Il devenait le Stéfur d'un Stéphane du passé. Il devenait celui dont ce Stéphane allait rêver.
Tout s'embrouilla sous son crâne. L'éternel recommencement. L'anneau de Moebius.
Les monstres représentent pourtant la rencontre du scandaleux et de l'obscène, ils concilient l'inconciliable, ils sont l'association des contraires. Ils me fascinent, comme il te fascinent, toi aussi, que tu le veuilles ou non.
Vouloir eviter son futur ne suffisait-il pas à le créer ?
Le passage, p. 186
« Tout se reproduira à l'identique, avec ou sans rêve.
Et ainsi de suite.
Nous marchons sur un anneau de Moebius.
[...]
Une curiosité mathématique qui ne possède qu'un seul bord, un chemin dont tu ne peux plus te sortir une fois que tu as mis le pied dessus.
Sans cesse, tu emprunteras le même trajet, quoi que tu fasses, encore et toujours.
L'éternel recommencement. »
Le passage, p. 28
« Dans les rêves, les décors autour de soi changent instantanément, on est incapable de se concentrer, de lire, d'écrire, de calculer. »
La jeune femme se retourna en souriant vers son bébé. Son visage rayonnait.
- Stéphane ne va pas tarder à se réveiller.
Vic se pinça les joues et se frotta les yeux ...
Et la, à nouveau, l'impression que le monde s'écroulait. Le verso était noir de croix. Une infinité de croix.