Sanctus

Le roman a bien commencé, une intrigue autour d'une confrérie de moines, d'un secret jalousement gardé, une héroïne attachante et un inspecteur sympathique...
Mais voilà au final j'ai eu l'impression d'assister à une course poursuite pendant tout le bouquin et, même si l'écriture est plaisante, je reste un peu sur ma faim.
J'aurai apprécié quelques digressions sur le passé des moines et leur vie actuelle, sur cette autre confrérie qui les pourchasse depuis un bout de temps...
Bon à conseiller peut-être aux amateurs de thrillers légers mais pas à ceux de romans historiques...

Sanctus est un thriller bien ficelé. Une fois ouvert, impossible de le lâcher! Simon Toyne nous plonge dans un monde machiavélique où toutes nos croyances peuvent être remises en cause. Les moines de la citadelle de Ruine en Turquie cachent un secret qui pourrait bouleversé le monde et ils sont prêts à tout pour qu'il ne soit pas découvert. Enquête, meurtres, guet-apens, suspens, trahison, grand secret : tout cela s'assemble pour créer un thriller “historico-ésotérique” mené tambour battant par un duo assez sympathique, Liv et Gabriel, qui ne se connaissait pas avant d'être entraîner dans cette histoire palpitante. Les chapitres sont courts et donnent un rythme soutenu au récit. de plus, nombreux d'entre eux se terminent pas des Cliffhangers qui nous empêchent de refermer le livre. Un seul petit aspect me chagrine dans ce thriller : en effet, le passage concernant la naissance de Liv et son inscription au registre me paraît improbable….

En résumé, j'ai passé un très bon moment avec ce premier thriller de Simon Toyne qui nous plonge dans un récit palpitant.


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Je reste sur ma faim... Si le synopsis annonçait un suspense haletant, l'intrigue s'essouffle au fur et à mesure. Certes, tous les éléments d'un très bon suspense sont là, des bons, des méchants, un policier qui essaie de démêler les fils, des moments de tensions, etc. Mais ce n'est pas assez, l'histoire s'emballe parfois (mais justement trop rapidement traitée) pour finalement ralentir (trop vite aussi) ce qui donne un rythme étrange à ce livre. Par contre, chapeau bas pour la fin, j'avoue que c'est original et que j'aime beaucoup! Bref, un bon suspense mais qui aurait mérité plus de profondeur...

Dans ce thriller sur fond de mysticisme religieux, les éléments constitutifs du genre répondent présents : un mystérieux suicide au début ; une secte fanatique ; une prophétie ; une jeune femme à protéger ; un héros charismatique ; des méchants patibulaires ; des courses poursuites ; des rebondissements à foison...

Un jeune homme vêtu d'une soutane verte se tient debout les bras en croix au sommet de la Citadelle de Ruine, ville fictive de Turquie. Puis, sous les yeux des touristes et des caméras du monde entier, il saute dans le vide. Pour quelle raison ? Révéler à tous la vraie nature des Sancti qui vivent dans la Citadelle et leur secret qui changerait le cours de l'humanité s'il était découvert.

Malgré des prémices prometteurs, le reste de l'intrigue est une suite de clichés. Liv, l'héroïne, est forcément belle et son chevalier servant, le ténébreux et bien-nommé Gabriel, tombe immédiatement sous son charme (au moment même où il croise son regard, il sait qu'il doit la protéger). Belle peut-être mais stupide avant tout : consciente d'être menacée par d'impitoyables méchants, elle s'évertue à attirer l'attention sur elle (voir les chapitres consacrés à ses appels téléphoniques et à la jeune maman Bonnie notamment). D'ailleurs, les personnages sont inconsistants car unidimensionnels. Ils sont caractérisés par quelques qualités comme la beauté ou la bravoure et par des habitudes (Liv est fumeuse, le policier boit du café) mais n'évoluent jamais, car l'auteur ne fait pas de peinture de caractère, ni de psychologie. Autre détail gênant à la lecture : on n'éprouve aucune empathie, sauf pour le malheureux moine dans les premiers chapitres. À aucun moment, on ne ressent l'ambiance effrayante ; donc pas de « frisson » !

L'auteur est un ancien scénariste et ça se ressent : l'écriture, très visuelle, se focalise sur les actions des personnages, multipliant les détails concernant la recharge d'un portable, le maniement d'une arme, ou encore une recherche ADN etc. Les chapitres très courts, d'une à deux pages parfois, veulent donner une impression de rapidité et de suspense mais l'ensemble s'avère superficiel.

Peu à peu les incohérences s'accumulent : pourquoi communiquent-ils tous en anglais alors que l'histoire se passe en Turquie de nos jours ? Comment la Citadelle peut-elle être équipée d'une technologie dernier cri alors que ses habitants sont censés être invisibles ? de la même façon, les anciens militaires envoyés à la recherche de Liv s'adaptent en quelques heures aux réalités du monde moderne alors qu'ils ont vécu plusieurs années en reclus. Enfin, l'histoire personnelle de Liv frôle le grotesque. Ces questions ne résistent pas à un esprit cartésien. Lorsque le grand mystère est révélé, on a l'impression qu'une bonne idée a été gâchée par un manque de prise de risques dans la narration et un trop grand nombre d'invraisemblances.

Dans la lignée des rivières pourpres nous retrouvons sanctus.
Un jour on se réveille et on sent que son frère disparu depuis 8 ans est vraiment mort.
On allume la télé et on voit son pire cauchemard se réaliser.

Une course contre la montre se crée pour venir a bout de ce secret si bien gardé à l'autre bout du monde.

C'est tres sympa vivement le tome 2 !

