C'est avec «
La faille » que j'ai découvert le commandant Franck
Sharko et son équipe.
De nombreux sujets sont traités à travers cette intrigue : la fin de vie, les EMI, la folie, le statut du foetus vis-à-vis de la loi, la religion, la politique…
Le rythme est rapide et l'histoire n'est pas difficile à suivre,
Franck Thilliez maîtrise parfaitement les codes du polar. Il utilise des chapitres courts qui maintiennent le lecteur en haleine, alterne entre les points de vue des personnages.
Si je ne connaissais pas
Sharko, j'ai rapidement compris qu'il avait eu un parcours personnel douloureux, de même que sa compagne, Lucie. Tout est abordé, sans trop rentrer dans les détails, et j'imagine que les épreuves qu'ils ont traversées ont fait l'objet des tomes précédents.
On sent aussi que l'équipe de
Sharko est soudée, et que cette solidarité entre flics leur permet de surmonter toutes les horreurs liées à leur métier.
Ce qui m'a gênée dans ma lecture, c'est la surenchère de violence : mutilations, décapitations, dépeçages, énucléations… Je préfère les suspenses psychologiques où l'auteur joue avec mes nerfs plutôt que les thrillers où les crimes sont tous plus abominables les uns que les autres. Au bout d'un moment je trouve ça « trop » et je me détache de l'histoire. C'est que je reproche à ce genre de romans mais ce n'est bien sûr que mon avis perso.