C’est ainsi que ce qui peut paraître irrationnel aux peuples ignorants s’explique rationnellement dès lors que l’on connaît la raison des choses. La technologie mise au service d’une cause idéaliste rejoint parfois la poésie.
Le constructeur de bateaux Vincent Voiture était né en 1949 à Saint-Dizier. Il faisait partie de ces ingénieurs formés à l’école Polytechnique qui pensent que l’intelligence d’aujourd’hui prépare les sociétés pacifiques et réconciliées de demain. Il supposait qu’après les temps des guerres, les temps de conflits liés à la pauvreté et à la destruction de la nature, viendrait le futur de la pensée rationnelle et de l’intelligence raisonnable, dans une société intelligente et généreuse.
Une phrase poétique forme comme un tableau rempli de couleurs, de personnages, de scènes qui se succèdent et parfois même se superposent.
Face à la puissance de la nature, seule la poésie demeure une activité humaine réellement invincible, insubmersible. La poésie (comme le souvenir d’Orphée) flotte impalpable, inatteignable ruisselet affable. Elle est toujours prête à bouillonner. Elle est soutenue par le secours des rythmes ou des rimes. La nymphe Sequana incarne mieux que quiconque la poésie.
Le mystère restait entier. Mais il voulait le résoudre. Alors il se fit archéologue, psychologue, pneumologue, cardiologue, sociologue, radiologue, philologue, musicologue, phénoménologue, bouledogue. Il n'en démordait pas.
Il enquêtait, recoupait, redécoupait, galopait, s'étonnait, s'esquintait, démontait, remontait. Il voyageait, surnageait, s'enrageait, se dégageait, s'engageait, se ménageait, mélangeait tout, ne se ménageait plus. Il recommençait inlassablement.
Soudain, il lui sembla que l'opacité de cette énigme parvenait enfin à lui devenir aussi transparente que l'atmosphère claire d'une aube sans brume. Il avait compris.
"Les drames, certains cherchent à les oublier, d'autres passent leur vie à essayer d'e résoudre les conséquences."
Pour les touristes, ces assauts contre les bateaux étaient un phénomène mystérieux qu’ils espéraient vivement voir se produire sous leurs yeux, pour frissonner. Ce serait un spectacle grandiose à immortaliser en photos inédites (sans filtres) postées sur les réseaux sociaux.
Face à la puissance de la nature, seule la poésie demeure une activité humaine réellement invincible, insubmersible.
Les carrés de laitues semblent fiers de leurs angles droits, taillés au cordeau. Quelque chose d'industriel semble s'être glissé dans ce décor maraicher. L'homme ne s'était jamais imaginé qu'un carré de laitues puisse exprimer un état d'âme, une humeur, un sens de l'humour.
Le Polycarpe arpenteur pouvait surfer sur les vagues, il pouvait s’enfoncer dans les flots, mais il pouvait aussi à l’aide d’un procédé révolutionnaire s’élever dans les airs pour flotter dans les nuages (étant de ce fait invisible de la terre). C’était l’aspect le plus mystérieux et le plus révolutionnaire de sa conception. Il pouvait voguer dessus et dessous la vague aquatique que les soleils marins teignent de mille feux. Il pouvait se mêler aérien et plastique aux nuages d’accords, à leur riche musique. On pouvait y vivre dans la volupté calme en écoutant le monde pour y puiser l’harmonie de lendemains meilleurs.