Pourquoi ce jeune moine a-t-il été jeté au fond d'un cachot par les membres de son ordre millénaire les Sancti que tous croyaient disparu depuis près de mille ans ?
Pourquoi alors qu'il a réussi à s'échapper et gravir le piton rocheux sur lequel est édifié le monastère se jette-t-il dans le vide sous l'objectif des caméras du monde entier, après être resté plusieurs heures les bras en croix au bord du précipice ?
Et puis qui est-il ? Et comment réussir à l'identifier ?
Alors que David Arkadian le policier chargé de son identification traine des pieds sur cette enquête pour un simple suicide, Bartholomew Reis le médecin légiste qui pratique l'autopsie va de découverte en découverte plus stupéfiantes les unes que les autres.
Qui est cette jeune femme Liv Adamsen qui vit à New York et qui prétend que le moine s'appelait Samuel Newton et qu'il est son frère ?
Et qui sont ces hommes dont notamment le si séduisant Gabriel qui en veulent à la vie de Liv et éliminent tous ceux qu'elle approche.
Liv devra si elle veut survivre faire face à l'ordre des Sancti qui souhaite par tous les moyens que ceux qui ont approché le secret qu'ils gardent depuis des siècles soient éliminés, et se retrouvera au milieu d'un conflit opposant les Sancti à ceux qui se font appeler les Mala ordre séculaire lui aussi ennemi juré des Sancti.
Elle devra faire les bons choix et se fier à son instinct pour savoir à qui elle pourra faire confiance.
Un bon thriller ésotérique.

Je ne dirais pas que Sanctus ne m'a pas distraite. Cependant je l'ai trouvé globalement assez fade : intrigue prémâchée même s'il y avait quelques idées originales, personnages peu attachants / intéressants (assez pour que je ne lâche pas le livre et continue à les suivre, mais pas assez pour que je sympathise), et tout le reste, site géographique, situation politique, économique, etc, trop peu approfondie à mon goût : ce qu'on appelle le soufflé qui retombe.

En effet si l'on a quelques points qui pourraient paraître forts au début, ou quelques personnages qui semblent être des figures clés, ils sont somme toute peu ou mal exploités, et j'ai tourné la dernière page en restant sur ma faim. le pire, j'ai trouvé, reposant sur l'intrigue majeure, qui nous est présentée comme un Grand Secret, bien évidemment, pendant tout le livre, jusqu'à la Grande Révélation Finale de... oh non mais c'est quoi ce twist vu et revu ?! Bref je n'ai pas été super déçue parce que le livre commençait à craquer sous ses faiblesses depuis une centaine de pages, mais franchement ça m'a un peu achevée tant c'était convenu, jusqu'au petit twist surnaturel sur l'Elu(e), blablabla. Bon, rien de vraiment terrible, hein, j'ai lu largement pire, mais honnêtement je ne peux pas recommander chaudement ce titre, qui n'a pas su non plus me convaincre par son style, également plutôt plat et convenu malgré quelques envolées lyriques au détour d'un paragraphe descriptif.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..

Un peu de mal au début mais finalement il en valait la peine. Un moine qui se jette du haut de la Citadelle, après avoir fait le signe de la croix pendant de longues heures pour attirer l'attention. Cette Citadelle qui renferme un lourd secret gardé par des moines vêtus de vert les Sanctis. Une enquête va être menée car le moine a emporté avec lui ce qui pourra permettre de découvrir la vérité sur ce terrible secret.

Un livre formidable.
Une histoire dont on ne décroche pas car les chapitres sont courts et donnent beaucoup de rythme à la lecture. de plus les les fins en "cliffhanger" engagent le lecteur à lire le chapitre suivant. On ne peut donc pas se contenter de prévoir qu'une ou deux heures de lecture....
Si l'intrigue nous tient en haleine, il y a également l'action qui est remarquable. J'ai même eu du mal a reprendre mon souffle dans certains passages.....(j'exagère peut-être un peu mais cela traduit bien mon engouement pour ce livre)
Et puis le cadre est envoutant dans cette citée millénaire (mais imaginaire) dans laquelle se trouve un monastère où règnent plusieurs castes de moines protégeant un mystérieux secret.
Les personnages ont du caractère et sont plutôt attachants. Même les personnages secondaires (et notamment les moines tueurs avec leur robe de bure rouge) on droit à leur portrait historique et psychologique.
Simon Toyne a écrit deux autres romans "The key" et "The Tower" qui n'ont pas encore été traduit en français. Vivement leur édition dans la langue de Molière car l'addiction à cet auteur est rapide.

Sur la forme, j'ai trouvé que l'auteur a un style assez léger et qui permet de rapidement s'imprégner dans le cadre. Les personnages principaux sont touchants et quelque part on s'attache à chacun d'entre eux. D'ailleurs chacun porte une certaine cicatrice qui le différencie des autres personnages (Le commissaire sa femme ex prostitué, Gabriel ses antécédents familiaux,….)
Maintenant sur le fond, j'ai un avis plus que mitigé. Arrivée à la dernière page, un sentiment trouble m'a envahi, Impression confuse que mon esprit avait du mal à admettre ce qu'il venait de voir et lire après la tombée du dernier rideau. Et pourtant, tout est allez si vite, malgré certaines choses qui paraissent fort peut probables, on a qu'un désir accompagné nos héros jusqu'au bout de leurs quêtes. Et là, je me suis dit : Ah ! C'était donc ça ? !
Ce fameux mystère, pour qui des générations se sont battus trop gros pour que mon esprit cartésien et croyant l'envisage possible.
Au final, j'ai le sentiment que l'auteur m'a un peu perdu au détour d'un tunnel dans cette fameuse montagne. J'aurai voulu une autre sortie, une autre révélation beaucoup plus facile à digérer, mais bon ce n'est que mon avis et ça n'enlève rien au talent évident de l'auteur.