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Citations sur La veuve Barnaby (84)

Il est probable, charmante amie, que mon nom d’enseigne vous soit inconnu, c’est à cet humble rang que je me distinguai la première fois, dans la péninsule Ibérique, en transformant ce qui devait être une défaite en une complète victoire. Je fus promu dans une compagnie. Peu de temps après, j’eus la chance de témoigner de la même aptitude, que je pense innée chez moi.
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Que de cœur ! Que d’esprit ! Quelle beauté, quelle douceur incomparable ! Il n’est guère étonnant que feu Mr Barnaby ait mis tout son bonheur à vous plaire ! Pour en revenir à cette pauvre petite fille, on peut dire qu’elle est jolie, peut-être, quand vous n’êtes pas à côté d’elle. Dites-moi, cette Mrs Compton de Compton Basett est-elle fort riche ? Vous laisse-t-elle quelque chose aussi ?
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À votre âge, et avec votre exquise beauté, vous devez songer à renouveler le lien qui a déjà fait votre bonheur et, pardonnez ma franchise, qui voudrait donner son cœur, son âme et sa vie à quelqu’un qui ne pourrait rien rendre en retour ? Pensez-vous, mistress Barnaby, qu’une nièce puisse compenser, chez une femme de votre exquise sensibilité, l’affection ardente et exclusive qui unit l’époux et l’épouse ? Le croyez-vous ?
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Voir une créature si bien faite pour le plaisir, si rayonnante d’innocente gaieté, forte du pouvoir de répandre le bonheur partout où elle daigne sourire. Voir un tel être se trouver seule et en larmes loin de son magnifique domaine hospitalier, loin des splendeurs auxquelles d’autres s’accrochent. Quel spectacle ! Ne regrettez-vous pas, chère madame, votre charmante propriété ?
— Par moments, ou peut-être devrais-je dire, il y a eu des moments où cela m’a traversé l’esprit. Mais si je n’avais pris ce parti, je n’aurais jamais connu Clifton. Mon esprit avait besoin de changement et je me sens déjà mieux au milieu de cette délicieuse atmosphère. Mais j’avoue que je regrette mes superbes chevaux. Je n’en retrouverai jamais qui me plaisent autant.
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Il y a tant de faiblesse dans le cœur d’une femme qu’il lui faut quelque temps avant d’être certaine de ce qu’elle ressent. Nous ne sommes qu’âme, élan et sentiment. Notre destinée dépend toujours des amis que nous rencontrons sur cette terre de larmes !
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Et, bien que la rude nature d’un homme usé par la guerre ne puisse que difficilement s’unir à la douceur de la vôtre, il existe entre nous des affinités sympathiques que des paroles sincères peuvent mettre au jour. Comme je comprends vos sentiments, et qu’il est difficile de ne pas envier, même dans la mort, celui qui a laissé derrière lui un pareil souvenir !
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Cela ne promet rien de bon, je dois l’avouer, mais la sagesse nous dit que la possibilité d’un malheur à venir ne doit pas nous empêcher de jouir d’un bonheur présent. Aussi, je crois que pour le moment, chère Agnès, si vous nous aimez comme nous vous aimons, votre devoir est de profiter de ce petit moment de répit, car nous sommes tous déterminés à endurer la tante Barnaby pour l’amour de vous. Tâchez donc, en retour, d’être heureuse, en dépit d’elle, par amour pour nous. J’ai à causer avec maman ce matin, mais je ferai en sorte que vous me revoyiez avant la fin de la journée. Adieu !
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Ne me croyez pas indifférente à votre juste chagrin. Plût au ciel que je puisse l’alléger, mais tant que nous sommes là, au moins, efforcez-vous de penser à nous et non à elle. Partout où l’on vous connaîtra, vous serez respectée pour vous-même et vous en êtes digne. Je serai bien inquiète quand vous nous quitterez. Chère Agnès, parlez-moi un peu de votre tante Compton. Est-il donc impossible de vous placer sous sa protection ?
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Il est triste et vexant, bien sûr, de devoir subir la compagnie d’une femme déterminée à se rendre aussi outrageusement ridicule, mais il n’est pas sage de vous le rappeler sans cesse, et exclusivement. Vous devriez au moins vous souvenir de l’homme le plus distingué de toute la salle qui vous a fait l’honneur de se joindre à vous pour le thé.
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Elle avait réellement peur de sa tante et faisait en général tout ce qu’elle lui ordonnait, avec la prompte obéissance d’un enfant qui craint d’être grondé. Mais, en cet instant, un sentiment plus fort que la peur la retint dans le sanctuaire béni de son cabinet solitaire. Il lui semblait suffoquer par manque d’air. La chambre de sa tante sentait le renfermé, pour elle qui venait de respirer la fraîche brise de la colline ; aussi, s’asseoir seule près de sa fenêtre semblait un luxe pour lequel il valait la peine de risquer le danger de recevoir la plus aigre des réprimandes.
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