Je pose un baiser sur sa joue et me traîne jusqu'à mon lit, les boyaux retournés, la tête en morceaux, le cœur en friche. Orpheline. Marâtre. Indigne. Coupable. Vouée à l'opprobre. Galeuse. Mais débordant d'un amour violent pour cette petite fille qui dort juste à côté. Et qui n'est pas la mienne.
Je ne savais pas qu'on pouvait aimer comme ça.
Je serai toujours là pour toi, je te le jure. Ecoute le vent, il te parle de moi. Cherche-moi dans les étoiles. Je suis comme elles. Certaines sont mortes depuis longtemps, mais elles éclairent toujours ta nuit.
Le ciel n’a pas encore fini de pleurer, mais un arc-en-ciel vient peindre la pluie en couleurs.
Je serai toujours là pour toi, je te le jure. Écoute le vent, il te parle de moi. Cherche-moi dans les étoiles. Je suis comme elles. Certaines sont mortes depuis longtemps, mais elles éclairent toujours ta nuit.
Je crois que la chouette me montre sa sagesse. "Quand le silence s'use, les mots doivent raconter." Elle n'a peut-être pas tort.
"Ecoute le vent, il te parle de moi.
Cherche-moi dans les étoiles. Je suis comme elles. Certaines sont mortes depuis longtemps, mais elles éclairent toujours ta nuit"
Quand le silence s’use, les mots doivent raconter.
J'ai confiance. Mon Emilie chérie. Quinze ans déjà. Si belle. Si parfaite. Pour toi, j'ai tout donné. Et je prie le ciel pour que tu ne le saches jamais. C'est ce que font les grandes sœurs, non, protéger les petits ?
Je crois que la chouette me montre sa sagesse. "Quand le silence s'use, les mots doivent raconter." Elle n'a peut-être pas tort.
P-S : je plie entre les pages un dessin de Léa. Tu reconnaîtras Morgane, Lancelot, Snoopy, et bien sûr Léa et moi. La grande fille, c'est Laura. Vous êtres dans les étoiles, les deux qui sourient. Il pleut, il fait soleil, les gouttes sont de toutes les couleurs. Tu vois, Léa, elle est vraiment comme toi.