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Je suis plutôt déçue par ce roman. Je m'attendais à un dialogue entre un homme de 80 ans et son petit-fils de six ans, mais ce n'est pas le cas du tout. L'auteur prend le prétexte d'une visite dans un jardin initiatique aux abords d'Amsterdam pour raconter très rapidement son parcours au travers des arts et des artistes marquants du siècle passé. Il y est question de peinture italienne, de chanson, de théâtre, de littérature… L'histoire est plutôt plate.



Le plus grand mérite de ce roman autobiographique sont la qualité littéraire, la qualité des références et des rencontres de Jacques Tournier. L'écriture est très poétique, chantante. Sous sa plume, la langue française chante au rythme des mots accolés les uns aux autres dans une suite poétique magnifique.



En conclusion : je n'en retiens que la beauté du texte qui rehausse très largement le contenu.


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La maison de thé est un joli petit livre empli de poésie. le narrateur-auteur est installé dans une maison de thé, avec tous les symboles que cela implique : la méditation, le recueillement, la recherche de la paix, d'un absolu. Et tout cela, l'auteur le trouve dans ce lieu.
Mais c'est avant tout des souvenirs colorés, vivants que nous fait partager l'auteur : des écrivains, des comédiens, des chanteuses, des peintres... Et puis des lieux emprunts d'histoire, de nostalgie, plein de charmes : Paris, Venise, Munich...
Nous visitons différents lieux à une époque révolue et rencontrons des personnages connus ou inconnus, et comme l'auteur, nous avons envie de revoir l'oeuvre De Toulouse-Lautrec ou d'écouter Monteverdi à Venise...

Cette oeuvre parle finalement de la fin de la vie et de la préparation à la mort, mais avec une telle beauté et poésie qu'on partage l'apaisement du narrateur-auteur à la dernière page.
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Souvenirs, souvenirs.... Agréable balade un peu mélancolique parmi des écrivains et des artistes croisés au fil du temps, dans des évocations réelles ou imaginaires qui ajoutent au récit cette petite touche concrète qui est celle des grandes rencontres. Émouvant, redonnant au temps passé un accent d'éternité, ce texte nous rend proches de ces disparus qui marquèrent toute une époque. Ce petit livre se lit vite mais plonge dans une longue rêverie méditative, apanage de la vieillesse. A lire comme témoignages pour les plus jeunes et comme souvenirs pour les anciens.
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Etrange maison du thé aux toiles tendues sur des cadres de bois, susceptible de s'envoler à la moindre tempête!
Etrange confessionnal, où l'auteur s'épanche et conte ses souvenirs au petit Hugo de six ans!
Etrange choix glané ici et là dans une vie déjà fort longue d'un homme désirant s'orienter sur la voie ultime de la sagesse!
Pourquoi étrange?
Est ce le mystère de la mort, ou la question que va t il se passer, ou qu 'y a t il après qui planent au fil des pages? A moins que ce ne soit l'acceptation du sort imparti à chacun?
Jacques Tournier, auteur contemporain connu, qui a notamment traduit deux livres de Scott Fitzgérald et écrit un certain nombre de romans, nous livre ici son chemin initiatique. Réminiscences d'un père perdu jeune rejoint sur le tard par sa femme aimante, créant dans un semi délire un patchwork de bouts de vie prélevés dans sa robe de mariée ou les costumes de son mari, vêtement dont elle drape ses épaules en murmurant "j'ai froid".
Et les autres, tous les autres?
Que sont ils donc devenus?
Thérésa Berganza qui chantait Didon de Purcell pleurait, à la fin, sur sa jeunesse perdue. Suzanne Flon, talentueuse toujours souriante tombait à tout va. Gérard Philipe est mort d'un cancer. Barbara, chanteuse sublime a fini par perdre sa voix... et tant d'autres grands.. si petits devenus.. ou cendres ou poussières d'étoiles..
Hugo l'adoube grand père. Jacques Tournier le prend pour petit fils.
"-Hugo c'est l'heure. Il faut rentrer.
-Tu seras triste d'être mort?"
Et là tout est dit, cette espérance vive chantée par un enfant, celle qui tarabuste le simple vivant, celle paradoxale du sage immortel.
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Que dire ? Je n'ai pas du tout aimé ce livre. La mort est l'aboutissement de la vie, mais dans la vie, avant la mort, il y a eu des moments fabuleux qui font penser à la mort d'une façon plus "gaie", même à 80 ans.
A ne pas lire dans un moment de dépression, pensant se remonter le moral !
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La maison de thé est un lieu de sérénité que l'on atteint au crépuscule de sa vie, après être sorti de la " grotte de la naissance ", avoir traversé, " les sentiers de l'enfance, l'impasse du plaisir, la colline des ambitions, le désert de la solitude ". le narrateur (l'auteur) s'y retrouve accompagné d'un enfant, est-ce son petit fils, son petit neveu?. Peut-être est-ce, lui, lorsqu'il était enfant? Pendant que l'enfant plonge son regard sous la surface de l'eau d'un lac pour y découvrir des monstres mythologiques, Jacques Tournier fait une plongée dans ses souvenirs. Par petites touches, il évoque les lieux qu'il a aimés, Paris, Venise... Les rencontres qui ont jalonné sa vie, Gérard Philippe, Pierre Fresnay, Barbara, Albert Camus... Les auteurs qu'il a traduit, Francis Scott Fitzgerald, Carson McCullers, les arts qui l'ont passionné, la peinture, la musique, la littérature, le théâtre . Ce petit livre, 85 pages, est un concentré de culture, de beauté, et de vie, fin , délicat, précieux: un pur délice.
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jolie écriture mais intérêt limité

Jacques Tournier a une jolie écriture, subtile, fluide et poétique. En tant que traducteur il a côtoyé des hommes et des femmes célèbres.
Il s'agit ici de témoignages sur des lieux et des personnes qui l'ont marqué, mais dont l'intérêt pour le lecteur reste assez limité.
il n'est pas tout à fait dupe puisque qu'il prévient le lecteur par ces mots de Saint-Simon :

"Il faudrait qu'un homme ait perdu le sens pour laisser seulement soupçonner qu'il écrit".
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