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3,76

sur 312 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre débute par trois nouvelles écrites par J. R. R. Tolkien. Les héros en sont des « gars bien ordinaires ». Des francs compagnons, rigolards, buveurs de bière, et amateurs de bonne chère. Des hommes du commun, bons pères de famille, réfléchis, filous goupils aussi, et malicieux comme des vieux singes… Comment ne pas songer aux merveilleux Hobbits du majestueux, flamboyant et sombre « Seigneur des anneaux » ?
Au détour d'un chemin, en avalant une part de gâteau, ou en cherchant à peindre les nervures d'une simple feuille d'arbre, ils se retrouvent soudainement confrontés à une situation extraordinaire. Les voilà projetés sans aucune transition, avec toute leur jugeote, leur pondération, leur sagesse, dans le monde envoutant, extravagant, abracadabrantesque, et terriblement dangereux de Faërie….
Le style de Tolkien est prodigieux de sarcasmes et de simplicité. Son bon sens paysan m'a beaucoup fait rire. Sa description si poétique des arbres et des forêts est franchement émouvante.
Dans la deuxième partie du livre, Tolkien nous livre sa vision passionnée de la « Faërie ». En passant, je l'imagine parfaitement dans son bureau poussiéreux (Oui. le bureau de Tolkien ne peut pas être immaculé !!!), pipe au bec, se lancer dans une diatribe échevelée sur sa définition de ce monde invisible, vitupérer contre cette « société mécanique » qui détruit sans vergogne arbres et forêts, enrager contre ces hommes d'un âge nouveau, arrogants et ignorants au point d'estimer que ces contes ancestraux où pullulent elfes, lutins, dragons, géants, souverains olympiens, et autres sorcières, ne sont qu'amusettes pour petits enfants…
Je vous mentirais en vous disant que j'ai tout compris des écrits de Tolkien. J'ai eu, je l'avoue, bien du mal à suivre le cheminement tortueux de la pensée du Grand Ecrivain. Mais j'ai été emporté par sa gouaille, sa charge héroïque contre la « belle littérature » qui dédaigne les contes, sa fascination pour la puissance imaginative de l'homme, et son amour païen pour les arbres vénérables.

Merci à Ange77 qui m'a proposé cette lecture commune et sans qui je n'aurai même pas eu l'idée de lire ce livre.

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Suite à la proposition de Ange77 de participer à une lecture commune sur Faërie de J.R.R. Tolkien, je me suis lancée à la découverte de l'écriture de cet écrivain à travers cet ouvrage qui regroupe les trois contes féeriques : le Fermier Gilles de Gam, Smith de Grand Wootton et Feuille, de Niggle (pinailleur) publiés respectivement en 1949, 1967 et 1945. L'essai Du Conte de Fées conclut ce recueil.
De ces trois contes j'ai préféré le deuxième « Smith de grand Wooton» qui se rapproche le plus du monde de Faërie, tel que je le conçois. Monde à la fois féerique, enchanteur mais aussi dangereux avec ses codes et ses coutumes.
Pour «Le fermier Gilles de Ham » on peut reconnaître différentes formes de narration : la farce avec les situations comiques et l'insolence du personnage vis-à-vis du roi. D'un autre côté, le côté épique lorsque le fermier Gilles se lance, malgré sa couardise du début, à l'assaut de tous les défis qui lui sont lancés et trouve à se dépasser et à prendre confiance en lui en les surmontant.
Pour le dernier « Feuille, de Niggle » je suis un peu plus partagée. le style est très poétique et enchanteur à travers les descriptions de l'arbre et du paysage, mais le registre m'a laissé un peu perplexe. Est-on dans un monde parallèle ou il y a-t-il une approche fantastique de transfert vers un autre monde ?
En tout cas j'ai pris grand plaisir à découvrir ces trois contes et surtout l'écriture de J.R.R. Tolkien que j'aime beaucoup.
Je n'ai pas lu « Le seigneur des anneaux » mais suite à quelques critiques sur le forum je me suis procurée les nouvelles versions des deux premiers tomes. Je sens que je vais m'y mettre très bientôt.
Pour l'essai sur le conte de fées, je dois dire que ce n'est pas trop ma tasse de thé, je préfère de loin les histoires que raconte Tolkien que les analyses qui s'y rapportent.
Belles découvertes donc de ces trois contes.
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Un petit Tolkien qui fait du bien, de part son format : 3 nouvelles suivies d'un essai sur la Faërie. Qu'est ce donc ? !! Lisez - donc cet opus et vous en saurez plus. *J'ai bien aimé l'univers si cher à l'auteur, les descriptions, les aventures des uns et des autres. Des contes de fées avec les gentils et les méchants, les bravoures d'un quidam qui sauve son peuple etc... des aventures avec la bonne recette avec les meilleurs ingrédients et vous avez là du pur Tolkien juste dans une forme courte qui me va très bien.
Quant à l'essai, c'est très intéressant de lire le point de vu du maître mais je reste une mauvaise élève et un peu dans le flou il faut bien l'avouer.
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Certes on ne peut comparer ces petits contes au majestueux seigneur des anneaux. néanmoins ces 3 histoires sont entourées de magies. Des petits morceaux de vie dans le monde faerie.. très plaisant à lire et a endormir nos chers bambins.. pour les accompagner au pays des rêves
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Dans ce recueil de nouvelles écrites à différentes années, le Tolkien poète nous plonge dans un lointain passé de la vieille Angleterre. Dans ces contrées les hommes vivaient avec les créatures féériques.

