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3,26

sur 138 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman raconte la vie d'une famille bourgeoisie anglais qui réçoit, chez elle, une jeune fille on suit ensuite l'été que vont vivre ces personnages entre reception, thé et émois sentimentaux.
Pourtant assez amatrice de ce genre de roman, j'ai trouvé celui ci assez longuet et sans saveur. Il est néanmoins bien écrit.
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C'est un témoignage intéressant sur une période révolue.
C'est une histoire légère et fraîche comme un verre de citronnade par un après midi anglais de canicule.
C'est le quotidien des jeunes gens fortunés et oisifs, qui est relaté, avec des personnages certes gentils, mais caricatiraux, et désireux de se faire plaisir les uns aux autres.
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Un manoir ou encore une demeure massive, nichée dans un parc à la pelouse méticuleusement entretenue, entouré d'un petit bois où les animaux sauvages trouvent un havre de paix. Un jardinet essentiellement composé de fleurs, une roseraie. Des allées de gravillon, un terrain de cricket. le timide soleil du sud de l'Angleterre accompagné de ses fréquentes ondées. Et partout le calme d'une campagne aristocratique.
Qu'il doit être reposant de venir y passer quelques jours, mieux deux ou trois semaines, allez, soyons fous et campons ici pour toute la saison.
Ces délicieuses fraises des bois sont un peu l'Orgueil & Préjugés augmenté d'un humour très british. On badine, on planifie, on organise, on passe son temps à mettre en place des diners, des soirées, des bals, l'agencement de la maison qui pose ô combien de soucis. Mais d'autres les exécuteront à notre place.
Ces fraises sont avant tout une galerie de personnages hauts en couleur, à la limite de la parodie et terriblement comiques sans qu'ils s'en rendent le moindre compte.
D'abord, la maitresse maison, lady Emily, vaguement distraite, qui passe sa vie à donner des ordres contradictoires, se répandre en préparatifs divers et perdre un temps fou à mettre en place des agencements futiles et d'autres emplois de temps qui, à force de maints et maints retournements se trouvent dérisoires. Emma Thompson serait parfaite dans une adaptation cinématographique.
Vient ensuite son mari, Mr Henry Leslie, qui se situe bien au-dessus de tous ces désagréments domestiques ou autres considérations purement frivoles. S'investissant totalement dans la gestion de son domaine, il n'a d'intérêt que pour ses taureaux et du difficile casse-tête de leur trouver un nom. Leurs enfants : John, veuf, fait figure de la seule personne censée de la maisonnée, son frère David, inconséquent et superficiel, cultivant une forme de légèreté dans ses rapports avec les femmes, séducteur dans l'âme et grand amateur de jazz (l'action se situe dans les années 1920) - Hugh Grant aurait été idéal s'il pouvait conserver ses 25 ans éternellement. Enfin un troisième, mort à la guerre, laissant un fils, Martin, qui fêtera ses 17 printemps à la fin du roman. Il échappe à un séjour linguistique sur le continent pour parfaire son français par l'heureux hasard qui veut que le curé, Mr Banister, loue le presbytère à une famille française particulièrement bien tournée, en particulier « Madame » Boule (on notera le jeu de mots avec les taureaux de Mr Leslie), qui est le pendant exubérant de Lady Emily. Sa famille est composé d'un mari, là encore effacé, et de trois adolescents : Pierre, l'ainée et endossant le rôle de professeur de français auprès de Martin (en l'occurrence Martine, vu que Madame Boule met autant de méticulosité à s'exprimer dans la langue de Shakespeare qu'à reprendre incessamment les fautes de français de son élève), qui vouera une passion aussi infinie que discrète par quelques poèmes enflammés dont il ne produit que deux ou trois vers à Agnès, l'unique soeur de John et David, affublée de trois marmots, sortes de petits diables auxquels elle passe tout, se reposant sur une nurse et son aide pour ce qui ressort de l'ordre domestique. Je l'ai tout de suite vue sous les traits de Michelle Pfeiffer. Son mari, Robert, est absent, tout comme la mère de Martin. Ursule, soeur de Pierre, qui n'est ni plus ni moins qu'un estomac sur pattes et Jean-Claude qui voue une passion à l'héritier supposé du trône de France, le duc de Guise, au nom duquel il tentera un attentat à la bannière de la fleur de lys.
L'intendant, Gudgeon, homme à tout faire, en particulier à pousser la chansonnette. On croise également la visite d'un flagorneur, égoïste en diable et pédant par-dessus le marché, Mr Holt dont chacun désire se débarrasser sans manquer à la plus élémentaire courtoisie. Enfin, l'arrivée pour toute la période de l'été d'une cousine, Mary Preston, va enflammer les coeurs. Elle sera toutefois mise en concurrence avec une certaine miss Joan Stevenson, productrice à la radio. Tout ce petit monde évolue dans la campagne anglaise où plane constamment un parfum d'ironie et une légèreté sucrée.
Doux comme une poignée de fraises des bois.

