricatures racistes du siècle dernier, et sont des psychopathes assoiffés de sang (littéralement).
On retrouve aussi l'absence totale d'émotion et d'introspection dont souffrent beaucoup de shonen/seinen (tout le village est tué, même sa meilleure amie ? non ce n'est rien, aucune réaction) et un style de dessin "orang-outan" que je n'apprécie pas (personnages sans cesse voutés, aux jambes arquées et dont les bras très long forment des arcs décollés du corps). de nombreux personnages sont si semblables en terme de dessin qu'il est difficile de les distinguer et on n'a pas envie de faire l'effort : la plupart mourront dans les 3 pages suivant leur introduction.
L'unique personnage féminin est dans un style que j'apprécie plus même si, shonen oblige, c'est une femme extrêmement plantureuse. Ce qui me dérange c'est qu'elle est censée être en partie "asiatique" (ce qui pose des problèmes en milieu aryen) mais rien dans le dessin ne le laisse voir...
Côté histoire, l'héritier que veut éliminer le reste de la fratrie... Je pense ne pas être la seule à avoir vu "Stardust" !
J'ai quand même envie de lire la suite si je la trouve, par curiosité pour un genre que je ne lis que rarement.

L'idée est pas mal mais j'avoue qu'il va en falloir beaucoup plus au tome suivant pour capter son lectorat. Certe si ce premier tome met en place l'intrigue, les rebondissements manquent cruellement. Les dessins collent à cet univers froid et hostile. Mais il va falloir sérieusement enclencher la seconde pour donner envie de parler de ce manga.

Pika démarre fort sa rentrée seinen manga puisque l'éditeur nous propose un titre plutôt radical... déjà de par sa première de couverture.
Voir en effet un soldat nazi sur fond de croix gammé en première de couv'a de quoi surprendre dans un premier abord. Couverture alléchante ou pas, elle n'en demeure pas moins marquante et nous invite à ouvrir les pages de cet espèce de thriller historique sombre et féroce à souhait.
Le contenu est tout simplement édifiant. Je ne connaissais pas du tout l'oeuvre de Tsutomu Takahashi et je compte bien désormais la connaître ! Pour moi, ce mangaka est la découverte de cette rentrée littéraire. Graphiquement, il a un style assez décalé par rapport aux normes les plus usités dans le domaine du manga. Un côté gekiga pour son trait pessimiste et réaliste, des faciès cruels, des regards tantôt d'une froideur extrême, tantôt emprunt d'une véritable lumière... Tout cela est assortie avec un noir/blanc/gris hachuré, contrasté par la salissure avec quelques touches d'aquarelles. Autant le dire Takahashi - san sait plonger son lectorat dans une ambiance étouffante et pessimiste à souhait.
Il n'en fallait pas plus pour sublimer un scénario tortueux centré sur les " enfants " d'Hitler. Nous avons affaire à un curieux thriller qui n'hésite pas à nous faire mordre la poussière. Pour autant, Neun n'est pas un manga choquant. Pour ce premier volume, l'auteur ne se complaît pas dans une imagerie nazie.
Certes, il y a des antigonistes monstrueux mais nous sentons bien que ce n'est pas le mangaka ne veut pas tomber dans voyeurisme inutile. Ce titre retrace juste une effroyable chasse à l'homme dans laquelle quelques personnes vont tenter d'échapper aux rouages nazis. L'auteur arrive à développer des personnages ambiguës comme Théo Becker, garde du corps impassible aussi loyal à l'enfant qu'il a juré de protéger qu'à son fuhrer, des antigonistes dignes de ce nom comme le Doktor U sans compter la belle garde du corps Naomi qui semble faire partie de ces rares personnages porteur d'un certain espoir dans ce titre assez ténébreux.


Neun est captivant. Sans faire preuve de mauvais goût, Tsutomu Takahashi délivre une excellente intrigue sur les "enfants " d'Hitler et en tire un thriller glacial et hypnotique. Un premier volume très réussi.

Dans ce premier tome, nous allons suivre Théo, un officier SS et le Wand de NeuN, l'un des treize descendants d'Hitler. Théo est le tuteur et le protecteur de NeuN. le statut de celui-ci passe d'élus à proie suite à l'abandon du projet par Himmler. La purge aux descendants d'Hitler est donc lancée ! C'est une course-poursuite entre NeuN, Théo et les nazis.

J'ai accroché à l'histoire dès les premières pages. On entre rapidement dans l'histoire et les pages ont défilés rapidement. Ce premier tome laisse quelques questions en suspens comme:
- Pourquoi les Wands s'opposent-ils aux Nazis ?
- Les descendants d'Hilter sont-ils des bombes à retardement ?
- Que va-t-il se passer pour les six survivants ?

Ce premier tome a tout pour plaire, hâte de lire la suite !

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Procréation médicale assistée. Il existe dans l'Allemagne nazie treize enfants cachés qui possèdent l'ADN d'Hitler. Mais ils doivent être détruits. le gardien du numéro 9 refuse d'obéir si les ordres ne viennent pas directement d'Hitler. Sa mission ? Protéger Neun envers et contre tout, et l'exfiltrer d'Allemagne.
A l'ADN d'Hitler, répond l'angélisme des traits de Neun. Mais tous les garçons n'ont pas la même identité. Seront-ils des bombes à retardement ?
De l'aventure sur fond de guerre. C'est à la fois inquiétant, horrible, frais, classique. Cela fait penser à 20th Century. J'espère que la série ne sera pas trop longue...