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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tabelbala, une oasis en plein désert. C'est de là que vient Idriss, pétrit de croyances et des pratiques de berger du désert. Une jeune femme blonde en 4x4 le prend en photo. Longtemps il attendra, et aucune photo n'arrivera. Il décide alors de partir pour Paris, pour récupérer sa photo directement auprès de la jeune femme.
Ce voyage migratoire est en fait une sorte de voyage initiatique durant lequel il va apprendre, se faire avoir, et découvrir la vie parisienne à travers les métiers qu'il va exercer. C'est un immigré plutôt chanceux. Tout en pratiquant plusieurs petits boulots, l'image le rattrape sans arrêt. Une version originale de sa photo et des paroles qu'il avait échangées avec la jeune femme se retrouve transposée dans un album illustré. Il confond alors fiction et réalité et se fait remarquer. Modèle pour mannequin, figurant dans des film...Alors que les croyances de sa culture lui font croire qu'une photo prend un peu de votre âme, il se retrouve confronté aux images partout présentes en occident. Jusqu'à ce qu'il apprenne à s'en détacher et à les interpréter par l'abstrait et la calligraphie.
Le récit est entrecoupé de légendes qui s'éclairent, pour Idriss, à la lumière du présent.
Un beau conte initiatique.
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Pour moi la Goutte d'Or est un conte philosophique car il me semble être " l'habit" que Tournier a trouvé pour parler de quelques thèmes qui l'intéressent, principalement de la différence fondamentale entre une société de l'image et une culture du signe abstrait et les dernières pages du livre sont l'occasion de définir la calligraphie de l'Islam. Ici il semble déplorer la profusion des images en Europe et louer la sagesse des signes abstraits mais son rapport à l'image devait être beaucoup plus complexe car il était lui-même assez photographe et a contribué à créer le festival de photo d'Arles..
Comme il connait assez bien le désert, le Maghreb, il est à l'aise pour nous le décrire, en montrant qu'il connait aussi beaucoup de mots arabes ou berbères.
Il émaille - comme souvent aime le faire le conteur qu'il était - son récit, assez fantaisiste et décousu, de contes. Sont-ils de son invention ? Je n'en sais rien.. et, comme le une autre critique sur Babélio l'écrit, c'est presque ce qu'il y a de plus réussi.
Le conte de la Reine Blonde, qui décrit le passage et le lien entre le figuratif et l'abstrait, entre la peinture classique de portrait et la calligraphie, est intéressant je trouve.
Mais en fait tout le récit est comme un conte car ce qui arrive au personnage principal est assez peu plausible.
Je trouve qu'on est loin du souffle épique et lettré du Roi des Aulnes mais c'est bien écrit quand même (c'est du Tournier !) et se lit très facilement.
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Voilà un parcours initiatique que j'ai été contrainte de lire à l'école. On part d'un désert suffocant et on finit à paris. Les 2 mondes sont confrontés l'un à l'autre à travers le héros, qui essaye de s'y retrouver. On y parle de l'appât du gain, c'est cru en histoires de vies et le récit est entrecoupé de contes.

Je ne suis pas fan des histoires où j'ai chaud, ni des contes philosophiques, alors je suis passée à côté de la goutte d'or. Bien que le sujet de la photographie m'inquiète moi aussi, et que je refuse les photos, il y avait trop de chaleur ardente et de réflexion intellectuelle dans ce livre pour qu'il me touche vraiment.
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Le début de ce roman est brillant. M.Tournier, tant sur la forme, avec un français vif er riche, que sur le fond, avec des descriptions de la vie dans un pauvre village du désert de nord Afrique, nous laisse espérer un grand roman. Mais ce livre ne tiendra pas ses promesses. Son personnage, Idriss, va quitter l'Afrique, pour un avenir meilleur à Paris et pour retrouver (hypothèse bien peu probable) une femme qui l'a photographié. Alors le scénario se perd, en invraisemblances (une histoire de chameau peu convaincante, une autre à propos du moulage du héros dans du plastique pour être reproduit comme mannequin de vitrines, et d'autres...., et en "aventures" un peu fabriquées, pour terminer sur une fin qui n'en est pas une. Bref, un beau premier tiers, parfaitement travaillé et maîtrisé, mais le reste n'est pas au niveau du prestige de l'auteur. Un grand auteur est-il capable, aussi, de bâcler un livre pour le finir, et le livrer dans les temps, comme promis, à son éditeur?
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La lecture de ce roman démarre sur les chapeaux de roue. L'auteur sait d'emblée nous dépayser et on s'attache vite à son jeune héros; mais petit à petit, la lecture s'enlise, les digressions s'accumulent et on s'interroge: où en est le roman? N'est-ce plus qu'un prétexte pour l'auteur de nous montrer son érudition et de nous faire part de ses réflexions? Bref, le roman ne tient pas les promesses d'un roman digne de ce nom: en particulier, bien que la lecture en soit récente, je serais bien incapable de faire un résumé de cette histoire qui m'a paru bien commencer mais "finir en eau de boudin".
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J'ai lu ce livre après avoir lu 'Désert' de le Clézio.
Je dois dire que malgré l'écriture simple à lire et les images 'chocs' du livre, je n'ai pas été happée dans celui-ci.
Il n'y a rien qui m'a vraiment déplu, mais rien ne m'a spécialement plu non plus.
Les contes et légendes introduitent dans l'histoire m'ont preque plus intéréssées que l'histoire de l'héros lui-même.
Je peut dire que je n'aurais pas de grand souvenir de ce livre.
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Idriss, jeune saharien qui se frotte à la vie du désert...

Livre très bien écrit mais qui à mon sens n'est pas accessible à n'importe qui... Une certaine maturité intellectuelle est demandée pour un bonne lecture.
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