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3,1

sur 341 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Intriguée par le titre et ayant déjà lu des ouvrages de cet auteur, je me suis plongée dans ce récit. le début m'a semblé poussif et complexe avec des explications à rallonge sur la blockchain à laquelle je n'ai pas compris grand chose. On arrive finalement au héros qui travaille à Bruxelles à la commission européenne et il est bien sûr un spécialiste réputé de cette fameuse blockchain, il est approché par des hommes louches lui proposant de couvrir un montage frauduleux ( ?) . le héros devient alors une sorte de détective justicier voulant déjouer leurs agissements car l'un des hommes a perdu une clé USB compromettante. On glisse alors vers le roman policier, le héros part en Chine et mène une sorte d'enquête qui tient le lecteur en haleine, lecteur qui se dit qu'il se passe quelque chose et que tout cela va mener quelque part. Mais, nous ne sommes pas dans un roman classique et une fois le lecteur appâté, on le laisse en plan car soudain le roman change encore une fois de sens, finis la clé USB, les espions, le consortium chinois, le roman prend un tour sentimental imprévu, que que je n'ai pas su ou pu voir arriver, autour de la figure du père du héros.
Bref, je termine cet ouvrage très déroutée, un peu perdue par le manque d'unité et d'intérêt de tout cela.
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Je n'ai pas vraiment compris la finalité de ce roman (s'il est entendu qu'un roman doit avoir une finalité ?). Mr Toussaint a une très belle écriture, c'est indéniable. La lecture est plaisante et l'ensemble se suit facilement. On y apprend un peu sur la « prospective » (science de l'homme à venir), un peu sur les blockchain, sur les cryptomonnaies, et c'est déjà un bon point. On appréhende un peu les enjeux qui nous dépasse dans les cercles de pouvoirs. Pour le reste, je dirais qu'on oscille entre thriller, espionnage industriel, humain, mais que finalement tout cela nous tiraille un peu dans tous les sens et qu'on perd le fil conducteur de cette histoire. En conclusion ; j'ai frisé l'ennui durant ces 191 pages.
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Un livre intrigant, puis captivant, puis déroutant et finalement décevant. Je n'ai simplement pas compris le propos.
La fin m’a inspiré le même énervement que celui de l’auteur envers les cintres d’hôtel.
Quelques lourdeurs dans l'écriture et une utilisation impropre du mot «tessiture ».
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Quel terrible malentendu ! Est-ce l'éditeur qui a délibérément “foiré” son titre et sa quatrième de couverture ? Les éditions de Minuit, tout de même, c'est une référence ! D'abord ce titre : “La clé USB”… Pourquoi pas “Le clavier bluetooth” ou “Le Mac Book Air” (ce qui aurait déjà été mieux) ? le titre, il figure dans les premières lignes du roman : “Un Blanc de 48 heures”. Quant au résumé de quatrième, il pose la question : ”Que se passe-t-il quand, dans une clé USB qui ne nous est pas destinée, on découvre des documents qui nous font soupçonner l'existence d'une porte dérobée dans une machine ?…” La réponse est : “RIEN”. Car ce n'est PAS le sujet du livre. Correctement présenté, le roman serait une réussite. Heureusement, prévenu par Ludovic, qui a eu la gentillesse de me prêter ce bouquin, j'ai pu apprécier à sa juste valeur ce roman sur l'absence, sur la perte, l'anéantissement peut-être, superbement rendus dans les 40 dernières pages. Le narrateur l'explique d'ailleurs dans son ultime paragraphe : “Je percevais l'émotion que la situation recelait […] mais je n'éprouvais pas moi-même cette émotion”. Et voilà que l'inconscient du narrateur Jean Detrez (“détresse”) le manipule au point de l'envoyer en Chine, durant ce “blanc de 48 heures” et de tenter de lui faire ressentir “par l'exemple, par la pratique” ces émotions qu'il se défend d'éprouver.
Conclusion : surtout, ne lisez pas ce roman en pensant avoir affaire à un thriller technologique. Rien à voir ! Ce n'est qu'un prétexte, n'est-ce pas, monsieur Toussaint ?! Engueulez de ma part votre éditeur pour ce désastreux “packaging” – et si ce n'est pas votre éditeur, mais vous… alors là, je ne puis vous conseiller que de détruire toutes ces clés USB qui encombrent inutilement votre bureau ! Avec les sentiments désolés et atterrés du lecteur que je suis.
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L'histoire commence banalement dans les bureaux silencieux de la Commission européenne du côté des techniciens anonymes qui oeuvrent dans l'ombre sur les sujets stratégiques comme les nouvelles technologiques ou des questions encore plus brulantes de la cybersécurité.
Obscur collaborateur du Centre commun de recherche, spécialisé dans le domaine de la prospective stratégique, le narrateur s'intéresse à la technologie des blockchain. Approché par des lobbyistes en amont d'un colloque international, il découvre par un faux hasard une clé USB où se dissimule une porte dérobée. Malfaçon ou manipulation de la part de ses fabricants chinois ?
L'espace d'une journée « blanche » dans son agenda, le héros s'engouffre dans une aventure qui va vite le dépasser.