A Travers 3 contes d'inégales qualités « Gilles de Ham », « Smith de Grand Wootton » et « Feuille, de Niggle », Tolkien nous ramène en enfance.
Tolkien, professeur, évoque aussi le conte de fées en tant qu'univers pas seulement réservé aux enfants, d'où son utilité. Quelle est l'origine du conte et à quoi sert-il.

Des questions et réponses essentielles qui permettent de faire une lecture différente du « Hobbit » ou du « Seigneur des anneaux ».
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Faêrie regroupe trois contes, le Fermier Gilles de Ham, Smith de Grand Wootton et Feuille, de Niggle. Il comporte également un essai, du conte de fée, tiré d'une conférence donné par Tolkien, en 1939, à la suite du succès de Bilbo le Hobbit , paru en 1937.

Cet essai est intéressant à plus d'un titre, en premier lieu par la perspective que choisis l'auteur pour parler de son sujet, celle d'un amoureux des contes, d'un pratiquant, presque d'un résident de Faerie. "Je me propose de parler du conte de fées, non sans me rendre compte de la témérité de pareille entreprise. La Faerie est un territoire dangereux, qui renferme maintes chausse-trapes pour les imprudents et des culs-de-basse-fosse pour les présomptueux". C'est par ses mots que commence son analyse qui tente de répondre à trois questions : que sont les contes de fées ? Quelle en est l'origine ? Quelle en est l'utilité ?

A la première question il répond qu'un conte de fée n'est pas une histoire
sur les fées "mais sur la Faerie, royaume ou état dans lequel les fées ont leur être". Un conte évoque d'abord un lieu ou la magie règne et comme Tolkien le dit lui -même "il est une chose qui ne doit pas être moquée, c'est la magie elle-même". Il est donc parfaitement évident que ce lieu est quelque chose d'important pour l'homme, et d'ailleurs Tolkien ne voit nullement dans le conte une littérature strictement enfantine.

La deuxième question est pour lui la moins importante, et d'ailleurs il se dit lui-même trop peu savant en la matière pour y répondre de manière approfondie. Néanmoins il insiste sur le caractère très ancien des contes et sur le fait qu'ils sont intimement liés au langage et à son évolution (particulièrement l'invention du conte, qui reste tout de fois toujours très difficile à distinguer de la diffusion, c'est-à-dire l'emprunt dans l'espace, et de l'héritage, c'est-à-dire l'emprunt dans le temps).

A la troisième question Tolkien répond, qu' en quelque sorte, c'est une nécessité pour l'esprit humain de créer des "mondes secondaires", ce qui place l'homme en position de "sous-créateur" et lui permet de saisir l'étrangeté du monde primaire, c'est-à-dire le monde réel. Il termine en évoquant le plaisir de la "consolation" qu'évoque la fin heureuse du conte, consolation qui débute précisément quand se produit "l'eucatastrophe" (une catastrophe heureuse). C'est ce moment ou Gollum sectionne le doigt de Frodon et tombe, avec l'anneau, dans la lave.

Pour terminer, je dirai que le plus grand mérite de Tolkien, dans cet essai, est de traiter un sujet et n'on pas d'étudier un objet, de nous parler de son amour pour ce sujet (donc de lui), tout en saisissant bien la nécessité psychologique de l'esprit humain d'imaginer, nécessité qui se traduit par la production de contes et autres mythes. La faiblesse en est peut-être dans l'absence de distinction claire entre conte, mythe et légende.
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"Faërie" de J.R.R. Tolkien.

Tolkien explore le concept de la faërie à travers une série de poèmes qui transportent le lecteur dans des mondes fantastiques et mystérieux. Ses vers sont riches en imaginaire, et sa maîtrise de la langue anglaise est évidente dans chaque strophe. Les poèmes de "Faërie" révèlent une fascination pour les créatures légendaires, les paysages enchanteurs et les thèmes mythologiques qui sont chers à l'auteur.

L'une des forces de ce livre réside dans sa capacité à captiver l'imagination du lecteur. Les poèmes évoquent des images vivides et des émotions profondes, créant ainsi une expérience littéraire envoûtante. Tolkien puise dans sa propre passion pour la mythologie et l'histoire pour donner vie à ces poèmes, les ancrant solidement dans la tradition de la faërie.

Je ne conseille pas ce livre à tout le monde mais à ceux qui veulent en découvrir plus sur l'auteur.
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Critique basée sur une édition poche 1974 , collection 10/18.
Ce livre est composé de deux parties. La première partie rassemble trois contes écrits par Tolkien à des dates différentes:
_Le Fermier Gilles de Ham (nouvelle publiée en 1949)
_Smith de Grand Wootton (nouvelle publiée en 1967)
_Feuille, de Niggle. (nouvelle publiée en 1945 .

