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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La belle et intrépide Adèle Blanc-Sec, dont on ne sait si elle est journaliste ou aventurière, enquête sur un mystérieux objet. Et ce que découvre Adèle à Paris en ce mois de décembre 1911 au sujet d'une certaine statuette assyrienne, figure du démon Pazuzu, est particulièrement inquiétant. Notamment la relation qu'il existe entre Pazuzu et les cas de peste qui commencent à apparaître dans la capitale…

Tardi l'anarchiste et rebelle a imaginé une héroïne un peu à son image. Adèle refusant toutes compromissions et récupérations. Une jeune femme sur un pied d'égalité avec les hommes prête, dans ce second opus qui clôt l'affaire commencée avec Adèle et la bête, à s'engager au péril de sa vie contre le pouvoir policier dévoyé. En somme une héroïne féministe, courageuse et iconoclaste, telle que je les aime.

Challenge MULTI-DEFIS 2022
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Adèle après avoir été roulée par ses deux coéquipiés décide de se venger.
Mais elle ne sait pas ou elle va mettre les pieds et ses aventures vont être assez mouvementées.

Ce qui est bien dans cette série c'est qu'il y a du fantastique, Enfin un peu et pas toujours celui que l'on croit. Après il ne faut pas s'attendre a de la SFFF pure et dure, tout est fait en finesse - ou presque.

J'aime toujours autant l'atmosphère qui ressort de cette Bd, même si les graphismes ne sont pas mes préférés. J'aime les choses plus fines en général mais ceux ci correspondent tellement bien au scénario que je m'y adapte au final assez facilement.
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« Adèle Blanc-sec, tome 2, le démon de la Tour Eiffel » surpasse de très loin le premier volume, paresseusement adapté au cinéma par Luc Besson.

L'histoire est certes toujours rythmée et pleine de rebondissements mais beaucoup moins embrouillée que dans le premier volume, assez incompréhensible.

Le fantastique règne ici en maitre dans le mystère et le charme du Paris enneigée du début du XXieme siècle…

Mais en réalité en véritable enchanteur, Tardi nous fait rêver à chaque planche ou presque ce qui justifie pour moi à lui-seul la lecture de ce second tome finement ciselé.

Du vrai travail d'orfèvre !

Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le deuxième volet des aventures d'Adèle Blanc-Sec se poursuivent dans le Paris de 1911 où le lecteur retrouve des lieux familiers ramenés au début du XXème Siècle.
A la suite de l'affaire du jardin des plantes, objet du premier opus, Adèle est sur les traces de ses comparses qui l'ont trahie.
Alors que des disparitions inexpliquées se déroulent sur le Pont Neuf, un comédien est assassiné sur la scène où il joue une pièce somme toute médiocre qui évoque la Babylone antique.
A partir de nombreux faits mystérieux démarre une aventure rocambolesque aux ramifications multiples et parfois unpeu confuses si on ne suit pas le déroulement avec attention.
On retrouve les ingrédients présents dans ces albums : un Paris disparu, une jeune femme intrépide et un inspecteur médiocre qui peine à relier les énigmes entre elles.
Un moment agréable.
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Le démon de la vitrine !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


Dans le premier volume des aventures de celle-ci (en 46 pages en couleur, ce qui n'est pas si fréquent que cela chez Tardi), nous ne savons pas encore trop qui est vraiment la belle demoiselle imaginée par notre créateur rebelle qui, dans le Paris de 1911, nous fait traverser musées et jardins et arpenter les toits de la ville ainsi que les pavillons sinistres de la rue Louis-Ferdinand Bardamu (!) à la recherche d'un ptérodactyle meurtrier, réveillé par un lyonnais aux pouvoirs surnaturels, et qui, depuis, écume le ciel parisien à la recherche de nourriture et que traquent non seulement les photographes et la police, mais aussi un célèbre chasseur particulièrement expérimenté, chargé bien sûr de mettre fin aux exactions de la bête…


