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Citations sur Le Rossignol se tait à l'aube (14)

«  Le silence est comme le vent :
Il attise les grands malentendus et n’éteint que les petits » …
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«  Le silence est comme le vent: il attise les grands malentendus et n’éteint que les petits. »
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«  Le vrai rêveur est celui qui rêve l’impossible » .
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«  Le silence est comme le vent : il attise les grands malentendus et n’éteint que les petits » .
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" Le silence est comme le vent : il attise les grands malentendus et n'éteint que les petits . "
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L’ennui que les vieux sécrètent vient essentiellement de ce que chez eux tout est définitivement défini, leur biographie fixe, excluant l’imprévu, dictant le petit avenir qu’il leur reste à vivre, un épilogue ne présentant que tout à fait par exception autre chose qu’une queue de poisson.
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«  On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain.C’est ce temps qu’on croit avoir devant soi qui nous tue » ...
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Il n'y a pas d'attente, de vie, de bagne à perpétuité. C'est une condamnation irréalisable, avec tout le respect que l'on doit à la loi, une impossibilité, une imbécillité. Cette idée ! Comment purger cette peine ? A perpétuité ! Pour qui se prennent-ils, les hommes ? Le pour toujours n'existe pas, c'est de notoriété publique, et voilà qu'on s'avise de vous condamner à perpétuité ! C'est risible. Pas plus de bagne que de mouvement perpétuel. Que de vie perpétuelle. La perpétuité s'arrête avec la vie, on en voit le bout. Bref, le rendez-vous avec la dame en question est inévitable, sans que la date et l'heure vous en soient données et qu'entre-temps vous puissiez, si cela vous chante, imaginer que la vie est à perpétuité.
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À la fin d’une longue vie, ce sont comme d’énormes champignons qui poussent sur le tronc déjà mort, avec des trous de piverts. Tout ce qui s’accroche à vous et, quand on veut se débarrasser de ce poids mort, immanquablement on détruit la seule chose dont on peut encore avoir besoin, à laquelle on tient. Les tiroirs sont bourrés à ne plus s’ouvrir, les placards à ne plus se fermer, les murs couverts de tableaux, l’un contre l’autre, et les bibelots, et les « souvenirs », la vie autour de vous a déposé du sable, des débris de naufrages, coquillages, méduses, algues et étoiles de mer, et cela fait l’encombrement dont on ne sait comment se débarrasser.
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Le silence. Il est à l’oreille ce que le noir est à l’œil : une partie du néant. J’y suis. Jusqu’à ce que des lueurs de chaleur, violentes et brèves, suggèrent un paysage, allées, gazon, masses d’arbres. Un rossignol invisible se met à chanter, divinement. Comme je l’entends ! Ah, comme je l’entends ! Mieux que la Callas dans l’éclat d’un projecteur et l’hypnose respectueuse de l’Opéra. Le rossignol sans micro, sans rampe, un cadeau de la nuit…
Ah, que me vienne vite la vieillesse
Et plus pour moi ne chante un rossignol
me chante le rossignol d’une voix humaine, une vieille romance dont je ne croyais pas me souvenir.
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