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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Victor Ros n'est qu'un jeune voleur de plus qui traîne sa misère dans les rues de Madrid lorsqu'un inspecteur de police zélé le remarque et voit en lui une intelligence hors norme et une grande perspicacité. Il le pousse à s'écarter de ses pratiques malhonnêtes et, grâce à l'amitié de cet homme et à son amour pour la littérature et l'érudition, Victor se transforme et devient, bien des années plus tard, sous-inspecteur de police à Madrid. En cette fin du XIXème siècle et au plus chaud de l'été madrilène, le jeune homme se retrouve confronté à deux enquêtes criminelles qui vont tour à tour le conduire à évoluer dans deux mondes diamétralement opposés : celui des maisons closes et des quartiers sordides où oeuvrent dans l'ombre les prostituées de la ville, victimes d'un tueur en série, et celui de l'aristocratie de l'époque qui cède peu à peu le terrain aux nouveaux riches et à une bourgeoisie dorée qui révolte notre jeune libéral. Doté d'un solide caractère et d'une rationalité à toute épreuve, fasciné par les techniques modernes tout juste découvertes en matière de déduction criminelle, il doit faire la lumière sur cette série de meurtres, mais aussi lever le voile sur un mystérieux cas de folie furieuse qui touche une jeune aristocrate.


Meurtres abjects, mystères, drames familiaux, livre diabolique et maison hantée foisonnent dans ce récit qui m'a d'abord enchanté, grâce à l'ambiance, l'époque et le choix du lieu de l'intrigue. Malheureusement, ça n'a pas duré. Au fil de ma lecture, j'ai eu de plus en plus de mal à m'attacher à Victor - tout séduisant qu'il soit - et à adhérer au style de l'auteur qui tiens coûte que coûte à noircir les traits de certains de ses personnages au mépris du lecteur - qui, soit dit en passant, est parfaitement capable de se faire sa propre opinion.


Les doutes de Victor le libéral rongé par sa fascination pour la noblesse et son aisance, et sa propre condition de fonctionnaire de police issu des quartiers pauvres, ne m'ont pas parut crédibles un seul instant. La psychologie de chacun des personnages du roman - qu'il soit bon ou mauvais - est loin d'être approfondie, Jeronimo Tristante tient absolument à nous mâcher tout le travail et parsème son récit de dialogues inutile, de descriptions simplistes, et de révélations fulgurantes issues du cerveau formidable de son enquêteur. L'enquête elle-même semble parfois s'embourber et bien des pages se tournent sur des longueurs qui auraient pu être évitées avant de commencer à entrevoir le fil de l'intrigue.


Par contre, reconnaissons que le contexte historique est passionnant, et qu'il m'a permis de poursuivre ce récit parce que je souhaitais vraiment en apprendre plus sur cette partie de l'histoire et les nombreux conflits politiques qui se sont joués à cette époque.
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Très enthousiaste à l'idée de commencer cette lecture, mon entrain s'est affaibli au fur et à mesure de celle-ci... le rythme de l'intrigue est très lent (une centaine de pages pour que l'histoire se mette en place), les personnages sont peu consistants et une abondance de dialogues parfois stériles et redondants parsèment le texte. Bref, un enthousiasme de plus en plus mou de mon côté, mais j'ai néanmoins poursuivi ma lecture.
Sauf que... Sauf que l'évocation des meurtres des prostituées , qui survient très tôt dans le roman, m'a bien évidemment fait penser à Jack l'Éventreur, transposant le drame à Madrid. Cet aspect de l'intrigue m'a fortement déplu, me faisant suspecter l'auteur de manquer d'imagination...
Et l'allusion à l'oeuvre de Dante m'a complètement refroidie. Toute l'intrigue repose sur la question de la prétendue malédiction de la maison où la jeune femme agresse son mari, et le lien avec le livre démoniaque qu'elle lisait : La Divine Comédie. Depuis quelques années, une malédiction semble frapper les habitants de la maison Aranda et pousser les épouses à poignarder leurs maris. Et à chaque fois, l'oeuvre de Dante se trouve à leurs côtés, sur la scène du crime. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à adhérer au raisonnement de l'auteur et n'ai jamais été entraînée dans le côté fantastique dont il a teinté son roman.
L'intrigue est simple, trop simple pour un lecteur averti de romans policiers, les révélations sont courues d'avance et les personnages ont une psychologie développée a minima. le duo que forme Victor Ros avec son collègue ressemble à une pâle copie de Sherlock et Watson, appliquant avec soin la méthode développée par Doyle : observation et déduction.
Bref, après un dénouement ô combien prévisible, j'ai refermé ce roman en me disant qu'outre le voyage dans le Madrid de la fin du XIXe, il ne m'avait pas beaucoup apporté... Dommage ! C'est vraiment rare que je ne n'accroche pas avec un "Grand détective" de 10/18...
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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