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Mariel Sinoir (Autre)
EAN : 9782277210351
J'ai lu (01/01/1980)
2.67/5   3 notes
Résumé :
Les heureux, les ineffaçables souvenirs d'enfance de Connie Smith!

Dans ce vert et doux Sussex, ils étaient quatre inséparables. Elle, Connie, la fille du forgeron; eux,
les jeunes châtelains du pays, accueillants et chaleureux. II y avait Aylward, surtout, l'aîné, beau comme un prince, le «héros» de Connie - qui le savait cependant promis à un riche mariage…

Plus tard, à Londres, Connie les retrouvera : divisés, déchirés, prison... >Voir plus
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il n’avait jamais dit qu’il avait cessé de m’aimer, jamais admis qu’il devenait las d’attendre. Il avait simplement commencé, imperceptiblement au début, à s’éloigner de moi. Ses visites toujours brèves s’étaient faites plus brèves encore, et de plus en plus espacées. Il travaillait très dur et venir jusqu’à Plymouth, ce qui représentait plus de deux cents milles au volant, était épuisant, surtout pendant la saison touristique. De ma part, c’eût été égoïste que d’attendre de lui qu’il se batte dans cette circulation avec ses arrêts, ses lenteurs, simplement pour passer quelques heures avec moi. L’automne serait plus facile. Mais l’automne une fois là, un automne orageux et violent, ce fut le climat et les intempéries qu’il fallut considérer.
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Même si je devais vivre centenaire, je ne pourrais jamais oublier ma première rencontre avec les jeunes Decanter. Ils étaient arrivés au petit galop par une belle soirée de mai, traversant la pelouse en direction de la forge. Père et moi les avions vus, piquant droit sur le terrain de l’équipe de football, et père, d’un air impératif, leur avait fait signe de quitter le terrain et de reprendre la route. Ou bien ils se méprirent sur le geste de père, ou ils décidèrent de l’ignorer. Ils caracolèrent dans notre direction, montés sur de splendides poneys que, malgré mon jeune âge, je reconnus comme étant d’une tout autre race que mon Mingo, le robuste poney brun de Dartmoor que je montais.
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Sa peau avait la pâleur et la matité des pétales de certaines fleurs, et on avait l’impression que des mains un peu rudes, si elles l’avaient saisie, l’auraient meurtrie et fanée. Ses épaules étaient noyées sous une masse de longs cheveux pâles en désordre. Des traces de larmes étaient encore visibles sur ses joues, et sous ses yeux, de grands cernes noirs. Un romantique l’aurait décrite en disant : « Elle avait l’air, dans cet immense lit, pathétiquement grêle et perdue. » En ce qui me concernait, même en l’examinant hâtivement, elle ne m’avait pas semblé pathétique.
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La frange de cils noirs qui bordait ses yeux étaient d’une longueur irréelle comme ceux d’une jeune biche et son sourire avait une qualité de charme que je n’avais encore jamais rencontrée. Dès qu’il souriait, des petites lumières dansaient dans ses yeux au coin desquels apparaissaient des plis fins, et ses lèvres se retroussaient pour découvrir une splendide dentition, robuste et éclatante de blancheur. Il me donnait l’impression que tout, dans le monde, était et serait toujours bien, aussi longtemps qu’il y serait présent.
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Beaux, ils l’étaient incontestablement, mais plus que leur merveilleux physique, ce qui me souleva et m’envoûta c’était leur chaleur, leur vitalité et leur attitude amicale.
La timidité ou la réticence étaient inconnues à ces deux êtres. Presque immédiatement ils s’adressèrent à père et à moi comme si nous étions des amis de longue date… ou peut-être, ce qui est plus exact, comme s’ils ne doutaient pas que nous serions, dans les années à venir, leurs meilleurs amis du monde.
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