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sur 111 notes
Trop de silences, trop de pudeur, trop de peurs.
"Je m'appelle Alice Grangé. J'ai trente ans. Je cherche ma mère."
Une mère qui a aimé un autre homme quand elle avait cinq ans, un peintre comme elle.
Elle est morte un an après.
Aucune photo d'elle.
Un père mutique et maintenant disparu.
Quelques souvenirs flous.
Ce silence sur sa mère est une vraie maltraitance, comment se construire ?
"Une course sans fin, une douleur lancinante".
Elle rencontre enfin le peintre, Emmanuel Basini, il lui montre un auto-portrait de sa mère, peint il y a vingt-cinq ans, quand elle avait trente ans.
Comme elle lui ressemble !
Une des dernières phrases : "J'en ai fini de chercher ma mère, elle repose enfin au creux de moi et que ce creux n''est plus un vide"

Toutes ces questions qui tournent dans sa tête, j'aurais pu me les poser, je les aurais posées, j'aurais attendu des réponses, je crois. Pas Alice.
PS. En 2008, date de l'écriture du roman, on recherchait encore des coordonnées en feuilletant un annuaire téléphonique. Cela semble si loin !
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Une langue précise, très proche du ressenti, pour évoquer le deuil. Comment faire le deuil d'une mère que l'on n'a pas connue, ou si peu ? Ce roman est délicat, émouvant, à la sensibilité parfois exacerbée.
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Alice a trente ans, elle est traductrice en allemand et en italien. Aujourd'hui son père est mort et il emmène avec lui les souvenirs, les derniers espoirs, les ultimes silences. Pourtant, sur son lit de mort et dans un dernier souffle, il avoue à sa fille que sa défunte épouse en a aimé un autre. Emmanuel Basini.

Avec ces derniers aveux, c'est le monde entier d'Alice qui bascule. Elle qui a perdu sa maman à cinq ans n'a aucun souvenir d'elle : à quoi ressemble-t- elle? Quel était son caractère ? Qu'aimait-elle faire de ses journées ?

Face au silence, Alice est démunie, seule face à son passé et à son avenir ? Et si cet homme, que sa mère a aimé, était finalement la réponse à tout ? Si finalement il était la clé qui ouvrait toutes ces portes fermées, dont elle n'a jamais osé s'approcher jusqu'alors ?

Dans Rêve d'amour, Laurence Tardieu évoque les souffrances du silence, le mal des secrets et l'impossibilité d'avancer sans se retourner. Peut-on réellement aller de l'avant, se construire et grandir en ignorant ses racines, sa propre essence?

Ce roman est un questionnement, perpétuel et sempiternel, une recherche, une quête de vérité. Certes il est moins profond que ses autres romans, mais j'ai encore une fois beaucoup aimé la plume de Laurence Tardieu !

« Cherche encore
Tant que brûlera ta flamme
Le paradis qui dort
Dans les secrets de ton âme
Cherche encore
Suis ta lumière et tes lois
Si tu peux, cherche encore plus fort
Et si jamais tu te perds
Je serai là
Je serai là »

(Cherche encore - Celine Dion)
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Alice, jeune trentenaire cherche à savoir qui elle est et à remplir son vide intérieur en ouvrant le livre de son passé. Alice a grandi sans sa mère, son père semble ne pas se souvenir d'elle non plus ou ne souhaite pas s'en souvenir. Alice partira à la recherche du deuxième homme que sa mère a aimé. Et elle doutera, hésitera, se questionnera sans fin...

J'aime beaucoup l'écriture de Laurence Tardieu pour le peu que j'ai lu d'elle mais ici, ce roman ne m'a pas parlé et a même fini par m'agacer. Je n'ai pas lu une histoire ou même une quête personnelle d'une femme à la recherche de sa mère, j'ai plutôt lu une ribambelle de questions tout le long du livre. Un peu, ça passe encore mais quand c'est une ligne sur deux, c'est trop pour moi et cela n'apporte rien au fond.

Un rendez vous manqué.


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J'ai acheté ce roman par le plus grand des hasard car il il était le seul roman "comme neufs" dans un carton de livres d'occasion à 25 cents.
J'ai commencé ma lecture un bon matin dans le métro, sans avis ni attente particulière... au milieu de mon trajet j'ai totalement fondu en larme dans une rame bondée...
Ce roman est un concentré d'émotions, il se lit très vite, le style est fluide, le nombre de pages ridicule... Je pense qu'il pourra toucher de très nombreuses personnes car il reprend des thèmes intemporels et universels, la quête identitaire, la perte des êtres chers, la sensation de vide et du manque d'amour
Ayant perdu mon père, je me suis reconnu dans les passages où Alice aborde la fin de vie de l'homme qui l'a élevé. Cela a rouvert une blessure pourtant cicatrisée depuis longtemps.
Ce court récit d'une grande simplicité cache beaucoup d'émotions et de réflexions, il nous hantera un certain temps après sa lecture.
Un joli portrait très touchant qui plaira à de nombreux lecteurs.
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Un court roman sur l'histoire d'une jeune femme a la recherche de l'histoire de sa vie.
Alice a trente ans et vient de perdre sa mère et Alice a besoin de savoir...
Sa mère a aimé son père mais aussi un autre homme, qui est-il ?
Elle veut savoir l'histoire de leur rencontre, elle veut encore fait revivre sa mère, apprendre qui elle était...
Alice est perdu dans son propre chemin de vie, l'amour, la mort, la perte de l'être cher, les sentiments, les confidences, les secrets.
Alice veut comprendre.

