Piégé !
Tentant de faire un « recensement » dans mes bouquins, je tombe sur ce dernier : 25 ans d'age, tranche un peu cassée, écorné, pages jaunies, odeur poussiéreuse et voix immatérielle qui me susurre « relis moi « …n'ayant aucune volonté, je craque (avec le recul, maintenant que j' y pense, la cigarette m'avait tenu le même discours…passons)
C'est donc avec plaisir (et antihistaminiques, merci la poussière) que je me suis replongé dans cette petite histoire de malédiction, de secrets cachés, de fantômes, vampires et loup garou (ah les loups garous…soupir)
Et franchement, ça n'a pas pris une ride, c'est toujours aussi prenant, la tension montant crescendo, la relation empathique avec le personnage principal (Edwin, l'auteur du journal) s'installant d'entrée de jeu, son ascension et sa lente descente aux enfers, ses questions existentielles, ses tiraillement, sa perte ou non de son libre arbitre…
Ecriture simple mais directe, chapitrage juste ce qu'il faut pour se dire, encore un puis je fais dodo, narration à la première personne (oui, je sais c'est pour cela que ça s'appelle un journal…) diaboliquement envoûtant !
Par ailleurs, l'évolution du personnage m'a fait penser à Charlie Gordon du roman des « fleurs pour Algernon «…aie, en ai-je trop dis…. ?
Ah oui, rien avoir avec ce livre, mais, je ne sais pas vous, quand je relis des livres même des années après, même si j'ai oublié quelques passages, au fur et à mesure de ma lecture, les « images mentales » que j'avais façonnées me reviennent en mémoires, comme si, quelque part, il y avait un négatif imprimé dans mon esprit…suis-je normal ou êtes vous pareils ?
Allez, bonnes lectures
Fred-Fichetoux-Beg mode dépoussiérage activé
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Alors que vais-je bien pouvoir me mettre sous la dent ? Voyons-ça, ça à l'air intéressant. À première vue, en faisant une petite recherche (pas bien), il s'agirait d'une histoire de vampire. Hum, pourquoi pas. Parut sous le titre original de The journal of Edwin Underhill en 1981. C'est rare que les titres traduits sont fidèles à celle d'origine.
Edwin Underhill est un proffesseur et qui ne ressemble en rien à un vampire. Portant fièrement sa surcharge pondérale et une calvitie (d'après ses dires). Pourtant, un incident (ou accident, c'est selon) va se produire. (Attention mode spoiler, événement qui intervient dans les 20 premières pages) Il va se blesser avec un étrange pieux.
Qui dit journal, dit narration à la première personne. J'avoue que l'histoire est bien sympathique. Que de l'épouvante, on en a et, ce n'est pas juste un mot tapageur marqué sur la couverture. L'auteur se plaît dans des scène bien trash. le problème, c'est que je suis réfractaire à cette narration à la première personne. Décidément, je n'aime pas et je n'arrive pas à accrocher. Un point fort cependant, l'auteur arrive parfaitement à rendre immersif, bien qu'un peu long (mais c'est certainement due à son style littéraire) là J'ai trouvé ce style trop lent. Je n'ai pas aimé ni détesté, j'étais juste spectateur.
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J'en ai lu, des histoires de vampires, et celle-ci reste ma préférée. Un des aspects les plus intéressants, c'est la façon habile que l'auteur utilise pour décrire la psychologie vampirique. Difficile d'en dire plus sans trop en révéler... En tout cas, on a là un chef-d'oeuvre de l'épouvante, assez méconnu malheureusement, mais jetez-vous dessus !
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Bien sûr, vous allez rire, mais je dois dire qu'il me faut faire particulièrement attention lorsque je lèche le sang sur mes lèvres, de crainte de me trancher la langue.
Mais l'atmosphère de la pièce me disait ce que j'aurais appris avec un peu plus de lumière.C'était la distillation de toutes les terreurs que l'on peut éprouver à minuit dans un millier de cimetières.