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Citations sur Les Fantômes de la nuit : Des chauves-souris et des hommes (39)

Nous imaginer capables de contrer le développement pandémique uniquement par une gestion des effets à l'aval de l'émergence est une utopie qu'il faut abandonner. p221
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Les mystères qui les entourent confèrent à chaque contact une émotion particulière, comme si nous avions subitement accès à un monde interdit, presque insaisissable. J’ai pris cette rencontre comme un cadeau.
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Certaines personnes croient encore que le changement climatique global n'est qu'une affabulation. Il leur faudrait reprendre contact avec la nature, renouer avec les cycles naturels, ils seraient alors convaincu du problème en cours. p165
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Aujourd'hui, notre façon de vivre implique une mise à distance qui opposé l'homme au reste des vivants, tous réunis indistinctement sous le sigle de Nature. Cette distanciation est à l'origine de notre perte de lien avec eux et c'est probablement pourquoi nous ne sommes plus capables d'imaginer leur quotidien, avec les pressions qu'ils subissent parfois, souvent oar notre faute. p154
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Les chauve-souris, prédatrices d'insectes [...] avant d'assumer une vie sociale intense [...] doivent d'abord s'offrir les conditions physiques permettant au corps de résister à l'hiver [...]. Elle a beau se parer d'un costume fantomatique pour illusionner la plupart des autres vivants, il n'en reste pas moins que la chauve-souris est soumise à des contraintes bien réelles qui lui imposent, avant toute vie sociale, un long moment de solitude. p71
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En poussant le raisonnement plus loin, une éolienne crée une zone d'évitement pour les chauves-souris, générant un territoire avec peu de prédation nocturne. Ainsi, autour des éoliennes, les insectes nocturnes sont sains et saufs. Les éoliennes pourraient bien protéger indirectement les insectes ravageurs, amplifiant encore les risques pour nos végétations. Cette hypothès reste encore à investiguer, mais ses conséquences ne sont pas pour nous rassurer, je l'admets.
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Leur mortalité réduira définitivement l'activité détectée pour l'espèce, sans retour en arrière possible.
C'est un véritable choix de société qui s'offre à nous : ne faudrait-il pas accepter qu'un parc éolien ne soit pas rentable, pour assurer la survie de l'ensemble de la faune qui vole dans notre ciel ? Je le crois sincèrement, car nous sommes entrés dans une ère qui plébiscite la rentabilité à tout prix, mais il est à craindre que ce principe nous ait totalement éloignés d'autres principes bien plius fondamentaux, avec les risques à moyen terme que l'on connait maintenant.
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Réduire la crise climatique au seul enjeu énergétique nous conduira inévitablement dans une impasse. Remettre un peu d'écologie scientifique dans la description du cycle du carbone est le seul moyen de remédier à la rupture actuelle entre les deux enjeux.
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Pour résumer plus encore le paradoxe auquel notre société se confronte toute seule, s'il le faut : les éoliennes tuent les noctules, qui régulent habituellement les hannetons, qui ont alors le champ livre pour manger les grands arbres feuillus, surtout les chênes, le chêne état un régulateur climatique indispensable dans le contexte global !
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Deux murins réalisaient un vol stationnaire à un mètre de distance, l'un au-dessus de l'autre. J'ai ensuite vu un nuage d'insectes en vol, des papillons tympannés dotés d'une membrane sensible aux ultrasons des chauves-souris. Entendant les deux autres murins faisant le tour des bouleaux, ils prenaient la fuite, sans se douter du piège dans lequel ils se glissaient. J'ai ensuite pu voir les quatre murins enfermer acoustiquement les insectes et les ceuillir facilement, la chasse étant devenue particulièrement aisée. Cette observation était la première preuve de la capacité de ces animaaux, des mammifères de seulement 8 grammes, à chasser collectivement en comportement de meute comme savent le faire les grands prédateurs, tels les loups ou les orques.
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