Maisons d'arrêt.
Centres de détention.
Centrales.
La prison.
Ses hauts murs.
Ses miradors.
Ses portes, ses gâches électriques.
Ses barreaux.
Ses surveillants, 《gentils》et 《méchants》.
Ses détenus, 《gentils》et 《méchants》.
Ses propres lois.
Ses propres règles.
Nous suivons la vie carcérale de nombreux détenu(e)s : celui qui est accusé d'avoir assassiné ses trois maîtresses, celui qui a rendu hémiplégique l'homme qui a eu la mauvaise idée de lui faire une queue-de-poisson, celui qui a tué son bébé, celui qui a trop aimé certains enfants...
Mais aussi celle qui a, aussi, tué son bébé, celle qui a 《offert》ses neveux et nièces à son amant et celle qui semble se trouver là par erreur...
Nous suivons également le parcours de Cyril, nouveau surveillant, de Bailhache, ce surveillant sadique, d'Hélène, la matonne, du directeur de la prison, véritable marionnette de sa femme, psychologiquement fragile.
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Déprime.
Espoir.
Déception.
Optimisme.
Amour.
Confiance.
Violence.
Tous ses sentiments par lesquels passent les détenus, mais aussi les surveillants, enfermés eux aussi, d'une certaine manière.
L'écriture de
Jean Teulé est douce, belle, poétique parfois.
Elle est aussi crue, pleine d'ironie et d'humour.
L'auteur nous décrit une réalité, celle qui fait mal, mais qui est vraie.
J'ai été profondément touchée.
Parce que j'ai connu cette réalité, parce que certaines situations m'ont rappelé des faits, parce qu'il est impossible de ne pas ressentir de la pitié, de la compassion, pour certains...