Quartier lointain, Tome 2

Cet ouvrage a eu plus de succès en France qu'au Japon. Il a été écrit par le plus européen des mangakas. Ce récit est d'un esthétisme bouleversant et d'une sensibilité sidérante. Tantôt lumineux, tantôt mélodramatique, il suit le déphasage d'un homme qui redevient enfant : la promesse d'un non-recommencement ? La chance de faire le deuil d'un père sur le départ ? "Quartier lointain" est déjà un classique parcouru par un souffle et une intensité contagieuses. Ici point de mièvrerie autoritaire ni de sentimentalisme envahissant. Au contraire. La place de l'héritage familial, comme celle de l'enfance, s'estompe à la fin de belle manière.

La suite de l'histoire extraordinaire de notre héros, voyageur du futur. Il continue à observer sa famille, sa vie passée, pour comprendre la fuite de son père. Une belle histoire avec comme moral : on ne peut que se changer soi et il n'est jamais trop tard !

Même plaisir que pour le tome 1. Cette BD m'a fait penser au film Camille redouble. Même poésie, l'enfance sans nostalgie.

terminé... BD sympa, et pourtant je ne suis pas une fan de BD... Comme quoi, ça vaut toujours le coup d'essayer...

Je dirais "Voir la critique du Tome I", puisque ces deux tomes sont indissociables au final.

Le personnage principal revit toujours ses 14 ans. Cette fois-ci il cherche à comprendre pourquoi son père a disparu lorsqu'il avait 14 ans. le passé peut-il être modifié ? Ce manga tout en finesse et en poésie nous permet de passer un très beau moment.

J'ai beaucoup aimé ce manga d'une grande sensibilité, sa lenteur envoûtante, sa mélancolie douce. J'ai apprécié notamment ses vignettes muettes, car beaucoup de poésie se dégage d'une image du ciel, d'un vol de papillon.
Hiroshi en est à l'âge du bilan. Il revisite son parcours de vie en parallèle de ceux de ses parents. Sa mère a-t-elle été heureuse ? Quelle insatisfaction cache le départ de son père ? Et Hiroshi aujourd'hui, à 48 ans, où en est-il de sa vie et de ses rêves de bonheur ?
La fin est très jolie, car si l'épilogue est sans surprise, une ultime pirouette finale lui donne beaucoup de charme.
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