A l'évocation du nom
D Azincourt, nous pensons spontanément à la célèbre bataille qui porte son nom, sans vraiment en connaitre les détails.
A la tête de la France à cette époque : Charles VI, qui n'a pas toute sa tête, persuadé qu'il est, que comme tout le reste de son corps, celle-ci est faite en verre… et qu'il est prêt à se briser au moindre contact.
A la tête de l'Angleterre : le jeune Henri V, bien décidé, quant à lui, profiter de la folie du Roi de France, pour s'approprier ses terres.
Et sur le terrain, ça donnera quoi ? Une véritable boucherie… à l'occasion de la bataille
D Azincourt qui s'est déroulée le 25 octobre 1425, théâtre d'un affrontement violent entre soldats français et anglais, parce que les premiers voulaient empêcher les seconds de regagner leur pays…
Barons, duc, et autres comtes qui forment l'aristocratie française sont en effet bien décidés à montrer à l'ennemi que la victoire et la gloire leur appartiennent splendeur de la chevalerie française oblige….
Résultat ? Bien qu'en plus grand nombre que les Anglais, tous mourront… au nom de leur assurance et de leur arrogance, festoyant tous à la veille de la bataille…
Une cuisante défaite que personne n'avait vu venir… sauf le plus sensé d'entre eux qui était… une femme ! Jeune « ribaude » venue distraire ces messieurs, Fleur de Lys, catin à soldats, qui saura voir, dans l'absence de hennissements des chevaux à la veille de la bataille, le mauvaise présage…
Découverte avec «
le Magasin des suicides », petit bijou d'humour noir, dont je recommande la lecture, je retrouve avec ce roman d'un tout autre genre, la plume caustique et incisive de
Jean Teulé qui met en lumière, non seulement une des plus célèbre bataille durant la guerre de cent ans, mais aussi et surtout, l'une des plus cuisante défaite de des troupes françaises.
A lire pour ce ton décalé propre à l'auteur, qui rend cette lecture irrésistible !