Dans cette enquête dans l'univers des technologies de l'information, Jean-Philippe Toussaint met à jour les enjeux cachés de l'internet et plus particulièrement ses profondeurs méconnues. Son écriture blanche et précise s'accorde parfaitement à ce sujet. Les pages consacrées au fonctionnement de la Commission européenne, au décryptage des blockchain et autre darknet sont particulièrement réussites et frappantes. La partie chinoise de l'enquête pêche par une faiblesse de style et de rythme. Elle en est d'autant moins convaincante. de fait, l'histoire s'achève en eau de boudin. Dommage.
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J'ai été déçue par ce livre de JP Toussaint. J'ai lu et entendu des critiques très élogieuses de ce thriller numérique. Cela n'a fait qu'accroitre ma déception car je me suis ennuyée à la lecture du livre . Néanmoins cela est instructif sur les enjeux de cybersécurité et la place de la Chine dans les technologies du futur. Dans beaucoup d' entreprises, la cybersécurité est d'ores et deja un enjeu majeur et il y est interdit d'emmener son ordinateur portable lors des déplacements en chine (prêt de portable vierge de données) : comme cela pas de risque de se le Faire piquer aux toilettes !!!!
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« La clé USB » m' a fait davantage penser à un récit de journaliste qu'à un roman : aucun dialogue, le narrateur ne dévoile quasi jamais son nom, le style est impersonnel et sans recherche : je suis resté sur ma faim !
« Il » travaille pour la Commission européenne. Il est spécialiste en prospective (imaginer ce que pourrait être le futur dans des tas de domaines très variés) et aussi en cybersécurité. Il est contacté par des lobbyistes qui insistent un peu trop lourdement pour le mettre en contact avec des Bulgares et des Chinois. Une firme bulgare voudrait acheter à une firme chinoise des machines informatiques à « miner ». La Bulgarie étant membre de l'UE, elle veut sans doute assurer ses arrières, mais cette démarche semble très douteuse.
J'ai bien sûr dû rechercher sur internet ce que signifie le minage informatique, le « blockchain », mais je n'ai trouvé que des articles écrits pour des spécialistes. C'est lié à la cybersécurité, à la sécurisation des bitcoins (enfin un mot connu !) Pourquoi donc un sujet incompréhensible par le lecteur lambda, même si l'atmosphère d'espionnage est bien rendue.
Notre narrateur suspecte des manoeuvres frauduleuses, mais sa curiosité l'emporte et le voilà parti pour la Chine sans avertir personne, ce que la déontologie de la Commission européenne interdit. Il profite d'une conférence à donner à Tokyo pour faire un crochet par la firme chinoise.
Ce périple asiatique constitue le second volet du récit. On entre ici dans une sorte de polar qui voit notre homme de plus en plus angoissé, car les événements mystérieux s'enchaînent, dont le vol de son ordinateur qu'il avait pourtant emmené avec lui …aux toilettes ! Il en perd tous ses moyens au point de rater sa conférence. J'ai fini par partager son angoisse !
Troisième partie : il apprend par un coup de fil à sa famille que son père va mourir. Retour en vitesse à Bruxelles où il se remémore son passé et devient très sentimental. le roman s'arrête là, brusquement, sans donner de suite à l'énigme sino-bulgare. Décevant !
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Je fini la clef USB avec un sentiment mitigé.
Le roman est très bien écrit, la lecture facile, fluide.
Le personnage principal est parfaitement campé. Jean Philippe Toussaint nous fait entrer dans le milieu des commissions européennes. Nous y suivons un expert en prospective.
Ce qui est intéressant c'est de voir le fonctionnement de ce milieu.
De partager un moment le travail de ces personnes dont les sujets sont à mille lieux de nos préoccupations quotidiennes, mais certainement important quant à notre vie future.
De voir aussi comment un expert intègre peut se laisser entraîner vers une zone trouble. Il suffit de très peu de chose et surtout des doutes de la personne pour que le malaise s'installe.
Le problème pour moi a été la fin du roman dans laquelle il n'y a pas de suite à toute la phase de malaise. L'histoire se boucle sur une affaire familiale pour le héro.
J'ai lu les dernières pages en diagonale. Je voulais finir et je suis resté sur ma faim.
Je vois peut être un pont entre l'affaire de compromission et l'histoire familiale, je ne veux pas développer pour ne pas gâcher la lecture. Et c'est un peu court.
En final, je dirai lisez le pour la découverte du milieu des experts, et des pratiques de compromissions.
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Nous suivons le voyage d'un fonctionnaire de la Commission Européenne de Bruxelles au Japon avec un passage exprès en Chine. Cela ressemblait à un polar mais finalement cela n'en est pas vraiment un puisque l'on passe d'une histoire de blockchain sur les 3/4 du roman pour terminer avec sa relation à son père qui meurt lors de son retour en Belgique. L'histoire en soi est peu prenante, on attend d'être emporté mais cela reste assez plat. Tt le style très dépouillé n'y fait pas davantage. C'est un peu à l'image de cet univers du lobbying européen et de l'informatique, un monde désincarné, comme la vie de cet anti-héros et le style du roman.
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Ce livre a bien démarré, avec du suspens, un peu d'humour, un style facile et agréable, et une bonne pédagogie des enjeux technologiques.
Mais la fin est vraiment déconcertante : en fait il n'y a pas de fin, et l'histoire sombre dans des états d'âme que l'on peut comprendre, mais qui ne sont pas vraiment passionnants. Dommage
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