La seconde partie , s'intitule "Du conte de fées", Tolkien y expose sa vision de la création des contes fées (qui sont rappelle-t-il d'abord créés à destination d'un public adulte , il suffit de prendre pour exemple les contes des frères Grimm ). Il souligne leur importance dans l'histoire des hommes et dans l'interprétation des événements vécus par ceux-ci. Enfin in fait part d'une réflexion sur les contes de fées et les enfants .
Un livre a posséder pour les passionnés de Tolkien qui cherchent à comprendre sa démarche créatrice ou les amateurs de contes .
Les contes sont d'un abord facile et tout public en comparaison d'autres ouvrages de Tolkien - hors Bilbo le Hobbit, le Seigneur des Anneaux, les plus connus - souvent reconstitué post mortem par son fils Christopher) .

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Cet ouvrage est divisé en deux parties qui font chacune plus ou moins la moitié du livre: la première est constitué de trois contes: le Fermier Gilles de Ham, Smith de Grand Wootton et Feuille de Niggle; la seconde est un essai sur les contes de fées.

Ceux qui ont appréciés les oeuvres de Tolkien se déroulant en Terre du Milieu apprécieront probablement les contes.
Ils retrouveront chez Gilles de Ham certains traits de Bilbo: Gilles est un fermier aisé qui tient à son petit confort et n'apprécie guère que l'on vienne le déranger; sur un malentendu, on le considère comme un brave héros et il va se retrouver embarqué un peu malgré lui dans une chasse au dragon dans laquelle il révèlera des qualités cachées jusque là.
Smith de Grand Wootton rappellera aussi par moment la Terre du Milieu, par l'Arbre du roi, mais surtout dans ce passage où le héros rencontre sur une plage des elfes débarquant de navires blancs, en armes, «grands et terribles», qui reviennent de combats dans les Sombres marches et dont la voix et le regard instille la peur chez leurs ennemis.
Le conte de Niggle en revanche est beaucoup plus particulier et ne contient pas de référence directe au légendaire de Tolkien, mais agit tout de même comme une sorte d'autoportrait de Tolkien lui-même dans son travail sur le Seigneur des Anneaux.
Personnellement j'ai beaucoup aimé les trois contes, et j'aurais du mal à en désigner un favori, tous ayant leurs points forts spécifiques. Gilles de Ham est plus "humoristique", Smith permet davantage à l'esprit de s'évader, Niggle est plus poétique.

Et puis il y a l'essai. Celui-ci n'est pas inintéressant, au contraire, mais très honnêtement je trouve qu'il n'est pas à sa place: quand on est d'humeur à lire des contes, on l'est rarement à se farcir un essai théorique sur la nature desdits contes. C'est un peu comme si on avait adjoint au Hobbit un essai théorique aussi épais que le récit lui-même expliquant l'allégorie du voyage, cela aurait été déplacé. D'ailleurs personnellement, je n'ai dans un premier temps pas lu l'essai, et je n'y suis revenu que bien plus tard quand je me intéressé à la théorie des contes et légendes. Je ne serais pas étonné d'apprendre que la grande majorité des lecteurs ont délaissé cet essai.
N'aurait-il pas été bien plus logique et pertinent de publier dans un même ouvrage ces trois contes avec Roverandom et Tom Bombadil? Ah on me susurre dans l'oreille que c'était bien plus rentable pour l'éditeur d'éparpiller les contes dans plusieurs ouvrages...
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Il s'agit d'un recueil de trois conte, suivi d'un essai sur le conte justement, tiré d'une conférence donnée par Tolkien en 1939. Nous sommes loin de ses oeuvres maîtresses tel que le Seigneur des anneaux et Bilbo.

Cette fois, Tolkien nous invite à découvrir Faërie, monde en parallèle du notre, et où nous pouvons nous rendre, si nous connaissons les chemins qui y mènent. Il nous propose donc de le découvrir par le biais de 3 histoire, ou tranche de vie, de trois personnages:

- le Fermier de Gilles de Ham, un homme simple aspirant à une vie tout aussi calme jusqu'à sa rencontre avec un troll, qui va bouleverser son quotidien.

- Niggle, et sa feuille. Ou comment d'un dessin d'une simple feuille, un peintre, dans sa recherche du tableau parfait, va oublier de prendre soin de sa maison et de son jardin, ce qui va lui attiré l'attention des inspecteurs… Ce texte est le plus surprenant car son écriture fait plus penser à de la SF.

- Smith de Grand Wootton, où il nous propose une balade en Faërie, grâce à l'intervention d'un maître Queux, d'une cérémonie qui à lieux tout les 24 ans et la transmission d'un objet magique.

Ces 3 contes sont sympathiques, courts et dépaysants. Il y a toujours autant de soin apporté à la description, mais sans lourdeur (le public visé reste des enfants). Ce recueil est intéressant pour les amateurs de contes et ceux qui veulent découvrir Tolkien sans passer par les pavés. Ils se lisent vite.

J'ai passé un agréable moment.
Lien : http://memelessorciereslisen..
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