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Après avoir trouvé Bienvenue à High Rising fort sympathique, il semblait logique de se laisser tenter par le parfum des fraises sauvages. Une lecture mi-figue mi raisin, cependant. En effet on retrouve les mêmes ingrédients que dans le premier, la campagne anglaise, des familles particulièrement aisées, des personnages assez hauts en couleur, et dotés d'un grain de folie, le récit de tranches de vie, des péripéties parfois rocambolesques, sans oublier quelques qui pro quo et le dénouement heureux pour tout le monde. Bref ça prête à sourire mais sans plus. Bien que tout aussi emprunt de défauts, ma préférence va à Bienvenue à High Rising. le parfum des fraises sauvages, une lecture pas déplaisante, qui m'a distraite pendant quelques heures, mais qui va vite me sortir de la tête.
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... Je pense donc sincèrement que cet ouvrage peut et plaira aux lecteurs, car j'ai apprécié mais je ne renouvellerai pas l'expérience de lire de la littérature anglaise du même acabit. J'ai bien aimé lire ce roman, drôle et décalé, mais également pour ouvrir mon esprit à d'autres styles d'ouvrages et avoir essayer une nouvelle expérience livresque. Je vous conseillerai donc le parfum des fraises sauvages si vous aimez le style et l'humour anglais, que vous avez envie de rencontrer une famille exceptionnelle au milieu d'une demeure magnifique dans une époque insouciante qui nous manque bien souvent…
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Publiée en 1934," Le parfum des fraises sauvages "est une comédie anglaise, légère, légère, légère...
Mary Preston , jeune fille de 23 ans, est invitée à séjourner durant tout un été , dans la maison de sa tante par alliance , Agnès.
Dans cette magnifique demeure de la campagne anglaise , vit la famille Leslie . On a là, le père assez bougon et insignifiant, Emily la mère qui oublie tout et s'agite beaucoup , puis Agnès leur fille , dont on ne verra jamais le mari (à l'étranger pour affaires ). Cette dernière très jolie mais assez sotte, élève ses enfants , aidée par deux nounous.
De temps en temps , leur rendent visite de Londres : John , ( désormais le fils ainé depuis le décès de ce dernier à la guerre ) et David. Si John a un travail sérieux , David se veut l'artiste de la famille, le fantaisiste , et Mary Preston ne tarde pas à tomber sous son charme .
Lequel des frères choisir ? Ce roman aurait pu s'appeler "Raison et sentiments" , mais Jane Austen savait faire monter la pression, distiller du suspens , là où Angela Thirkell, met beaucoup de bavardages inutiles , beaucoup de bruit pour rien.
Un auteur contemporain racontant cette histoire l'aurait rendue plus "punchy", Il ne se passe pas grand chose dans ce roman et les seuls drames (deuils) sont à peine effleurés. Il en ressort un charme désuet qui s'échappe de ces pages.
Des personnages s'agitent , pérorent et s' inquiétent pour des riens , les maitresses de maison sont perdues sans leurs domestiques, une jeune fille se "pâme" pour un baiser sur la main, et l'on trouve normal de se fiancer après avoir vu quatre (?) fois son futur mari...
Un monde privilégié, la campagne anglaise comme endormie entre deux guerres mondiales , des chaises longues, un bal, l'été, les vacances, une partie de tennis et l'amour qui pointe légèrement son nez.
Un témoignage intéressant sur une époque révolue.
Une histoire légère, et fraiche comme un verre de citronnade par un après-midi anglais caniculaire...
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Bof bof ! Décidément ce genre d'histoire n'est pas du tout ma tasse de thé, une ribambelle de gens qui n'ont de cesse de perdre leur temps en ritournelle pour un baiser volé, oula même pas juste, un effleurement d'une main gantée, trop peu pour moi.

Je m'ennuie dans ce genre de roman j'ai beau persisté, rien ni fait même pas les fraises sauvages que j'adore pour dire. La quatrième parle d'humour même de fou rire, ben alors là il faut qu'on m'explique, je n'ai pas ri ni même souri sauf à ce ridicule certes qui ne tue pas mais quand même.

Je ne comprends pas du tout, ce qui peut être drôle dans ce roman, et je suis rassurée de lire des commentaires sur ce roman qui va dans mon sens.

