L'aire du Muguet

Le choix ? Parlons-en du choix ! Moi, je vais te dire une bonne chose : dans un restaurant, moins il y a de choix, mieux ça vaut. Si on t’offre soixante-quinze plats, tu peux partir, c’est tout mauvais. La bonne cuisinière, elle connaît qu’une seule chose : le plat du jour.

Telle est la force pernicieuse de l'ennui : il s'entoure d'une sorte de contagion universelle, et projette ses ondes maléfiques sur le monde entier, sur tout l'univers. Rien, aucun lieu, aucune chose ne paraît lui échapper.

- Mon petit père, regarde moi et prends-en de la graine. parce que j'ai au moins un avantage sur toi. j'ai eu ton âge et personne, pas même le Bon Dieu, peut m'enlever ça. Tandis que toi, tu peux absolument pas être sûr d'avait un jour le mien.

ce garçon et cette fille, rayonnant de jeunesse qui dansaient ensemble une valse viennoise séparé par une clôture barbelée. (p. 76)

Métaphysicienne de génie, elle demeurait à l'état sauvage et ne s'élèverait jamais au verbe. (p. 40)

s'agissant des climats et des saisons, elle ne détestait rien tant qu'un bel après-midi d'été, sa paresse, sa langueur, l'épanouissement assouvi et obscène de la végétation qui semble se communiquer aux bêtes et aux gens.

pas de salé au petit déjeuner! Non, tu vois, le petit déjeun ça doit rester ... comment t'expliquer ? ça doit rester gentil, non, affectueux, non, maternel. C'est ça, maternel ! le petit déjeuner ça doit vous faire un peu retomber en enfance. Parce que la journée qui commence, c'est pas tellement drôle. Alors il faut quelque chose de doux et de rassurant pour b se réveiller. Donc du chaud et du du sucré, y a pas à sortir de là !