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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un livre qui m'a fait un effet extraordinaire ! Grâce à lui, j'ai réussi à m'endormir en moins d'un quart d'heure toutes les nuits pendant presque deux semaines ! Je lui décerne donc le titre du meilleur somnifère que j'aie connu à ce jour. Un effet qui à lui seul justifie les deux étoiles et demie.
Je l'ai trouvé tellement embrouillé que je crains de n'avoir pas compris grand-chose. La forme pour commencer : on navigue entre le présent (c'est-à-dire en 2066) et les années antérieures, en partant de 2032. Mais pas de façon linéaire, non, c'est totalement aléatoire et j'ai très vite perdu le fil. le fond ensuite: on est sur de la SFF, mais pas que, il est aussi question de traditions africaines (yorubas plus précisément, l'histoire se passe au Nigéria), il y une espèce d'enquête pour retrouver la Fille-bicyclette et d'autres personnes mystérieusement disparues, et sur le tout se greffe une romance. Bref ça fait beaucoup, trop pour moi peut-être. Pourtant, la base de l'histoire m'attirait beaucoup, il s'agit d'une entité extra-terrestre arrivée sur terre des décennies auparavant, en plein coeur de Londres, et qui aurait "migré" jusqu'à Lagos pour s'y implanter sous forme d'un gigantesque dôme. Une fois par an, ce dôme s'entrouvre et, tel un Jésus venu d'ailleurs, dispense des guérisons miraculeuses. Bon il y a des ratés parfois, comme des morts qui sont réanimés parce qu'ils se trouvaient dans le coin, ou des malheureux remontés à l'envers, mais l'un dans l'autre depuis 10 ans ça attire les foules. Et une ville s'est créée autour du dôme, Rosewater, la mal-nommée, parce que d'après le héros, ça ne sent pas la rose !. Bien sûr, l'armée voudrait bien savoir comment fonctionne le schmilblick, et comment tirer parti de cette "chose". C'est là qu'intervient le héros de l'histoire, Karoo, un ex-mauvais garçon qui possède une particularité intéressante : c'est un "réceptif", c'est-à-dire qu'il peut lire dans l'esprit des gens. Officiellement il travaille pour une banque, il est chargé de déceler les fraudeurs potentiels, mais il fait aussi partie d'une mystérieuse agence, le S45, qui enquête sur Armoise, l'entité extra-terrestre. Autour de lui gravite une foultitude d'autres personnages dont je n'ai pas toujours compris le rôle dans l'histoire (il faut dire que je m'endormais régulièrement au milieu d'un chapitre !). le pauvre Karoo n'est pas très sympa, mais quand même, j'ai fini par avoir pitié de lui, on n'arrête pas d'essayer de le tuer pour diverses raisons. Mais bon, il s'en sort plus ou moins bien chaque fois. C'est à travers sa propre histoire qu'on découvre (enfin on essaie) la genèse de Rosewater. A la fin du roman, quand on se dit "ouf, je suis arrivé au bout", on découvre qu'il s'agit d'une trilogie...J'ai d'ailleurs le deuxième tome à la maison, peut-être pour mes prochaines crises d'insomnie ?
Pourquoi ai-je emprunté ces livres, me demanderez-vous ? (et vous aurez raison). La réponse tient en trois mots : superbe couverture, résumé. Malheureusement, je me suis très vite perdue, et plus jamais retrouvée dans ce labyrinthe, et le vocabulaire parfois abscons ne m'a pas aidé. C'est dommage, certains thèmes sont vraiment intéressants, comme la colonisation, les traditions africaines ou la communication entre humains et extra-terrestres, mais ils sont trop dilués dans un fatras inutilement compliqué.
@Lunalithe, tu vas être déçue par ma critique, j'imagine (je sais que tu l'attendais), mais ce livre n'était manifestement pas écrit pour moi, ou du moins pas maintenant. Je ne pense pas lire la suite...
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En France, on connaît surtout Tade Thompson pour sa série consacrée à Molly Southbourne (« Les meurtres » et « La survie »), mais parallèlement à la parution de ces novellas chez le Bélial est également parue une trilogie intitulée « Rosewater », éditée par J'ai lu. Salué par la critique et récompensé par le « Nommo Award » (« la plus grande distinction de la SF africaine », nous informe la quatrième de couverture), le premier tome met en scène un Nigéria futuriste dans lequel une entité extraterrestre s'est installée et agrandie au point de former un dôme hermétique autour de laquelle une véritable cité a fini par se développer : Rosewater. Un dôme qui ne laisse personne pénétrer à l'intérieur, mais qui s'ouvre néanmoins à certaines occasions, ce qui aboutit systématiquement à la guérison spontanée de toutes les personnes qui se trouvent dans un certain rayon alentour, que ceux-ci souffrent d'une simple migraine ou d'un cancer en phase terminal. le monde entier est évidemment fasciné par le phénomène mais aucun contact n'a pour le moment vraiment été engagé avec la mystérieuse entité qui n'en est d'ailleurs pas à sa première apparition. C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance de Karoo, un homme recruté par un service secret nigérien consacré spécifiquement aux questions surnaturelles. Car sous ses abords tout à fait ordinaire, notre héros cache en fait des capacités exceptionnelles que seuls une poignée d'individus ont à ce jour développées, et que beaucoup estiment liés au dôme. N'allez toutefois pas vous imaginer des super-héros ou héroïnes capables de voler ou doté(e)s d'une force extraordinaire. Non, les « pouvoirs » de notre personnage et de ses homologues sont plutôt d'ordre psychique, puisqu'ils consistent à lire dans les esprits (non pas directement les pensées mais plutôt des impressions ou des émotions captées dans la « xénosphère », une sorte de monde psychique auquel seuls les « Réceptifs » ont accès).