Donc rien de drôle rien de passionnant aucune intrigue juste un tableau de cette société d'une partie infime de gens fortunés qui n'ont rien à faire que de paraître. Et des personnages peu attachants voire exaspérants.

En résumé, il n'y a que le titre et la couverture rouge que j'ai aimé et c'est pour cela que ce livre s'est retrouvé dans ma pal, malgré tout je l'ai lu entier, je ne m'avoue pas vaincue avant la fin de la bataille, croyant un rebondissement quelconque, que nini !
Bref on passe à autre chose avec grand plaisir. Dommage pour les fraises elles semblaient bien appétissantes et parfumées, déception !
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Le parfum des fraises sauvages est un roman de l'anglaise Angela Thirkell, paru initialement en 1934. Il ne s'agit pas d'une romance classique, ni même d'une romance tout court. Ou du moins, pas vraiment. Ce titre est l'un des plus talentueux de l'auteur, la préface est d'ailleurs signée d'Alexander McCall Smith !

Si vous choisissez de lire ce titre, il ne faut pas s'attendre à une histoire pleine de rebondissements. Celle-ci est assez plate. Il s'agit d'une famille, les Leslie, peu habituelle. Nous suivons les différents personnages dans leur demeure. Cet été, la jeune Mary Preston, une parente éloignée, décide de passer l'été chez le Leslie. Rapidement, elle s'éprend de David Leslie, mais qu'en est-il de ses sentiments à lui ?

Vous l'aurez compris, le thème est assez classique. L'intérêt du roman réside dans l'écriture d'Angela Thirkell et ses personnages excentriques. Nous les suivons dans leur quotidien et nous enchainons les situations absurdes. J'ai particulièrement aimé Emily Leslie, la doyenne du groupe, cette grand-mère aussi délurée qu'improbable et qui ne s'en rend d'ailleurs même pas compte !

Pour conclure, j'ai apprécié la découverte de cette auteure de talent mais je pense que j'aurais davantage aimé ce titre sous forme de pièce de théâtre. J'ai regretté le fait qu'on passe vite d'une scène à une autre, presque sans temps mort. Une lecture particulière avec laquelle le lecteur doit rester particulièrement attentif pour n'en perdre aucune miette !
Lien : http://romansurcanape.fr/le-..
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Les fraises sauvages ont un parfum de liberté à Rushwater House. Cette demeure imposante de style néo-gothique, construite par le grand-père du propriétaire actuel Lord Leslie, est pleine d'enfants de de petits-enfants en ce début d'été.
Nous faisons la connaissance de cette famille par l'entremise du révérend de l'église St. Mary's qui les attend pour célébrer l'office du matin. Il nous confie que leurs personnalités sont peu classiques et que Lady Emily, tête de proue, est assurément la plus fantasque.
Nous sommes dans la deuxième période de l'Entre-deux-guerres et le roman ne va raconter que l'insouciance des beaux jours.

Un anniversaire à fêter et un bal à organiser, c'est dans cette ambiance qu'arrive Mary Preston, une nièce du colonel Graham qui est l'époux d'Agnès, la fille cadette des Leslie. A vingt-trois ans, Mary a essayé de s'affranchir de sa mère autoritaire en travaillant dans une bibliothèque, mais une modeste rente et une éducation stricte ont fait qu'elle n'a pas pu aller bien loin. Au contact des Leslie, Mary sort de sa chrysalide et se prend d'affection pour tous les membres de la famille. Ils sont charmants, intelligents, taquins et unis. Lady Emily et son mari ont la générosité du coeur. Après avoir perdu leur fils aîné à la guerre, ils ont surmonté leur douloureuse peine pour le bonheur des autres. de leurs enfants, John est le deuxième de la fratrie. Responsable, sérieux, doux et attentionné, il a connu le malheur de perdre sa femme un an après leur mariage. le deuil est difficile à vivre, il ne recherche l'apaisement que dans le travail et le bien-être des siens. Après lui, vient Agnès, une mère de famille comblée. de son caractère on retient qu'elle est une sotte gentille et c'est dit avec beaucoup de tendresse. Elle est, elle aussi à sa manière, une originale. le quatrième, le benjamin, est David. La première fois qu'elle le voit, Mary ne peut s'empêcher de tomber sous le charme de ce diablotin égocentrique qui rêve de faire du cinéma, de travailler à la radio ou d'écrire un livre. Artiste, il insuffle à Rushwater House le dynamisme de sa jeunesse, sa désinvolture et un esprit jazzy. David est aussi le modèle de son neveu Martin qui a dix ans de moins que lui. Martin, fils du fils aîné disparu, est l'héritier du domaine et celui qui va fêter ses dix-sept ans…
Que du monde à tous les étages de la maison !

