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Citations sur Dans l'abîme du temps (38)

N'est pas mort ce qui semble à jamais dormir,
En d'étranges éternités, la mort peut même mourir.
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Leurs actions, pourtant inoffensives, me terrifièrent plus encore que leur apparence – car on ne regarde pas impunément des êtres monstrueux faire ce dont on croyait les humains seuls capables. Ces objets-là allaient et venaient avec intelligence dans les grandes salles, transportaient les livres des rayonnages aux tables ou vice versa, en écrivant parfois, soigneusement, avec une baguette spéciale au bout des tentacules verdâtres de leur tête. Les grosses pinces servaient à porter les livres et à conserver – la parole consistant en une sorte de cliquetis ou de grattement.
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Il y avait un esprit de la planète que nous appelons Vénus, qui vivrait dans un nombre incalculable d’époques à venir, et un autre d’un satellite de Jupiter qui venait de six millions ‘années avant notre ère. Parmi les esprits terrestres, il y en avait de la race semi-végétale, ailée, à la tête en étoile, de l’Antarctique paléogène ; un du peuple reptilien de la Valusia des légendes ; trois sectateurs hyperboréens de Tsathoggua, des préhumains couverts de fourrure ; un des très abominables Tcho-Tchos ; deux des arachnides acclimatés du dernier âge de la terre ;cinq des robustes espèces de coléoptères, successeurs immédiats de l’humanité, à qui ceux de la Grand-Race transféreraient un jour en masse leurs esprits les plus évolués face à un péril extrême ; et plusieurs des différentes branches de l’humanité.
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J'étais seul quand j'ai découvert cette horreur - et jusqu'à présent je n'en ai parlé à personne. Je n'ai pu empêcher les autres de creuser dans sa direction mais le hasard et les éboulements de sable leur ont toujours éviter de la rencontrer. Il me faut aujourd'hui rédiger une déclaration définitive, non seulement pour mon équilibre mental mais pour mettre en garde ceux qui me liront sérieusement.
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Walter Gilman ne sut jamais si les rêves lui apportèrent la fièvre ou si la fièvre lui apporta les rêves.
A la base de tout, il y avait l'horreur de la vieille cité plongée dans ses noires méditations, et la mansarde moisie, hantée de lugubres fantômes, où il poursuivait ses études, luttant pendant des heures contre des chiffres et formules pour chercher ensuite un sommeil agité sur son petit lit de fer.
Son sens de l'ouïe prenait peu à peu une acuité surnaturelle, presque intolérable, et il avait depuis longtemps arrêté la pendule placée sur la cheminée, dont le tic-tac résonnait à ses oreilles comme un fracas d'artillerie.
Au cours de la nuit, les bruits mystérieux de la ville, les sinistres galopades des rats derrière les cloisons vermoulues, les craquements des poutres de la maison plusieurs fois séculaires, lui donnaient l'impression d'être au cœur d'un pandémonium de stridentes clameurs.
"La maison de la sorcière"
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J’avais un fort mal de tête, et la bizarre impression –tout aussi neuve pour moi- que quelqu’un cherchait à s’emparer de mes pensées.
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"Ce que je m'attendais à trouver m'était très progressivement devenu clair, mais d'y parvenir était près de paralyser l'ensemble de mes facultés."
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Quelle science perdue avait introduit dans ces fables primitives l’image du paysage paléozoïque ou mésozoïque, je ne pouvais même pas l’imaginer ; mais il y avait eu ces images. Il existait donc une base pour la formation d’un type défini d’hallucination.
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Je nourrissais l’idée persistante que mon amnésie avait servi quelque échange impie ; que la personnalité seconde était en réalité une force imposée venant de l’Inconnu, et que ma propre personnalité avait subi une substitution.
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"Ma conception du temps – ma faculté de distinguer succession et simultanéité – semblait quelque peu altérée  ; je formai l’idée chimérique qu’en vivant à une époque donnée, on pouvait projeter son esprit à travers l’éternité pour connaître les siècles passés et futurs."
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