Le roman est à la fois fascinant et déroutant. L'intérêt du lecteur est dans un premier temps titillé par le fait que l'action se passe en Afrique, ce qui est loin d'être fréquent, que ce soit en SF ou en fantasy (même si d'autres auteurs, ou plus précisément des autrices, tentent depuis longtemps, et avec succès, de mettre en avant un imaginaire moins européo-centré comme Nnedi Okorafor ou encore Nora K. Jemisin). le cadre nigérien permet évidemment de mettre en avant des aspects culturels propres à cette région du monde que beaucoup de lecteur (donc moi) ne connaissent certainement que très peu. L'auteur revient ainsi sur toute une série de problématiques qui touchent le Nigéria d'aujourd'hui ou qui ont marqué son histoire : pratique de la justice sauvage (qui aboutit généralement au lynchage des voleurs et donne lieu dans le roman a des scènes assez dures à encaisser), superstition à l'encontre des albinos, tensions ethniques, impact du découpage colonial décidé par les Européens, condamnation et violente répression de l'homosexualité… le caractère futuriste du décor est quant à lui renforcé par la mention de nouvelles technologies qui empiètent de plus en plus sur la vie des habitants mais qui leur paraissent parfaitement ordinaires (implants de géolocalisation, appartement connecté…). Tade Thompson se fend également de rares mentions concernant ce qui se passe dans le reste du monde, mais celles-ci ne manquent pas d'attiser la curiosité du lecteur. On apprend par exemple que les États-Unis ont soudainement décidé de s'isoler du reste du monde, coupant toute relation diplomatique et tout échange commercial, si bien que la communauté internationale n'a aucune idée de ce qui se passe sur le territoire américain. de même, il est fait mention de l'apparition de plusieurs phénomènes extraterrestres ayant précédé celui de Rosewater, dont un à Hyde Park qui est rapidement évoqué et à propos duquel de nombreuses questions restent en suspens.

