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3,76

sur 542 notes
On découvre avec plaisir dans ce premier tome d'Adèle Blanc Sec, une jeune femme peu souriante, mystérieuse, avec un sens très personnel pour mener une enquête face à un monstre venu de la préhistoire, un ptérodactyle hantant les rues de la capitale. Adèle Blanc-Sec est un personnage pittoresque, un caractère imperturbable que rien n'effraie. Ce sacré bout de femme, incapable de tenir en place, a l'art de se mettre dans des situations et des aventures toutes plus folles les unes que les autres. de l'Égypte, à la recherche d'une momie, au Paris d'avant-guerre et ses rues sombres et inquiétantes, la voilà lancée dans une enquête épineuse contre un savant fou et son étrange pouvoir sur un ptérodactyle.
Tardi démontre encore une fois une réelle virtuosité dans un style, des dessins qui n'appartiennent qu'à lui. Une imagination débordante, un côté burlesque de situation qui fera de vous, si vous ne l'êtes déjà, des fans de cette BD devenue culte.
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Une nuit, le 4 novembre 1911, au Muséum d'Histoire naturelle du Jardin des Plantes de Paris, un oeuf de ptérodactyle vieux de 136 millions d'années éclot, la bête s'envole au-dessus de la ville et commence à tuer des gens. Les journaux s'emparent de l'affaire. le président de la République Armand Fallières s'en émeut, et charge la police de résoudre cette curieuse affaire. Parallèlement, une jeune femme, Edith Rabatjoie, arrive en train à Paris, sans doute à la recherche du « monstre ». ● J'ai compris que Tardi reprenait les codes du roman-feuilleton à la Fantômas (l'original, pas celui de de Funès) pour les parodier, mais j'ai trouvé le scénario d'une extrême confusion. On a l'impression qu'il a forcé comme un boeuf pour que tout puisse entrer dans les quarante-huit pages et qu'il manque des cases. On n'y comprend rien ! Il y a trop de personnages, et de plus beaucoup d'entre eux se ressemblent, y compris quand ils se déguisent, ce qu'ils ne cessent de faire, ce qui achève de perdre le lecteur. L'héroïne, qui finalement apparaît peu, est rébarbative ; on ne comprend pas ses motivations. ● le seul point positif, c'est les dessins qui restituent agréablement le Paris de la Belle-Epoque. ● Peut-être l'histoire s'éclaircit-elle dans les tomes suivants, mais il est certain que je ne chercherai pas à le savoir !
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Comme tous j'ai déjà entendu parler d'Adèle Blanc-Sec, mais jamais lu (j'entends déjà les hauts cris de mes amis fans de Bd), parce qu'on ne peut pas tout lire.
Mais en plus je me rends compte que j'avais une idée complètement fausse sur cette BD.
Adèle Blanc-sec n'est pas celle que je croyais !!

Pour en revenir a l'ensemble de cette BD , j'aime beaucoup l'atmosphère qui en ressort et l'écriture utilisée dans les bulles.
Mais comme tout premier tome, celui-ci met en place l'héroine et donc je vais attendre le second pour me faire une opinion réelle, même si celle-ci est déjà favorable aujourd'hui.

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Où l'on découvre Adèle Blanc-Sec, cette jeune femme téméraire et indépendante. Elle ne se dévoile pas si aisément... on croit d'abord la reconnaître de dos, cheveux relevés en un chignon; puis elle se présente sous le nom d'Edith Rabatjoie. Elle apparaît ainsi sous multiples déguisements et on n'apprend son véritable mobile que fort tard.
Quel plaisir de retrouver le Paris du début du vingtième siècle si typique de la plume de Jacques Tardi, ses illustrations si précises, cette foule de personnages tous liés les uns aux autres et cette froideur et ce cynisme des personnages!
Si j'étais un homme, je tomberais aussitôt amoureux d'Adèle, c'est certain.
Je n'ai toujours pas vu l'adaptation qui a été faite ce cette bande dessinée, et c'est sans doute un spectacle divertissant, mais je doute qu'elle surpasse la qualité du livre.
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Vous prenez un banquier assassiné , son magot dérobé et soigneusement caché ; un gros n'oiseau préhistorique revenu à la vie ayant fait d'un Paris début xxe , magistralement crayonné , son terrain de chasse . Vous saupoudrez de surnaturel en n'omettant pas d'y présenter une jolie héroine aussi intrépide qu'attachante et vous obtenez le premier opus de la série Adele Blanc-Sec . Ajoutés à cela des dialogues qui font mouche associés à un comique de situation parfaitement maitrisé . Il ne m'en faut pas plus pour développer une nouvelle addiction...mais je me soigne....