De la superficialité, de l'extravagance mais aussi beaucoup d'humanité, il semble que le temps ait été suspendu et qu'une sphère protège ce coin de campagne des désolations de l'époque. L'été, c'est aussi la saison des amours. Les roucoulades sont innocentes, les élans timides et seules les pensées vagabondent vers la romance. Mary se met à rêver au parfum des fraises sauvages… et ainsi, permettre à Lady Emily et sa fille Agnès de jouer les Cupidon.


Ne prenez pas ce livre au premier degré, ni au deuxième, et retenez plutôt le comique de cette satire qui nous est contée. Il est difficile de suivre le fil du scénario car nous avons parfois l'impression que l'auteur nous plonge dans une dimension surréaliste tant les personnages nous paraissent stupides. L'histoire en elle même n'est pas transcendante. de la nurserie, nous passons à table, puis sur les chaises longues du jardin, et les bavardages sont des banalités désopilantes. Mais ce qui élève l'intérêt du roman, c'est la peinture de cette société de la campagne anglaise. La bizarrerie étant dans un mélange de conservatisme et d'anticonformisme fantaisiste de la famille Leslie, des domestiques qui sont à leurs services et des voisins.
Ce livre édité en 1934 est… intéressant !
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Dans « le parfum des fraises sauvages », nous allons faire la connaissance de la famille Leslie. Pas moins de trois générations vont se rejoindre un été au domaine familial, certains y vivant à l'année.
Cette famille est loin de faire partie des standards de la société. Tous plus exubérants les uns que les autres, leurs comportements font rire ou jaser.
Alors qu'ils se préparent à recevoir un invité qu'ils ne veulent pas vraiment accueillir, qu'une famille française va venir s'installer tout l'été dans leur presbytère et qu'ils préparent l'anniversaire de Martin qui va avoir 17 ans, une jeune femme va débarquer dans leur univers : Mary.
Découvrant les premiers affres de l'amour, cet été passé avec les Leslie ne sera pas de tout repos pour la jeune femme.

Dès les premières pages, le ton est donné.
La famille Leslie est particulière, pleine de vie et surtout sujette aux moqueries des autres. Angela THIRKELL se sert d'eux pour se moquer de manière très subtile des gens l'époque, tant dans leur manière de penser que d'agir. Pour être honnête, il est très difficile de ne pas esquisser le moindre sourire face à toutes les situations les mettant en scène.

Cependant, ma petite déception va au récit qui met beaucoup de temps à installer son intrigue.
Certes, l‘histoire ne nous raconte pas des faits graves ou importants, cependant le résumé nous laissait imaginer que l'intrigue tournerait autour du personnage de Mary et du fameux bal. Or, Mary met un petit moment à apparaître et le bal n'arrive que dans les derniers chapitres. du coup, j'ai été déçue par cette attente et je me suis ennuyée avant l'apparition de son personnage.
Mais soyez sans crainte : l'ennui n'était pas à cause de l'histoire en elle-même, mais parce que j'attendais autre chose que ce que j'ai pu lire.

La plume de l'auteur est vraiment très fine et moderne. C'est avec plaisir que l'on lit chacune de ses phrases et que l'on s'immerge dans son univers.

Je suis vraiment tombée sous le charme de la naïveté de Mary. J'ai même parfois rigolé face à toutes les situations mettant en scène cette jeune femme qui ne réalise pas à quel point elle se fait mener par le bout du nez. Elle vit complètement en dehors de la réalité et illustre parfaitement le premier amour d'une jeune fille, lorsque l'on s'imagine des scénarios incroyables pour comprendre tel ou tel comportement, ou lorsqu'on pense que des coïncidences sont en fait des faits réfléchis.
C'est croustillant, mignon et drôle à la fois.

La fin est assez spéciale, à l'image de tout le roman.
Le bal est un enchaînement de quiproquos et de situations toutes plus absurdes les unes que les autres. Malheureusement, je trouve que le rythme est trop rapide pour que l'on puisse apprécier ce passage. Lorsque l'on arrive enfin à cet instant cité dans le résumé, on pense qu'il va durer.. Et finalement, non.
Mais bon, j'ai aimé le dénouement. Jusqu'au bout, les personnages restent tels qu'ils sont : excentriques sans le vouloir.


En conclusion, « le parfum des fraises sauvages » est un roman acidulé et drôle. Angela THIRKELL nous embarque dans son univers grâce à sa plume vraiment plaisante à lire. C'est vraiment un auteur à découvrir, pour son univers et son humour.


Un livre à lire cet été, pour rire.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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