Dans ce second opus (à nouveau en 46 pages en couleur), qui fait suite et conclut en fait la première aventure d'Adèle Blanc-Sec, dont nous continuons de ne pas trop savoir quel personnage elle est vraiment (voleuse, écrivaine, aventurière, journaliste), certains protagonistes du premier tome se rappellent à notre bon souvenir, l'attention de tous étant cette fois-ci focalisée sur un ancien dieu assyrien dont les adorateurs du Paris de 1911 sèment le trouble dans la Cité-Lumière (mystérieuses disparitions sur le Pont-Neuf, retour de la peste)…


Après nous avoir promené au Jardin des Plantes et à l'intérieur du Muséum d'histoire naturelle dans le premier volet, Tardi nous entraîne cette fois-ci du Louvre à la Tour Eiffel en continuant de nous faire découvrir les rues, les édifices, les portails, les cimetières et les vitrines poussiéreuses du vieux Lutèce et ce pour notre plus grand plaisir de mateurs de vignettes et de planches d'un artiste de grand talent qui a toujours su, comme personne, nous faire profiter de l'atmosphère du Paris d'antan.


Si vous aimez ‘Rocambole' et ‘Les mystères de Paris', le style délirant de Gustave le Rouge et le surréalisme, vous vous régalerez avec ‘Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec' ; mais si vous en êtes restés à Tintin et Milou, Astérix, Achille Talon et consorts, vous aurez peut-être un peu plus de mal à digérer le plat (encore que) !
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Je ne sais pas si c'est par accoutumance à la série, par adoption d'un regard au second degré ou parce que cet album est beaucoup plus réussi que le premier, mais j'ai pris un grand plaisir à sa lecture alors qu'"Adèle et la bête" ne m'avais pas emballée.

Jacques Tardi a trouvé le ton. Il fait moins de mystères, le récit y gagne en cohérence. On arriverait presque à suivre...

"Heu... c'est un peu embrouillé tout ça... j'aurai dû noter les noms au fur et à mesure sur mon calepin..." (33) - Et moi donc !

Léonce est un mélange d'Inspecteur Gadget, d'Achille Talon (Et hop !) et d'Agent 212. Son regard éberlué joue les fils conducteurs. L'écriture devient croquignole : "Paris qui pue de suffisance par toutes ses bouches d'égout".

Humour, décalage, Jacques Tardi se moque de lui-même :
"Oui, drôle d'histoire... Même pas bonne à faire un mauvais roman... Trop compliquée ! On n'y comprendrait rien." (34)

Me voilà ferrée par son autodérision et sa mise en scène de Grand Guignol, je piaffe d'impatience de connaître la suite !

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Dans cette suite, Adèle plonge dans le monde de la secte des adorateurs de Pazuzu. Les dessins me plaisent toujours malgré le personnage d'Adèle avec qui je n'accroche pas du tout. Les aventures d'Adèle Blanc-Sec me rappelle la série "Les brigades du tigre", l'ambiance est la même, je trouve.
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Nous revoilà plongé dans l'enquête avec une Adèle au caractère fort, même si elle est sympathique, il ne faut pas la chercher.
On plonge dans un histoire qui nous surprend au fil des pages tant les rebondissement sont nombreux.
En conclusion, un scénario toujours aussi bien mené avec une très bonne intrigue et un graphisme toujours dans le détail.


Lien : http://univers-des-livres.ov..
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A la poursuite de ceux qui se sont joué d'elle à la fin de l'épisode précédent, Adèle Blanc-Sec tombe sur une secte d'adorateurs de Pazuzu, démon assyrien. Ce sont encore des aventures rocambolesques pour notre héroïne. L'auteur cependant relie entre eux tous les événements qui pouvaient apparaître précédemment comme des péripéties décousues.

Ce que j'ai apprécié dans cette série :
- le personnage d'Adèle Blanc-Sec, femme qui ne sourit jamais et fume comme un sapeur. Autour d'elle les cadavres s'accumulent sans que cela semble la toucher.
- le décor du Paris des années 1920.
- Les scénarios à la roman-feuilleton, qui partent dans tous les sens et l'habileté de l'auteur à trouver des débouchés à des situations totalement délirantes.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Adèle Blanc-Sec et le détective Simon Flageolet recherchent une statuette ...mais une secte est sur la même piste ... toujours de beaux dessins pour cette histoire fantastique dans Paris.
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