On sent a travers son témoignage comment notre histoire se construit a partir de celle de nos parents et vers quoi cela nous emmène.
Un livre simple mais fort en émotions.
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Ce quatrième roman de Laurence Tardieu est l'histoire d'une blessure qui ne se referme pas et d'un deuil qui peine à se faire. C'est l'histoire d'Alice qui a perdu sa mère lorsqu'elle était encore une enfant et qui, depuis, vit avec le souvenir de celle qui, après avoir manqué à sa vie d'enfant et d'adolescente, manque douloureusement à sa vie de jeune femme. Mais le souvenir est désespérément flou, ce qui augmente la souffrance ressentie par Alice : « Ces instants-là, au cours desquels je m'efforçais de retrouver ton visage, ton allure, étaient stériles : rien ne me venait, aucune image. Sauf, à de rares moments, une silhouette bleue, floue, qui avançait vers moi, puis disparaissait. » (p.7) Cette silhouette bleue, comme un bleu au coeur et à l'âme, ce fantôme imprécis et évanescent, hante Alice au quotidien : « Les mères portent leur enfant. J'ai l'impression de porter ma mère : j'ai l'impression qu'elle est là, quelque part, au creux de moi. Ma mère, qui m'a donné la vie. Ma mère, que j'ai perdue, et que je garde en moi. » (p.108) Sa vie défile sans qu'elle-même n'ait le sentiment d'avancer. Son refuge, c'est l'écriture. Mais lorsque son père décède à son tour, elle n'a qu'une obsession : retrouver l'homme que sa mère a aimé, avant de mourir. Savoir qui il est pour savoir qui elle était. Reconstruire le puzzle de ses derniers instants et effleurer, simplement, le bonheur qui a été le sien…
Ce n'est pas l'originalité de l'histoire racontée qui fait la force de ce roman : la perte de la mère et la difficile reconstruction qui s'en suit sont en effet largement évoquées dans la littérature (c'est d'ailleurs un thème que j'affectionne particulièrement parce qu'il donne toujours lieu à de très beaux récits). Ce sont les mots, les phrases, leur mélodie douloureuse. le style sobre et délicat de l'auteure m'a véritablement émue et donné envie de lire ses autres romans. Une très belle découverte !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Un livre qui se lit d'une traite. L'auteur nous emmène dans une ronde d'émotions alors qu'elle part à la recherche de sa mère, cette femme qu'elle a peu connue et dont elle n'a aucun souvenir. Un travail de recherche pour renouer avec cette mère, un travail sur soi pour se sentir mieux. Beaucoup d'interrogations, mais certaines phrases sont assez poétiques. Un bon roman.
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Un très beau roman d'une fille de 30 asn à la recherche de son père, servie par la plume délicate et la sensibilité magnifique d'un écrivain que j'ai rencontrée. le père qui l'a élevé lui révèle avant de mourir que sa mère a aimé un autre homme (la mère étant décédée quand Alice était petite). Elle va donc partir à sa recherche pour tenter de connaître à travers lui une partie de la vie de cette mère décédée beaucoup trop tôt et qui lui a tant manqué. Ne vous fiez pas au titre un peu mièvre, le texte est sensible et juste.
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Alice n'a jamais pu se construire ; sa mère est partie quand elle était enfant ; elle l'a attendu longtemps avant d'apprendre qu'elle n'est pas seulement partie, elle est morte. On ne lui a plus jamais parlé de sa mère, jusqu'à ce que son père, quelques jours avant de mourir, lui donne le nom d'un homme que sa mère à follement aimé. Alice a 30 ans et elle doit trouver cet homme. le rencontrer. Elle n'a pas le choix, elle en a besoin. Il doit lui raconter sa mère, lui permettre de savoir qui elle était, pour qu'elle-même, enfin puisse savoir qui elle est, se construire, apprendre à vivre et à aimer.
Ce livre est une quête, une recherche d'identité. Laurence Tardieu a un style bien à elle, une écriture faite de phrases courtes et percutantes, qui marquent.
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