Pour toutes ces raisons, le récit se révèle captivant, mais s'avère malgré tout un peu difficile à suivre. Cela s'explique, d'abord, par le mode de narration adopté puisque l'auteur s'amuse à brouiller les pistes en alternant à chaque chapitre entre des époques différentes de la vie du personnage. On suit donc l'évolution de plusieurs intrigues en parallèle, et il est parfois un peu difficile de reprendre le fil du récit et de se rappeler à quel moment de la vie du héros tel ou tel épisode se situe. Parmi les autres éléments qui m'ont donnée un peu de fil à retordre, figurent les explications scientifiques consacrées à la microbiologie assez poussées qui m'ont parfois totalement laissée sur le carreau, notamment dans la seconde partie du roman qui est un peu plus complexe à suivre. L'ensemble reste malgré tout intéressant tant on a souvent l'impression d'avoir affaire à un véritable thriller, avec son lot de rebondissements ou de révélations sur les véritables motivations des personnages. Ces derniers sont d'ailleurs réussis, à commencer par le protagoniste auquel on s'identifie et qui agace autant qu'il émeut. Ainsi, si son passé difficile et les épreuves surmontées ne peuvent que nous inciter à le prendre en affection, certaines de ses réactions n'en provoquent pas moins l'exaspération ou l'incompréhension du lecteur (son sexisme est notamment source d'agacement, même si Tade Thompson n'en fait pas un complet misogyne et que plusieurs personnages lui en font d'ailleurs le reproche). Les personnages secondaires sont pour leur part intriguant à défaut d'attachants, dans la mesure où ils sont bien moins développés que le héros. le seul véritable bémol que j'aurais à formuler concerne la fâcheuse manie de l'auteur de systématiquement décrire les personnages féminins en détaillant par le menu leur physique (toujours très très avantageux, évidemment). Comme souvent, on a l'impression que l'auteur craignait que ces dernières ne soient pas assez intéressantes ou assez dignes de l'intérêt du héros avec un physique ordinaire (alors que leur personnalité est pourtant suffisamment attirante), d'autant que presque toutes sont dépeintes comme d'une beauté vraiment vraiment exceptionnelle, ce qui est franchement agaçant et un peu ridicule.

La lecture de ce premier tome de « Rosewater » est une expérience assez déroutante mais néanmoins enthousiasmante. le récit est mené tambour battant, les questions et les rebondissements s'enchaînent à toute vitesse et on est vite captivé par le décor dans lequel se déroule l'histoire ainsi que par les mystères que recèle ce fameux dôme extraterrestre. Si le roman est loin d'être exempt de défauts, il m'a néanmoins suffisamment intriguée pour m'inciter à découvrir les deux autres volumes de la série.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Salut les Babelionautes
Curieux livre de Science Fiction que se tome un de "Rosewater" par l'Auteur d'origine nigériane Tade Thompson.
D'abord la forme du récit qui utilise le flashback, ce qui embrouille le lecteur obligé de se référer aux dates dans les paragraphes.
Ensuite les personnages, comme Karoo, qui a acquis des facultés psychiques au contact d'une entité extraterrestre qu'on a du mal à appréhender.
On suit son cheminement dans la ville de Rosewater qui a poussé comme un champignon autour du biodôme extraterrestre mystérieusement apparu quelques années plus tôt.
Mais personne ne connait le but final de cette entité, et a terme ce n'est pas ce que croit la plupart des gens.
Donc je ressors de cette lecture un peu dubitatif, je lirai surement les deux dernier tome de cette trilogie mais pas dans l'immédiat.
Merci quand même a Henry-Luc Planchat pour la traduction
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Karoo est venu habiter à Rosewater. Nous sommes en 2066 au Nigéria. Et Rosewater est une cité qui a essaimé autour d'un biodôme extraterrestre. C'est que ce dernier possède des pouvoirs extraordinaires : ceux de guérir les humains de leurs maladies ; quitte à ressusciter les morts, ou plutôt les réanimer, le cerveau et l'humanité en moins. Karoo est, quant à lui, un réceptif, capable de se connecter à la xénosphère et de lire les pensées et émotions de ceux qui l'entourent. Mais ses pouvoirs sont convoités et les réceptifs commencent à s'éteindre les uns après les autres, frappés d'un mal mystérieux.

« Rosewater » est un roman de Tade Thompson, nigérien d'origine et psychologue de profession. Il a obtenu le prestigieux prix de la SF africaine, le Nommo Awards en 2017.

« Rosewater » est un roman bourré d'inventivité, l'univers créé par l'auteur étant sûrement influencé par son métier. Il est construit autour de Karoo, personnage doté d'étonnants pouvoirs psychiques et qui endosse sans peine les habits d'un anti-héros, traînant derrière lui une carrière de voleur et de mauvais garçon. La nature ambivalente de Karoo distille d'emblée une atmosphère dérangeante qui perdure tout au long du roman. L'univers qui se dévoile progressivement mêle une entité extra-terrestre enracinée à Rosewater et une technologie de pointe à laquelle font appel les humains : implants, neurotransmission accélérée, xénoformes et consorts peuplent le paysage physique et psychique.
Ces deux mondes, d'ailleurs, s'interpénètrent et le lecteur passe de l'un à l'autre avec Karoo, le second monde se caractérisant par des symboliques que l'on retrouve dans la sphère des rêves… ou des cauchemars. Une troisième caractéristique habille ce monde : celle de la tradition des yorubas et leur mysticisme.