Tardi a deux héros récurrents : la guerre a qui il a consacré de nombreux albums et Adele Blanc-Sec , 12 aventures au compteur à ce jour .
Cette premiere histoire est , il est vrai , assez confuse . Les personnages pullulent tout comme les différents récits qui se croisent pour finalement s'imbriquer et faire naitre un sourire de compréhension béat sur la face extatique du lecteur poussif que je suis .
Cependant , les divers éléments , constituant l'univers récidivant d'Adele Blanc-Sec , sont bel et bien présents . Un brin de folie , une histoire rocambolesque , un amoureux transi , un savant fou , un ou plusieurs policiers à l'esprit aussi développé qu'un pierrodactyle ou petrodactyle comme ils le disent si bien.. . le tout dans un Paris merveilleusement rendu . le coup de crayon est précis . La mise en couleur assure un petit coté rétro bien légitime à ce Paname des années 1910 . Les personnages , tout comme l'environnement , ont fait l'objet de recherches que l'on sent poussées . Habits noirs de rigueur , petites bacchantes d'époque , coiffures à la raie audacieuse , la totale ! L'auteur nous immerge brillamment dans un univers démodé ou rien ne manque ! Pas de faute de gout , pas d'anachronisme mais une cohérence de tous les instants pour le plaisir des yeux ! Sorte de capsule spatio-temporelle que le lecteur prendrait pour se retrouver , l'espace d'un instant , dans un Paris de la belle époque au fort relent de nostalgie .

Ce premier album n'est certes pas le meilleur mais demeure pourtant incontournable pour qui , comme moi , considere Tardi comme l'un des plus grands !! Et le premier qui me parle de l'adaptation de Besson , c'est , illico presto , un ashi waza double salto avant suivi d'un Yuko à double rotation pyramidale enchainé par un vieil ippon seoi nage grand écart facial des familles dans la face ! C'est vous dire si j'ai adoré...
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Beaucoup d'imagination dans ce scénario regorgeant de personnages et de situations rocambolesques.
Peut-être trop, je m'y suis parfois perdu. D'autant qu'ils sont tous portés sur le déguisement!

Par contre, pour l'ambiance rétro, les décors, l'idée directrice du scénario, je dis bravo.

Je n'ai pas encore lu la suite des aventures d'Adèle, et ce tome d'introduction m'a donné suffisamment envie pour me procurer le suivant et connaître le fin mot de cette histoire.
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J'avais envie de découvrir cette héroïne particulière depuis un moment déjà. Je ne suis pas particulièrement fan de BD, mais l'univers parisien de la belle époque, le personnage principal atypique et les intrigues fantastiques me tapaient dans l'oeil. Mais, apparemment, ils n'ont pas tapé autre part! Après un début plutôt prometteur, l'intrigue semble s'étouffer dans un foisonnement d'informations : les relations entre les personnages ne sont pas forcément expliquées et explicites, et j'ai eu du mal à reconnaitre qui était qui (mais c'est certainement dû à ma grande mémoire visuelle qui frise la perfection négative...).
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Un étrange incident !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


Dans ce premier volume des aventures de celle-ci (en 46 pages en couleur, ce qui n'est pas si fréquent que cela chez Tardi), nous ne savons pas encore trop qui est vraiment la belle demoiselle imaginée par notre créateur rebelle qui, dans le Paris de 1911, nous fait traverser musées et jardins et arpenter les toits de la ville ainsi que les pavillons sinistres de la rue Louis-Ferdinand Bardamu (!)à la recherche d'un ptérodactyle meurtrier, réveillé par un lyonnais aux pouvoirs surnaturels, et qui, depuis, écume le ciel parisien à la recherche de nourriture et que traquent non seulement les photographes et la police, mais aussi un célèbre chasseur particulièrement expérimenté, chargé bien sûr de mettre fin aux exactions de la bête…


La fin du volume est totalement ouverte et inscrit dès le départ les ‘Adèle Blanc-Sec' dans une logique de roman-feuilleton (à la Fantômas, Rouletabille, Arsène Lupin ou Harry Dickson) reposant avant tout sur des scénarios mystérieux et loufoques, et baignant dans une atmosphère de roman noir.


Si vous voulez en savoir plus, il n'y a pas d'autre issue à votre dilemme que de poursuivre dans votre voie et de lire la suite au plus vite : c'est la dure loi du feuilleton qui n'admet aucun compromis !
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J'ai lu cette BD il y a des années (c'était une lecture faite en 6è et nous l'avons étudié avec mon professeur de français).
Je me souviens que j'avais beaucoup apprécié l'univers, les dessins sont très bien fait et l'on se sent transporter dans le paris des années 1910. Adèle est une jeune femme intrépide qui nous entraine dans une aventure incroyable.
J'ai vu récemment l'adaptation au cinéma que j'ai beaucoup aimé aussi.
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J'ai fait un test. Je ne connaissais absolument pas. Mais j'en ai tellement entendu parlé....
Eh bien ça ne marche pas avec moi.
Déjà, je trouve que tous les personnages se ressemblent, donc j'avais un peu de mal à reconnaître qui était qui : ce qui n'aide pas à la compréhension.
L'intrigue est plutôt pas mal, mais condensé en 48 pages, c'est un peu rude : j'aurais aimé un peu plus de développement sur pas mal de point.
Donc : Bof
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