Ecoutez aussi souvent que possible cette voix dans votre tête. Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs, à ces vieux disques qui jouent et rejouent les mêmes chansons depuis des années. Faite le objectivement sans jugement. Ne condamnez pas ce que vous entendez, car si vous le faites, cela signifie que cette même voix est revenu par la porte de service. Vous prendrez bientôt conscience qu'il y'a la voix et qu'il y'a quelqu'un qui l'écoute et l'observe. Cette prise de conscience que quelqu'un surveille, ce sens de votre propre présence, n'est pas une pensée. Cette réalisation trouve son origine au delà du mental.
La liberté commence quand vous prenez conscience que vous n'êtes pas cette entité, c'est à dire le penseur. En sachant cela, vous pouvez alors surveiller cette entité. Dès l'instant où vous vous mettez à observez le penseur, un niveau plus élevé de conscience est activé.
Vous pouvez toujours composer avec le présent, mais vous ne pourrez jamais composer avec le futur. Et vous n'avez pas à le faire. La réponse, la force, l'action ou la ressource justes se présenteront lorsque vous en aurez besoin. Ni avant ni après. (p. 51)
Le chemin de croix [...] est l'ancienne façon d'arriver à la réalisation et jusqu'à récemment, c'était la seule. Mais ne l'écartez pas ou n'en sous-estimez pas l'efficacité. Cela fonctionne encore.
Le chemin de croix est un renversement total des choses. En d'autres termes, ce qu'il y a de pire dans votre vie, votre croix, s'avère la meilleure chose qui ait pu vous arriver dans la vie. C'est quelque chose qui vous contraint à lâcher prise, à "mourir", devenir rien, à devenir Dieu, parce que Dieu est également le néant.
Se réaliser par la souffrance - le chemin de croix - veut dire être forcé d'entrer dans le royaume des cieux à cor et à cri. Vous lâchez prise en fin de compte parce que vous ne pouvez plus supporter la souffrance, mais il se peut que la souffrance dure longtemps avant que cela ne se produise.
La circonstance qui porte l'étiquette "maladie" n'a rien à voir avec ce que vous êtes vraiment.
Quand vous acceptez ce qui est, chaque quartier de viande, chaque moment est le meilleur qui soit. C'EST CELA L'ILLUMINATION.
En fin de compte, il n'y a qu'un problème : le mental prisonnier des mailles du temps.
S'identifier au mental, c'est lui donner de l'énergie. Observer le mental, c'est lui enlever de l'énergie. S'identifier au mental accentue la dimension temporelle. Observer le mental donne accès à la dimension intemporelle. L'énergie économisée se transforme en présence.
L'illumination, c'est s'élever au-delà de la pensée.
S'il vous plaît, n'acceptez pas simplement ce que je vous dis. Faites-en l'essai vous-même.