Si l'univers créé est aussi plaisant que révulsant, l'intrigue traîne en longueur, entre flashbacks – dont on se demande parfois ce qu'ils apportent – et accumulation d'événements, pour certains secondaires et qui finissent par faire perdre le fil conducteur de l'ensemble. On passe un bon moment dans un univers hallucinogène et débridé, mais les vérités qui se font jour tiennent finalement en peu de lignes… même si les dernières phrases sont saisissantes et donnent envie de se plonger dans les deux autres tomes !
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La lecture de ce premier tome de la trilogie Rosewater fut laborieuse. Ce qui m'avait attiré au départ, c'est la promesse d'une dystopie afro-futuriste. On est bien au Nigéria, un biodôme d'origine extra-terrestre a donné naissance à une ville tentaculaire, car l'ouverture annuelle du biodôme entraîne des guérisons à foison, voir même ressuscite les morts, effet secondaire par contre bien moins apprécié. Kaaro, le héros de l'histoire, est un réceptif, c'est à dire qu'il a la capacité de saisir les pensées d'autrui, pensées qui se télescopent toutes dans une xénosphère, dans laquelle Kaaro lit comme dans un livre. Cette compétence a attiré l'attention d'un service de renseignement puissant, le S45, qui a recruté Kaaro ce qui lui vaut d'être à l'abri de poursuites pour son passé criminel. Voila pour les grandes lignes. La narration est construite en aller retour entre le présent, l'année 2066, et les années qui précédent depuis 2032. Ce qui permet d'en apprendre davantage sur le passé de Kaaro, ses fréquentations féminines et ses transformations, et sur l'apparition du biodôme. Ce qui m'a complétement perdu ce sont les digressions truffées de vocabulaire scientifique, dont je ne sais même pas s'il existe ou s'il est inventé, et qui complexifient le récit. Bref, la trilogie s'arrêtera là pour moi....
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Une forme de vie extraterrestre est apparue à Londres en 2012. Aussitôt attaqué par les armes sophistiquées des humains, l'alien prénommé Armoise survit malgré tout et, à l'insu de tous, contamine la biosphère avec des micro-organismes aux propriétés multiples et mystérieuses : les xénoformes.
Plusieurs dizaines d'années s'écoulent avant que Armoise ne réapparaisse au Nigéria et crée en 2055 le Biodôme, sorte de bulle ou serre géante inaccessible à l'Homme. Très vite, une ville commence à se construire tout autour, Rosewater. En effet, chaque année le Biodôme s'ouvre et laisse s'échapper des xénoformes bien particulières car celles-ci sont capables de guérir n'importe quoi voire de ressusciter les défunts.
Dans ce contexte, nous suivons Kaaro, un voleur recruté malgré lui par le S45, un service des renseignements du gouvernement Nigérian. Karoo est ce qu'on appelle un “réceptif”, en raison de sa capacité à communiquer avec les xénoformes et à accéder à la xénosphère, sorte de réseau de communication mental. Cette particularité lui permet de “lire” dans les pensées des gens et de manipuler leurs perceptions. Son parcours sera semé d'embûches mais lui donnera les réponses aux questions suivantes : quelles sont les intentions d'Armoise ? Comment la totalité des habitants d'un village ont-ils disparu ? Pourquoi les réceptifs sont-ils assassinés ?
L'une des plus grandes forces de ce roman réside dans ses personnages car la narration est quelque peu chaotique… le récit principal se déroule en 2066 mais on revient en arrière de manière totalement aléatoire, en 2032, en 2055, etc.. Tous ces flashbacks ont leur utilité afin de comprendre le personnage principal tel qu'il est en 2066 mais surtout pour saisir les enjeux politiques et les explications scientifiques qui lèvent le voile sur les mystères entourant les xénoformes et Armoise. Mais il faut être attentif pendant sa lecture. Ce n'est pas le genre de livre qu'on abandonne plusieurs jours ou semaines sans problème. Non, pour tout comprendre, il faut le lire dans un temps court au calme.
Je ne vous cache pas que le livre contient certaines lenteurs. On en apprend beaucoup sur le personnage de Kaaro mais peu sur son entourage. le lecteur ne sait que ce que Karoo sait et comme il ne s'intéresse pas vraiment aux autres, toutes ses relations demeurent limitées ; ce qui n'empêche pas à certains personnages secondaires d'avoir de l'impact. Enfin, les révélations concernant Armoise et la xénosphère arrivent au compte goutte alors patience...
Rosewater est un récit unique, original et assez spirituel à défaut d'être bien construit.
Lien : https://www.paracosme.com
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Le récit se déroule au Nigéria dans la ville de Rosewater qui aurait poussé sous forme d'un dôme suite à l'apparition d'une énigmatique entité extraterrestre. Suite à ça, certains habitants se sont vus affublés de pouvoirs psychiques dont « les réceptifs » capables d'avoir accès à une sorte de zone invisible nommée « la xenosphère » où ils peuvent ressentir les pensées des gens. Karoo, le personnage principal fait partie de ces réceptifs et se sert ainsi de ses capacités pour travailler en tant qu'agent dans une banque et détecter les cyberfraudes. Plus officieusement, il est également membre du S45 qui l'emploi pour des missions d'Etat.
Une lecture que j'ai eu un mal fou à démarrer, les premières pages étant un peu laborieuses. L'auteur nous largue dans un monde fascinant, mais en nous livrant peu d'explications. Ce qui fait que nombre de termes et notions soulevés dès le début m'ont laissé quelque peu perplexe. La chronologie du livre n'aidant pas, chaque chapitre ne se déroulant pas à la même époque et naviguant entre le passé, le présent et le futur.
J'ai failli lâcher ma lecture aux premiers chapitres, mais ai voulu donner une chance à l'intrigue de se clarifier et je ne l'ai pas regretté. Au fil des pages, l'histoire s'éclaircit et nous révèle au compte-goutte des détails cruciaux comme la création de Rosewater ou l'identité de la fille-bicyclette. Ainsi, les éléments qui nous manquaient au début du livre nous permettent enfin de mieux comprendre ce qui s'est passé avant le début de l'histoire et les événements que nous vivons en même temps que Karoo.
Parlons d'ailleurs de Karoo, s'il m'a paru de prime abord plutôt antipathique et morne, il devient plus sympathique au fur et à mesure, le temps que je le comprenne mieux et m'habitue au personnage. Au final, c'est une sorte d'anti-héros qui se révèle plus humain qu'il n'y paraît au début.
Pour résumer, la lecture est quelque peu mitigée en raison des difficultés à me plonger dans l'histoire, mais s'est finalement révélée forte agréable passé le cap des premiers chapitres. Plus j'en apprenais, plus J'étais impatiente de recevoir davantage de détails et d'explications sur le monde de Rosewater et son histoire.
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L'histoire est vraiment complexe. Il faut réussir à se retrouver entre les différentes missions, ce qui est directement lié aux événements du dôme et ce qui relève du passé de Karo. Mais une fois que l'on a compris que tout est lié, une petite lumière s'allume dans le cerveau et on prend beaucoup plus de plaisir à suivre Karo.

L'univers est extrêmement bien construit. Entre l'énigme du dôme, les bureaux du S45 et la vie presque tranquille de Karo, le lecteur navigue entre ville et campagne. L'auteur distille avec attention et parcimonie les indices tout au long du récit ce qui ne nous empêche pas d'apprécier la révélation finale que l'on voit difficilement venir. J'ai particulièrement apprécié le passage dans le dôme que j'ai trouvé très visuel. A certains moments, les descriptions m'ont un peu rappelé le film Annihilation (je n'ai pas encore lu les livres, d'où ma référence au film…).

Concernant les personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Karo. Je l'ai trouvé difficile à comprendre et à suivre de par son histoire et les relations qu'il entretient avec les autres personnages. A l'inverse j'ai beaucoup aimé Bola, une des collègues de Karo. Elle a un passé vraiment important et j'ai trouvé que cela apportait un plus à l'univers du livre. L'autre personnage important est sans doute Oyin Da qui est au centre d'une des enquêtes de Karo. Elle incarne une forme particulière d'un mixte entre rébellion et soumission qui m'a touché.

En résumé, c'est un bon roman mais qui ne m'a pas enthousiasmé. L'histoire est bien amenée, le suspense est manié correctement mais le récit est parfois trop complexe ce qui gêne la lecture. de plus, je n'ai pas réussi à complétement apprécier le personnage principal. C'est une bonne découverte, je lirais certainement la suite mais ce n'est pas un coup de coeur.
Lien : https://flaneriesdefourmi.bl..
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